L’Afrique regorge de potentialités énergétiques. Du pétrole en Lybie, du charbon en Afrique du Sud, du gaz naturel au Nigeria et en Algérie, de l’hydroélectricité en Afrique centrale et en Guinée (12% des ressources mondiales sont en Afrique), de l’éolien en Ethiopie et du solaire dans le Sahel et la liste est loin d’être exhaustive. Malgré ce tableau plus que favorable, le déficit énergétique est une réalité qui frappe de nombreux pays du continent.
Comment l’expliquer ? Les réponses sont nombreuses. Pour le consultant de la commission africaine de l’énergie (Afrec), Gilbert Nzobadila, la situation est le résultat d’un déficit d’informations qui ne permet pas de bien coordonner la politique énergétique des pays africains. Le docteur Latsoukabé Fall, Directeur pour la région Afrique de l’Alliance mondiale pour l’énergie (Ame) estime lui, que cette situation est le résultat du manque d’investissement dans ce secteur. Mais les deux experts s’accordent à dire que la première étape à franchir pour résoudre le problème reste la maîtrise de l’information. Et c’est tout l’intérêt du séminaire qui s’est ouvert lundi dernier à Dakar sur le renforcement des capacités des points focaux pour l’établissement d’un système d’information énergétique et d’une base de données (Siea).
Comment l’expliquer ? Les réponses sont nombreuses. Pour le consultant de la commission africaine de l’énergie (Afrec), Gilbert Nzobadila, la situation est le résultat d’un déficit d’informations qui ne permet pas de bien coordonner la politique énergétique des pays africains. Le docteur Latsoukabé Fall, Directeur pour la région Afrique de l’Alliance mondiale pour l’énergie (Ame) estime lui, que cette situation est le résultat du manque d’investissement dans ce secteur. Mais les deux experts s’accordent à dire que la première étape à franchir pour résoudre le problème reste la maîtrise de l’information. Et c’est tout l’intérêt du séminaire qui s’est ouvert lundi dernier à Dakar sur le renforcement des capacités des points focaux pour l’établissement d’un système d’information énergétique et d’une base de données (Siea).
Il s’agit pour l’Afrec de former des points focaux dans les pays de l’Afrique de l’ouest aptes à recueillir les informations. Selon l’Afrec, la maîtrise d’une information énergétique fiable est un impératif pour la formulation de politiques énergétiques appropriées et la conception de plans d’investissement. C’est ainsi que le système d’information énergétique qui sera mis en place donnera des informations sur «la production, la consommation, les énergies renouvelables comme le solaire, l’éolien mais aussi des informations sur les réserves et les sources disponibles» explique M. Nzobadila. Le Sénégal s’est doté d’un système d’information énergétique depuis 2005 souligne le directeur de l’énergie Ibrahima Niane. Mais malgré cela, le pays n’a pas encore trouvé de solution à ses problèmes.
Selon Dr Fall, les nombreux dysfonctionnements dans ce secteur appellent, de la part des Etats africains une coordination plus efficace des politiques énergétiques. En effet, souligne-t-il, un seul pays ne peut pas apporter une solution à ce problème. «Il faut une communauté de pays pour développer ces ressources» rappelle l’expert qui souligne la nécessité de mettre en place un cadre juridique et réglementaire. «La plupart des pays africains n’ont pas une vision à long terme. Planifier ne veut pas dire définir une lettre de politique sectorielle. Ce qu’il faut, c’est faire une prévision de la demande et voir quelles sont les ressources pour se projeter à l’avant et pouvoir satisfaire cette demande à court, moyen et long terme.»
Un objectif que l’Union africaine s’est fixée par le biais de la commission énergie qui prône la mixité énergétique. «C’est-à-dire toutes les formes d’énergie possibles en fonction des dotations du pays» clarifie M. Nzobadila. Mais constate Dr Fall, «il est vrai que le solaire est encore cher, mais cela dépend de certains facteurs. Si l’on développe par exemple des panneaux photovoltaïques pour l’alimentation des ménages, cela peut être compétitif. Et si on compare ce prix à celui de l’électricité des ménages, si le solaire a atteint cette parité avec le prix du réseau, il peut être compétitif. Dans beaucoup de pays au monde où on a investi sur la technologie, le solaire a atteint ce seuil de compétitivité tout comme l’éolienne.» Reste pour les pays africains à trouver les moyens d’attein-dre ce niveau.
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En Septembre, 2012 (17:06 PM)Participer à la Discussion