
Dans un entretien à paraître demain dans l'hebdomadaire Jeune Afrique, le nouveau président sénégalais, Macky Sall, est revenu sur la question de la traduction en justice de l'ancien dictateur tchadien, Hissène Habré, réfugié au Sénégal depuis près de deux décennies. Cette semaine, Hillary Clinton, la Secrétaire d'Etat américaine avait, dans un rapport rendu public, demandé aux autorités sénégalaises, au président Macky Sall en particulier, de prendre des " mesures concrètes " afin que la vérité et la justice soient dites dans cette affaire. Estmant qu'il n'est que temps que les victimes présumées de l'ancien dictateur soeint entendues devant un tribunal, Mme Clinton avait prié les autorités sénégalaises de diligenter les procédures dans cette affaire, ce que ne voulaient pas entendre les tenants de l'ancien régime, valsant entre tergiversations judiciaires et exigences financières. Il semblerait que les nouvelles autorités sénégalaises aient déjà mis en place un groupe de travail dirigé par le magistrat Amadou Baal. Pour ses cents jours au pouvoir, le président Macky Sall aurait tranché le débat, dans un entretien à paraître dans Jeune Afrique demain, et fait savoir que, conformément à la décision de l'Union africaine, Hissène Habré ne sera pas extradé et sera jugé au Sénégal. (source : Rfm)
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