
Ce mardi 11 mars 2025, l’Assemblée nationale examine en plénière le projet de loi ratifiant la Convention entre le Sénégal et le Maroc sur l’assistance aux détenus et le transfèrement des condamnés. Au cœur des débats, une question brûlante : l’extradition potentielle de Macky Sall, ex-président vivant actuellement au Maroc. Mais pour Aïssata Tall Sall, ancienne garde des Sceaux et députée, il est temps de mettre fin aux spéculations. « Arrêtez les rumeurs ! Macky Sall restera au Maroc tant que ce sera sa volonté, et il reviendra au Sénégal quand il le voudra », a-t-elle martelé.
Avec une ironie cinglante, Aïssata Tall Sall fustige ceux qui lient la Convention à Macky Sall. « Pourquoi subitement, il se retrouve au centre de cette discussion ? Parce qu’au Sénégal, des soi-disant juristes, aussi compétents que le médecin du Malade imaginaire, parlent sans rien connaître au droit », lance-t-elle. Elle rappelle qu’un communiqué de la présidente de la Commission a déjà clarifié que l’ex-président n’est pas concerné. « La rumeur a enflé ici, et au Maroc, ils ont peint Macky sur leurs murs pour lui souhaiter la bienvenue. Ça suffit ! », s’exclame-t-elle.
Défendant son vote en faveur de la ratification, la députée met en avant les Sénégalais emprisonnés à l’étranger. « Être en prison loin de chez soi, c’est une double peine », insiste-t-elle. Elle répond aussi aux critiques sur le retard de cette ratification, signée en 2004 : « Pourquoi maintenant et pas avant ? Les relations internationales et la diplomatie dictent le tempo. À l’époque, était-ce notre intérêt ? J’ai visité les prisons marocaines, je sais combien de Sénégalais y étaient. Aujourd’hui, les priorités ont changé. » Pour elle, cet accord est une question de droit et de soutien, pas un outil diplomatique au service d’intérêts politiques.
6 Commentaires
Darkpinguin
il y a 15 heures (15:41 PM)L'état chérifien et celui du Sénégal ont des relations qui dépassent des considérations d'individus cela date de bien avant l'indépendance dans tous les domaines relation qui est allée jusqu'à se partager des communautés religieuses et sanguines à travers le métissage des populations. Ces deux états ont toujours privilégiés l'harmonisation de leurs positions face à des considérations multilatérale, quand l'affaire du Sahara occidental avait divisé la communauté internationale après la grande marche verte de 1976 avec la proclamation du Maroc sur sa souveraineté sur ce territoire et le rejet des membres de l'OUA et d'autres, le Sénégal sans hésiter avait pris fait et position pour le Maroc et a reconnu cette souveraineté au nom de ses relation amitiés et stratégique sèculaires avec ce pays qui précèdent les contingences contemporaine et des vicissitudes des positions géopolitiques du moment.
Et c'est pourquoi les investisseurs marocains comme les commerçants de ce pays qui ont opinion sur rue des marchés dédiés ici au Sénégal se sentent comme chez eux.
Pour en conclure qu'Il est illusoire de croire que le Maroc au nom d'un individu fut-il ancien président ou ancien ministre n'agirait à l'opposé de cette tradition multidirectionnelle qui le lie entre lui et le Sénégal.
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il y a 14 heures (16:43 PM)Reply_author
il y a 12 heures (19:03 PM)Reply_author
il y a 16 heures (14:47 PM)Je ne suis point de l’apr ni un mackyste mais j’en ai marre d’entendre ces débiter des mensonges à bout de champ
Makadaam
il y a 15 heures (15:47 PM)Participer à la Discussion