Le Gouvernement du Sénégal aurait décidé de mettre à exécution aujourd’hui mercredi l’arrêté d’expulsion de Sidya Bayo, malgré le recours de ses avocats devant la Cour suprême.
Ce qui a poussé Amnesty international, article 19/Afrique de l’ouest, la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (Lsdh), la Rencontre africaine des droits de l’homme (Raddho) et l’antenne sénégalaise de la Société internationale pour les droits de l’homme (Sidh) à signer un communiqué conjoint pour exhorter les autorités sénégalaises à surseoir à cette décision pour permettre à la Cour de statuer et d’éclairer sur le fond de la requête.
«Par ailleurs, nous rappelons que le père de Sidya Bayo, décédé en France devrait être enterré à Touba cette semaine, selon les informations provenant de la famille. Nous espérons, par conséquent, que l’État du Sénégal permettra à la famille Bayo de faire son deuil en terre sénégalaise», écrivent les «droit-de-l’hommistes» dans leur communiqué.
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