Dans un entretien accordé ce samedi au journal L’Observateur, Alain Jouret, le Consul de France au Sénégal, a balayé, d’un revers de main, cette idée largement partagée que les visas rapportent gros. « Je l’annonce officiellement, nous avons zéro euro », a déclaré le diplomate. Et de préciser : « les 60 euros (40.000 Cfa) ont été calculés sur le monde entier pour savoir quel était le coût de la prestation, parce que nous avons l’équipement, les agents et les locaux, etc. ». Concernant les cas de refus, « la réglementation européenne précise qu’il n’y a pas remboursement. Parce que le service existe ». Pour les motivations, Alain Jouret parle de « dossier incomplet », d’insuffisance des « ressources personnelles » de 65 euros (42.637 Cfa) par jour en cas de non hébergement et 32,5 (21.318 Cfa) en cas d’hébergement, et de « fraude documentaire ».
Faisant une situation globale du traitement des visas par les autorités consulaires françaises, M. Jouret fournit, entre autres informations, un nombre de 35.000 demandes traitées par an dont 85% pour des besoins de court séjour, 15% pour des longs séjours. Il y a également une grande majorité d’étudiants. 7 sur 10 cas de demandes de visas sont également accordés.
44 Commentaires
Mdibo
En Août, 2013 (14:47 PM)Rapeur
En Août, 2013 (14:49 PM)Amoulblem
En Août, 2013 (14:51 PM)blan de merd racist yu bne ngène vous ette touss maskè rek wayè bakhoulène
Bab
En Août, 2013 (15:07 PM)35 000 demandes X 40 000 F CFA = 1 400 000 000 FCFA = 2 134 286 EURO
consul dit que c'est pas de l'argent
Chers Intervenants
En Août, 2013 (15:08 PM)Sheik Osama
En Août, 2013 (15:18 PM)Yenamaaarrre
En Août, 2013 (15:26 PM)Dakarann
En Août, 2013 (15:26 PM)Teusss
En Août, 2013 (15:29 PM)Dof
En Août, 2013 (15:30 PM)Golf
En Août, 2013 (15:36 PM)Mais nak j'ai eu honte un jour quand j'ai vu un grand gaillard pleurer à chaude larmes devant la fille toubab, parceque son dossiers pédagogique n'était pas accepté. Non vraiment ce jour là j'étais pas fier d'être noir franchement nak
Zebulba
En Août, 2013 (15:40 PM)Vous mentez lorsque vous nous dites que l'argent ne "compte pas" c'est faux, les normes Européennes sont une "escroquerie" communautaire car Un service est payé si elle a été effectué correctement.Les demandes de visais ne devaient petre payantes que si elles étaient "Positives" sinon vous les remboursez.
Une refus de visa doit être motiver, et c'est faire preuve de respect que de motiver vos refus, et je précises que vous ne demandez de ccomplément d'infromation qu'une fois sur 1000 demandes.
Je vais vous dire une chose; les Africains viendront en Europe comme ils souhaitent et par tous les moyens non pas pour vous "infester", mais juste pour prendre les intérêts de ce qui leur a été pris par vos Pays de Merde. Si cela ne tenait qu'à moi, concernant votre pays, aucun Africains n'y mettraient les pieds et mon pays aurait depuis longtemps rompu ses relations diplomatiques avec vous car vous êtes le pire des pays et celui qui a fait trop d emal à l'Afrique et àses fils et vous continuez toujours à nous prendre pour des demeurés. La France n'a réllement aucune attractivité, en tout cas pour moi. Donc vous n'aurez jamais le plaisir de me refuser un "foutu" visa puisque j'emmerde votre pays....de faux culs.
Boybougraw
En Août, 2013 (15:57 PM)Kounghueul
En Août, 2013 (15:57 PM)Reply_author
En Juillet, 2024 (01:49 AM)Dof
En Août, 2013 (16:18 PM)Vive L'afrique
En Août, 2013 (16:41 PM)Le Sengalais
En Août, 2013 (16:58 PM)QUE LA COMBAT DE LA LIBERTÉ COMMENCE EN CHACUN DE NOUS REFUSONS QU'nON NOUS TRAITE COMME DES MOUTONS REVENDIQUE VOS DROITS NE SOYEZ PAS DES SPECTATEUR MAIS DES ACTEURS MES FRÈRES
Gouy
En Août, 2013 (17:30 PM)Cothe
En Août, 2013 (17:31 PM)X
En Août, 2013 (18:27 PM)Edaw
En Août, 2013 (18:38 PM)Diop
En Août, 2013 (18:58 PM)N.e.g.r.o
En Août, 2013 (19:19 PM)Drole
?
En Août, 2013 (19:48 PM)La Vérité
En Août, 2013 (20:33 PM)Cooda
En Août, 2013 (20:34 PM)Serer Bi
En Août, 2013 (20:58 PM)j avais choisi de pas parler de cette situation , mais quand jke vois l evolutions des demandes aujourd hui y a a se poser des question:
1- il faut payer une carte de 5000 , appeler AVS
2- tirer le document sur internet ( c est un coût)
3- payer une assurance (qui servira presque jamais) au moins 30 a 40 000
4-chercher une attestaion de billet (parfois payante)
5- se photographier(même si à l'ambassade on te prend à nouveau)
6-payer le visa avant tout acces à la demande!
finalement si c est pas s enrichir et enrichir d'autres qui verseraient probablement de scommissions, comment on pourrait appeler celà?
le coût global d un visa court sejour donc peut atteindre 100 000 voir plus en y assosciant les déplacements de la maison à la banque pour africatel avs , de la maison à l'ambassade. et dire qu'un de mes amis se plaignait encore de la réciprocité parceque dit il c est des tracasseries en plus, !!ahhh sil etait senegalais lui ai je dit!!!!
à vous de juger!!
Amoulblem
En Août, 2013 (20:59 PM)Au Fait 4
En Août, 2013 (21:15 PM)Deug La Verite
En Août, 2013 (22:13 PM)Lepen
En Août, 2013 (22:28 PM)Tool
En Août, 2013 (01:01 AM)Reply_author
En Juillet, 2024 (12:36 PM)Ana
En Août, 2013 (04:57 AM)Sy
En Août, 2013 (08:06 AM)JE VOIX ACCTUELLEMENT QUE LE RACISME
Bk
En Août, 2013 (09:36 AM)En ce qui concerne le boycott d'un pays ou d'un autre c'est une mauvaise idée pour le Sénégal. Il faut travailler avec tout le monde dans ce monde de plus en plus mondialisé. Les chinois, les anglais, les japonais... ont tous eu leurs parties sombres de l'histoire et ne sont ni pires ni meilleurs que les français.
Les refus des visas de la plupart des sénégalais est normal car en vérité ils vont en France majoritairement pour ne plus retourner au Sénégal. Même la plupart des étudiant vient en France et après la première année cherche un boulot de modou-modou. défar sa rêw mô gueune khass kénêne. C'est nos politiciens qui ne foutent rien et qui détournent l'argent de nos pays et ne prennent des décisions que pour leur propre intérêt.
Tir'ailleurs
En Août, 2013 (09:37 AM)Senghore
En Août, 2013 (09:55 AM)merci
Wekh Dounk
En Août, 2013 (12:11 PM)Le Veilleur
En Août, 2013 (12:28 PM)Le rapport rendu annuellement la Cour des comptes, en France, est toujours une mine d’informations sur les défaillances du pays. Cette année, on y découvre que les titres de séjours coûtent, en France, plus chers qu’ailleurs en Europe et que l’Etat gagne le double de ce que lui coûte la délivrance d’un visa, grâce aux frais de chancellerie.
Pour chaque visa délivré, l’Etat français empoche 24 euros, d’après le dernier rapport 2013 de la Cours des comptes française, publiée hier, mardi 12 février. Dans son chapitre accordé à la délivrance des visas et des titres de séjour, la Cour des comptes révèle les coulisses du business qui se joue autour des étrangers qui veulent résider en France. En 2011, la France a délivré 2,153 millions de visas, soit 5% de plus qu’en 2005 et 935 000 titres de séjour. Des chiffres considérables qui nécessitent une administration toute aussi considérable.
Visas : Un bénef de 61,7 millions d’euros
« Le coût global de l’instruction des demandes de visas est ainsi estimé, en 2011, à 52,5 millions d’euros (dont plus de 42 millions de coûts de personnel). Le coût de production et d’acheminement des vignettes-visas s’est élevé, la même année, à environ 1,8 millions d'euros », indique le rapport de la Cour des comptes. Au total l’Etat, en 2011, a déboursé 54,3 millions d’euros pour traiter toutes les demandes de visa – elle ne détaille pas en fonction des pays. Chaque visa coûte ainsi 22 euros à l'administration.
Sur l’autre plateau de la balance, les recettes ont été bien plus élevées. Elles représentent plus du double des coûts engendrés par le traitement des demandes. « Les recettes encaissées par l’État au titre des droits de chancellerie s’élèvent à 116 millions d'euros, soit, en moyenne, 48 € par demande de visa ou 54 € par visa délivré », souligne le rapport. Au Maroc, les frais de dossiers globaux encaissés par les consulats français, même si le visa est finalement refusé au demandeur, varient entre 390 dirhams et 1090 dirhams.
Entre le coût et les recettes liés à la délivrance des visas, un écart de 24 euros que la Cour des comptes ne note pas en tant que tel, bien qu'il soit évident. Elle n’indique pas non plus qu’elle est la destination finale de ce fonds de 61,7 millions d’euros. Toutefois, dans les coûts retenus par la Cour dans la délivrance des visas ne figurent pas les « loyers budgétaires ». « Ne sont donc inclus ni les coûts des services de la main-d’oeuvre étrangère, ni ceux supportés par les deux opérateurs – l’Office français de l’immigration et de l’intégration et l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) – ni les contributions nettes des États « Schengen » à des actions communautaires ... », souligne la Cours.
Titres de séjour : plus chers qu’ailleurs
Une fois arrivé en France, au terme d’un long parcours administratif, un étranger qui souhaite rester en France doit obtenir un titre de séjour avant l’expiration de son visa. Si le nombre de titres de séjour est bien inférieur au nombre de visa traités chaque année, les flux financiers brassés sont presque équivalents. « Le coût total des titres de séjour a donc atteint 112,5 millions d’euros en 2011, soit, rapporté à 935 000 titres définitifs délivrés, un montant unitaire d’environ 120 € par titre. » Les recettes correspondantes sont du même montant : presque 120 euros par titre de séjour.
Si le rapport coût/recette s’équilibre, le montant déboursé par un étranger est en moyenne élevé, en 2012, « au regard de ceux d’autres pays européens », révèle la Cour des comptes. En France, les sommes déboursées par les étrangers s’échelonnent entre 55 et 349 euros, alors qu’en Allemagne, par exemple, elles vont de 40 à 200 euros. La Cour des comptes voit dans ce montant non seulement la volonté d’équilibrer recettes et coûts, mais aussi « un levier politique susceptible de favoriser tel ou tel type d’immigration et de dissuader des demandes éventuellement infondées. »
Un échec puisque le nombre de délivrances de titres de séjour est passé de 871 000 à 935 000, entre 2005 et 2011, même si le sursaut enregistré cette dernière année est considérée comme « régulier ety conjoncturel ». L’ « absence d’« élasticité » de la demande au tarif est compréhensible, compte tenu de l’obligation pour les étrangers concernés de disposer d’un titre de séjour régulier et de l’intérêt qu’il représente pour eux », conclut la Cour des comptes.
Le Veilleur
En Août, 2013 (12:33 PM)Le rapport rendu annuellement la Cour des comptes, en France, est toujours une mine d’informations sur les défaillances du pays. Cette année, on y découvre que les titres de séjours coûtent, en France, plus chers qu’ailleurs en Europe et que l’Etat gagne le double de ce que lui coûte la délivrance d’un visa, grâce aux frais de chancellerie.
Pour chaque visa délivré, l’Etat français empoche 24 euros, d’après le dernier rapport 2013 de la Cours des comptes française, publiée hier, mardi 12 février. Dans son chapitre accordé à la délivrance des visas et des titres de séjour, la Cour des comptes révèle les coulisses du business qui se joue autour des étrangers qui veulent résider en France. En 2011, la France a délivré 2,153 millions de visas, soit 5% de plus qu’en 2005 et 935 000 titres de séjour. Des chiffres considérables qui nécessitent une administration toute aussi considérable.
Visas : Un bénef de 61,7 millions d’euros
« Le coût global de l’instruction des demandes de visas est ainsi estimé, en 2011, à 52,5 millions d’euros (dont plus de 42 millions de coûts de personnel). Le coût de production et d’acheminement des vignettes-visas s’est élevé, la même année, à environ 1,8 millions d'euros », indique le rapport de la Cour des comptes. Au total l’Etat, en 2011, a déboursé 54,3 millions d’euros pour traiter toutes les demandes de visa – elle ne détaille pas en fonction des pays. Chaque visa coûte ainsi 22 euros à l'administration.
Sur l’autre plateau de la balance, les recettes ont été bien plus élevées. Elles représentent plus du double des coûts engendrés par le traitement des demandes. « Les recettes encaissées par l’État au titre des droits de chancellerie s’élèvent à 116 millions d'euros, soit, en moyenne, 48 € par demande de visa ou 54 € par visa délivré », souligne le rapport. Au Maroc, les frais de dossiers globaux encaissés par les consulats français, même si le visa est finalement refusé au demandeur, varient entre 390 dirhams et 1090 dirhams.
Entre le coût et les recettes liés à la délivrance des visas, un écart de 24 euros que la Cour des comptes ne note pas en tant que tel, bien qu'il soit évident. Elle n’indique pas non plus qu’elle est la destination finale de ce fonds de 61,7 millions d’euros. Toutefois, dans les coûts retenus par la Cour dans la délivrance des visas ne figurent pas les « loyers budgétaires ». « Ne sont donc inclus ni les coûts des services de la main-d’oeuvre étrangère, ni ceux supportés par les deux opérateurs – l’Office français de l’immigration et de l’intégration et l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) – ni les contributions nettes des États « Schengen » à des actions communautaires ... », souligne la Cours.
Titres de séjour : plus chers qu’ailleurs
Une fois arrivé en France, au terme d’un long parcours administratif, un étranger qui souhaite rester en France doit obtenir un titre de séjour avant l’expiration de son visa. Si le nombre de titres de séjour est bien inférieur au nombre de visa traités chaque année, les flux financiers brassés sont presque équivalents. « Le coût total des titres de séjour a donc atteint 112,5 millions d’euros en 2011, soit, rapporté à 935 000 titres définitifs délivrés, un montant unitaire d’environ 120 € par titre. » Les recettes correspondantes sont du même montant : presque 120 euros par titre de séjour.
Si le rapport coût/recette s’équilibre, le montant déboursé par un étranger est en moyenne élevé, en 2012, « au regard de ceux d’autres pays européens », révèle la Cour des comptes. En France, les sommes déboursées par les étrangers s’échelonnent entre 55 et 349 euros, alors qu’en Allemagne, par exemple, elles vont de 40 à 200 euros. La Cour des comptes voit dans ce montant non seulement la volonté d’équilibrer recettes et coûts, mais aussi « un levier politique susceptible de favoriser tel ou tel type d’immigration et de dissuader des demandes éventuellement infondées. »
Un échec puisque le nombre de délivrances de titres de séjour est passé de 871 000 à 935 000, entre 2005 et 2011, même si le sursaut enregistré cette dernière année est considérée comme « régulier ety conjoncturel ». L’ « absence d’« élasticité » de la demande au tarif est compréhensible, compte tenu de l’obligation pour les étrangers concernés de disposer d’un titre de séjour régulier et de l’intérêt qu’il représente pour eux », conclut la Cour des comptes.
Le Veilleur
En Août, 2013 (12:36 PM)Le rapport rendu annuellement la Cour des comptes, en France, est toujours une mine d’informations sur les défaillances du pays. Cette année, on y découvre que les titres de séjours coûtent, en France, plus chers qu’ailleurs en Europe et que l’Etat gagne le double de ce que lui coûte la délivrance d’un visa, grâce aux frais de chancellerie.
Pour chaque visa délivré, l’Etat français empoche 24 euros, d’après le dernier rapport 2013 de la Cours des comptes française, publiée hier, mardi 12 février. Dans son chapitre accordé à la délivrance des visas et des titres de séjour, la Cour des comptes révèle les coulisses du business qui se joue autour des étrangers qui veulent résider en France. En 2011, la France a délivré 2,153 millions de visas, soit 5% de plus qu’en 2005 et 935 000 titres de séjour. Des chiffres considérables qui nécessitent une administration toute aussi considérable.
Visas : Un bénef de 61,7 millions d’euros
« Le coût global de l’instruction des demandes de visas est ainsi estimé, en 2011, à 52,5 millions d’euros (dont plus de 42 millions de coûts de personnel). Le coût de production et d’acheminement des vignettes-visas s’est élevé, la même année, à environ 1,8 millions d'euros », indique le rapport de la Cour des comptes. Au total l’Etat, en 2011, a déboursé 54,3 millions d’euros pour traiter toutes les demandes de visa – elle ne détaille pas en fonction des pays. Chaque visa coûte ainsi 22 euros à l'administration.
Sur l’autre plateau de la balance, les recettes ont été bien plus élevées. Elles représentent plus du double des coûts engendrés par le traitement des demandes. « Les recettes encaissées par l’État au titre des droits de chancellerie s’élèvent à 116 millions d'euros, soit, en moyenne, 48 € par demande de visa ou 54 € par visa délivré », souligne le rapport. Au Maroc, les frais de dossiers globaux encaissés par les consulats français, même si le visa est finalement refusé au demandeur, varient entre 390 dirhams et 1090 dirhams.
Entre le coût et les recettes liés à la délivrance des visas, un écart de 24 euros que la Cour des comptes ne note pas en tant que tel, bien qu'il soit évident. Elle n’indique pas non plus qu’elle est la destination finale de ce fonds de 61,7 millions d’euros. Toutefois, dans les coûts retenus par la Cour dans la délivrance des visas ne figurent pas les « loyers budgétaires ». « Ne sont donc inclus ni les coûts des services de la main-d’oeuvre étrangère, ni ceux supportés par les deux opérateurs – l’Office français de l’immigration et de l’intégration et l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) – ni les contributions nettes des États « Schengen » à des actions communautaires ... », souligne la Cours.
Titres de séjour : plus chers qu’ailleurs
Une fois arrivé en France, au terme d’un long parcours administratif, un étranger qui souhaite rester en France doit obtenir un titre de séjour avant l’expiration de son visa. Si le nombre de titres de séjour est bien inférieur au nombre de visa traités chaque année, les flux financiers brassés sont presque équivalents. « Le coût total des titres de séjour a donc atteint 112,5 millions d’euros en 2011, soit, rapporté à 935 000 titres définitifs délivrés, un montant unitaire d’environ 120 € par titre. » Les recettes correspondantes sont du même montant : presque 120 euros par titre de séjour.
Si le rapport coût/recette s’équilibre, le montant déboursé par un étranger est en moyenne élevé, en 2012, « au regard de ceux d’autres pays européens », révèle la Cour des comptes. En France, les sommes déboursées par les étrangers s’échelonnent entre 55 et 349 euros, alors qu’en Allemagne, par exemple, elles vont de 40 à 200 euros. La Cour des comptes voit dans ce montant non seulement la volonté d’équilibrer recettes et coûts, mais aussi « un levier politique susceptible de favoriser tel ou tel type d’immigration et de dissuader des demandes éventuellement infondées. »
Un échec puisque le nombre de délivrances de titres de séjour est passé de 871 000 à 935 000, entre 2005 et 2011, même si le sursaut enregistré cette dernière année est considérée comme « régulier ety conjoncturel ». L’ « absence d’« élasticité » de la demande au tarif est compréhensible, compte tenu de l’obligation pour les étrangers concernés de disposer d’un titre de séjour régulier et de l’intérêt qu’il représente pour eux », conclut la Cour des comptes.
Meuneu Doule
En Août, 2013 (14:08 PM)Rechh
En Août, 2013 (16:39 PM)La Vérité
En Août, 2013 (21:03 PM)Participer à la Discussion