Le gouvernement veut réduire "l'insécurité alimentaire et nutritionnelle" en éradiquant la surproduction laitière, de concert avec les éleveurs, a annoncé samedi à Dakar la ministre de l’Elevage, Aminata Mbengue Ndiaye."Nous avons pris l’engagement de ne plus laisser les producteurs verser le lait pendant l’hivernage, en arrêtant plusieurs mesures de veille et de suivi", a affirmé Mme Ndiaye, soulignant que "le lait joue un rôle clé dans la réduction de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle".
Elle présidait une cérémonie marquant la neuvième édition de la Journée mondiale du lait, qui est célébrée cette année sur le thème : "Valorisation du lait local : moyen de lutte contre la pauvreté et la malnutrition". Des délégués de groupements d’intérêt économique (GIE) et d'associations de laitiers venus de plusieurs régions ont participé à la cérémonie et exposé des produits laitiers : lait naturel, lait caillé, fromage, etc. "Le gouvernement souhaite qu’il y ait autant de lait pendant l’hivernage que pendant la saison sèche. C’est pourquoi il va mettre en place des tentes solaires destinées à la conservation du lait, reprendre le programme d'insémination artificielle et la densification des forages dans les collectivités locales", a affirmé Aminata Mbengue Ndiaye. Dans ce cadre-là, plus de 300 forages seront construits dans les zones rurales, a-t-il annoncé, promettant de doter les éleveurs d'une dizaine de mini-laiteries capables chacune de produire plus de 90 mille litres de lait par an.
"La sécurité alimentaire et l’amélioration des produits ruraux demeurent une priorité pour le président de la République (Macky Sall). [...] Nous avons constaté que le lait pourrait être considéré comme un levier de développement", a souligné Mme Ndiaye. "La filière laitière est confrontée à plusieurs difficultés souvent d’ordre technique, financier ou spirituel. Mais nous demeurons convaincus qu’elle peut améliorer les conditions de vie des populations, à travers l’accroissement des revenus des producteurs et transformateurs de cet aliment nutritif", a-t-elle encore dit. Les élus locaux et les collectivités locales doivent inciter les populations à consommer davantage de lait local, a-t-elle estimé.
La promotion du lait local et sa consommation doivent viser les écoles, dans le but de faciliter la croissance des enfants, selon Aminata Mbengue Ndiaye. Les éleveurs ont souhaité la création de plusieurs boutiques pastorales dans les zones rurales et le renforcement des mesures de sauvegarde du lait loca
14 Commentaires
Talli
En Juin, 2013 (16:53 PM)Beye
En Juin, 2013 (16:54 PM)Ad On
En Juin, 2013 (16:55 PM)Bira
En Juin, 2013 (16:58 PM)Bb
En Juin, 2013 (17:13 PM)X
En Juin, 2013 (17:38 PM)Opotolo
En Juin, 2013 (18:00 PM)X
En Juin, 2013 (18:03 PM)Die My Friend
En Juin, 2013 (19:20 PM)Un Privé
En Juin, 2013 (20:05 PM)Alors madame la ministre, former d'abord votre équipe en se débarassant de tous ces incompétents qui minent l'élevage de puis des décennies.-
Dcrts
En Juin, 2013 (21:13 PM)Deug
En Juin, 2013 (22:37 PM)Abdourahmane Ndiaye
En Juin, 2013 (10:04 AM)- Cette politique laitière est-elle efficace?
A mon avis c'est non! Et ceci pour plusieurs raisons:
- En réalité, le nombre de métiss obtenus est très faible par rapport aux sommes dépensées ceci s'explique par le faible taux de réussite (moins de 30% dans la plupart des cas), les fortes mortalités enregistrées au niveau des métis obtenus (mauvais entretien par les propriétaires par faute de moyen, non adaptation aux condition environnementales : maladies, parasitisme, manque de ressources alimentaires, climat très chaud,...).
An définitive, nous voudrions poser un débat:
"Pourquoi notre pays ne développerait-il pas la production de viande?". En effet, nous n'avons pas d'avantages comparatifs pour la production laitière (chaleur, races génétiquement non laitières, manque d'infrastructures de collecte, de transport et de transformation du lait). Par contre, nos races de bovins ont de fortes potentialités pour la production de viande. Ne devrait-on pas se placer comme le cas de beaucoup de pays de Sahel et surtout d'un pays comme le Botswana spécialisé dans la production de viande en insistant sur la qualité et la traçabilité ce qui pourrait booster les exportations vers des pays européens.
Parlant toujours de production de viande, ne devrait-on pas initier des programmes d'envergure pour une meilleure valorisation des espèces à cycle court (porcs, volaille, lapins, chèvres, moutons,etc.;). Avec un investissement important et régulier pendant 05 ans sur la couverture sanitaire de ces différentes espèces, nous pourrons arriver à une autosuffisance en protéines d'origine animale. A côté du développement des espèces à cycle court, donnons également un coup de pouce à la filière apicole (production de miel, cire, propolis, gelée royale,...) pour la création d'emplois en milieu rural et la rentrée de devises grâce à l'exportation de ces produits.
Atypico
En Juin, 2013 (17:49 PM)Participer à la Discussion