
Apparemment la commune de Popenguine marche à
reculons du moins selon les explications du conseiller municipal Abdou
Karim Ndiaye. Dans une contribution intitulée, Popenguine : un rêve
brisé !, il revient sur les difficultés de la localité érigée en commune
par le décret 748-2010 du 10 juillet, relativement à plusieurs domaines
notamment le foncier.
Monsieur Ndiaye accuse surtout, « la gestion solitaire et
hasardeuse d’un bureau municipal incompétent. Cette gestion tumultueuse
compromet le devenir de la cohésion des trois composantes : Popenguine,
Ndayane et Popenguine sérère ». D’autres problèmes liés aux hommes sont
soulevés comme « des nouveaux conseillers municipaux - non formés- sont
livrés à eux-mêmes, rendant leur intervention quasi nulle. La communauté
chrétienne ne compte aucun conseiller municipal ! Le Maire très
suffisant, tergiverse dangereusement dans ses choix impopulaires,
méprisant tout et tous ! ».
« Les organes de la commune souffrent d’un dysfonctionnement
sévère et d’une incohérence notoire. La seule et lucrative commission
technique domaniale fonctionne sur fond de spéculation. Le Secrétaire
municipal agissant pour son seul compte accentue les dérives du Maire.
Les textes du Code des collectivités les plus élémentaires sont bafoués.
La secrétaire du maire, demeure toujours avec son statut de conseillère
municipale et ce malgré les maintes réclamations auprès du
Représentant de l’Etat. Les litiges et conflits fonciers sont récurrents
et les problèmes s’annoncent délicats en perspective ».
« Le cadastre établi confirme la vision de séparation en filigrane
et ce avec la complicité de services départementaux ( Urbanisme et
Cadastre) qui ont repris les plans de la commune et permis au Maire à
lui tout seul de reconstituer illégalement et bizarrement le registre
foncier ! Le futur Hôtel de ville en construction est en arrêt. Il est
implanté sans délibération par la seule volonté du maire obéissant
toujours dans une logique de séparation. La Tutelle affiche une
passivité voire complicité embarrassante ! Les délégués de quartiers
tâtonnent car ne sachant quoi faire. Les populations sont écartées du
processus ».
Conséquences de toute cette situation : « La commune baigne dans
l’insalubrité. Les bêtes divaguent et les moustiques prolifèrent. Les
ordures infestent les rues. Les allées de belle route de contournement
sont grignotées par une occupation foncière irrégulière. Les arbres
décoratifs qui longent la voie meurent. Le littoral sauvagement occupé
avec des résidences fermées la plupart du temps ou menacent de
s’effondrer. La jeunesse est délaissée et ses activités non soutenues.
Les élèves de l’école Armand Ndiaye toujours anxieux car étant sous la
menace de délocalisation. Le nouveau lycée est en souffrance (manque de
classe, absence de bloc administratif, mur de clôture inachevé… Le
Comité de gestion est inopérant au niveau du centre de santé. Le virage
sur la route principale constitue un réel danger (absence de
signalisation)… ».
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