
Plus que quelques semaines avant la tenue du 25e Sommet de la Francophonie qui se tiendra à Dakar les 29 et 30 novembre prochain. Malgré la maladie Ebola qui sévit en Afrique, occasionnant plus de 5000 morts, obligeant le Maroc à demander l’annulation de la coupe d’Afrique des Nations qu’il devait organiser et les organisateurs de l’élection miss Cedeao 2014 à reporter la manifestation, le Sénégal tient à sa rencontre. Rencontre d’autant plus importante que l’actuel Secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, ancien président de la République du Sénégal, devra céder sa place à Dakar lors de cette manifestation.
Il y a deux jours, le ministre des affaires Etrangères, Mankeur Ndiaye, s’est entretenu à Paris avec le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, pour discuter avec lui des derniers réglages du Sommet qui se tiendra à date échue. La 93e session du Conseil permanent qui se tiendra le 25 novembre, et la 30e session de la Conférence ministérielle, tenue les 26 et 27 novembre, sont également maintenues. Déjà, le centre devant abriter ces rencontres à Diamniadio a déjà été inauguré par le chef de l’Etat.
Le Sénégal qui tient à la tenue de la rencontre a juste renforcé son dispositif sécuritaire, aidé en cela par ses partenaires. D’ailleurs, les autorités réceptionnent ce vendredi, tard dans la nuit, un don de la Chine composé de matériels de lutte contre le virus Ebola.
Mais du fait de la maladie et des mesures de fermeture de la frontière entre le Sénégal et la Guinée, le doute plane sur la venue au Sénégal du président de la Guinée, Alpha Condé, pour assister au sommet de la Francophonie.
Les relations entre Dakar et Conakry se sont, en effet, refroidies depuis que le Sénégal a fermé ses frontières avec la Guinée du fait de l’épidémie d’Ebola qui y sévit, obligeant Alpha Condé à hausser le ton. D’ailleurs l’avion militaire sénégalais devant transporter le guinéen infecté d’Ebola, soigné au service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann, avait été interdit d’atterrissage par les autorités aéroportuaires de la Guinée, l’obligeant à aller à Kédougou. Du coup, plusieurs observateurs parient plus sur l’absence d’Alpha Condé que sur sa venue.
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