CASABLANCA (Maroc) - Sa Majesté le Roi Mohammed VI, accompagné du Prince Moulay Rachid, et le président de la République du Sénégal, M. Macky Sall ont présidé, hier au Palais Royal de Casablanca, la cérémonie de signature de sept accords et conventions bilatéraux.
La première convention est relative au protocole de coopération entre le Conseil économique, social et environnemental du Royaume du Maroc et le Conseil économique, social et environnemental de la République du Sénégal. Elle a été signée par Mme. Aminata Tall, présidente du Conseil économique, social et environnemental (Sénégal) et M. Chakib Benmoussa, président du Conseil économique, social et environnemental (Maroc).
Le deuxième document est un accord de coopération entre les deux pays dans le domaine des Affaires islamiques. Il a été signé par M. Mankeur Ndiaye, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur et M. Ahmed Toufiq, ministre des Habous et des Affaires islamiques.
Le troisième est un accord de coopération entre les deux pays dans le domaine du Tourisme, signé par M. Youssou Ndour, ministre du tourisme et des loisirs et M. Lahcen Haddad, ministre du Tourisme.
Le quatrième document est un mémorandum d'entente dans le domaine du transport maritime, signé par M. Pape Diouf, ministre de la Pêche et des Affaires maritimes et M. Aziz Rebbah, ministre de l'Equipement et des Transports. Quant au cinquième document, il s’agit d’une convention relative à un partenariat économique entre les instances patronales des deux pays. Elle a été signée par Baidy Agne, représentant du Conseil national du patronat du Sénégal, et Mme Meriem Bensaleh, présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc.
Le sixième document est un accord de coopération entre la Caisse de dépôt et de gestion du Royaume du Maroc (Cdg) et la Caisse des dépôts et des consignations du Sénégal (Cdc), signé par M. Thierno Seydou Niane, directeur général de la Cdc et M. Anass Houir Alami, directeur général de la Cdg.
Partenariat stratégique
Le dernier document est une convention relative à un partenariat entre l'Agence de développement de l'aquaculture du Royaume du Maroc et l'Agence nationale de l'aquaculture de la République du Sénégal, signée par Magatte Ba, directeur de l'Agence nationale de l'aquaculture du Sénégal et la directrice de l'agence de l'aquaculture, Mme Majida Maârouf.La signature de ces accords et conventions s'inscrit dans le cadre du partenariat stratégique, multiforme et volontariste liant les deux pays et témoigne, une fois de plus, de la volonté des deux chefs d'Etat de hisser la coopération bilatérale aux attentes des deux peuples frères.
Cette cérémonie s'est déroulée en présence, du côté sénégalais, de M. Thierno Alassane Sall, ministre des Infrastructures et des Transports, M. Abdoulaye Baldé, ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Mme Khoudia Mbaye, ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, M. Amadou Sow, ambassadeur du Sénégal au Maroc.
Y étaient également présents MM. Moubarack Lô, ministre-directeur adjoint du cabinet du président de la République, Oumar Demba Bâ, ministre-conseiller diplomatique du président, Malick Ndiaye, ministre-conseiller du président, Pape Abdou Cissé, ministre-conseiller du président, Mamadou Diagna Ndiaye, ministre-conseiller du chef de l'Etat, Amadou Lamine Sy, directeur de la Coopération au Conseil économique, social et environnemental, Mme Ndao Fatou Bintou Corréa, directeur Afrique-Asie au ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur, M. Yérim Thioub, directeur général de l'Agence nationale des affaires maritimes et Mme Mbeinda Diagne, Chef du département des affaires juridiques et de la Coopération. Etaient présents à cette cérémonie, du côté marocain, les conseillers du Roi, M. Taib Fassi Fihri, Mme Zoulikha Nasri, M. Fouad Ali El Himma, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Saâd Dine El Otmani, le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, M. Aziz Akhannouch, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme et de la Politique de la ville, M. Nabil Benabdellah, l'ambassadeur du Maroc au Sénégal, M. Taleb Berrada, la directrice générale du Centre marocain de promotion des exportations, Mme Zahra Maafiri, et le directeur de l'Office des foires et expositions de Casablanca, M. Aziz Gouraftei El Alami.
(MAP)
Mohamed VI et Macky Sall ont prié vendredi à la Mosquée Hassan II
Le roi Mohammed VI, accompagné du prince Moulay Rachid et du président Macky Sall, a accompli la prière du vendredi à la mosquée Hassan II de Casablanca.
Dans son prêche, l'Imam a indiqué que ce vendredi correspond au 17è jour du mois sacré de Ramadan, qui commémore un événement grandiose et décisif dans l'histoire de l'Islam, en l'occurrence la grande bataille de Badr (An 2 de l'Hégire), laquelle s'est déroulée au lieu dit « Badr », situé entre La Mecque et Médine, et qui a vu les Musulmans remporter la victoire, bien que leur nombre ne faisait guère le tiers de leurs ennemis.
Cette victoire, a-t-il dit, a grandement favorisé le succès de la mission du messager de Dieu, Seydina Mohammed, (Paix et salut sur Lui, qui constituait un appel à la prééminence du droit, de la justice et des valeurs morales qui consacrent la dignité de l'Homme. Il s'agissait également d'un appel au rapprochement et à la fraternité, comme souligné dans le verset du Saint coran: « C'est Lui qui t'a soutenu par son secours, ainsi que par l'assistance des croyants. Il a uni leurs cœurs ».L'Imam a relevé que la commémoration de cet événement coïncide avec un vendredi, et que les Marocains, et leur Grand Imam, Amir Al Mouminine, le Roi Mohammed VI, le célèbrent alors que le Royaume accueille un hôte illustre du Royaume, Son excellence Macky Sall, président de la République du Sénégal, dont la visite permet aux deux chefs d'Etat de raffermir les liens unissant leurs deux peuples.
Et de souligner que les deux dirigeants accomplissent la prière du vendredi dans cette mosquée bénie bâtie par un grand Souverain, feu Hassan II, que Dieu ait son âme, un édifice qui incarne, par sa grandeur et son cachet civilisationnel, la gloire de l'Islam dans ce pays paisible.
Il s'est ensuite attardé sur le patrimoine civilisationnel commun au Royaume du Maroc et à l'Afrique de l'Ouest, depuis le règne des Idrissides et Almoravides, patrimoine fait de liens historiques, humains, politiques, spirituels et culturels, d'une solidité et d'une profondeur rarement égalées dans d'autres régions.
Ces liens privilégiés se sont poursuivis et consolidés au fil du temps, notamment depuis l'avènement du règne de la Dynastie Alaouite, dont les Souverains ont établi des relations avec leurs homologues de la région, soutenues par l'action d'Oulémas, de Chioukhs du soufisme et de commerçants qui ont grandement contribué à promouvoir, outre l'échange de marchandises, des modes de vie, la science et les arts, a ajouté l'Imam.
Il a, en outre, souligné l'unité profonde de la foi qui s'est forgée, des siècles durant, entre le Maroc et les pays de l'Afrique de l'Ouest, et dont les points forts sont la pérennité et la continuité ainsi que l'adoption, de nos jours encore, de la doctrine d'Ahl Sounna qui prône la modération et récuse l'extrémisme et l'excommunication, relevant que cette unité s'est renforcée encore davantage à la faveur de la propagation dans les pays de l'Afrique de l'Ouest, de tariqa de soufisme en provenance du Maroc, dont les plus connues sont la tariqa tijania, la tariqa qadiria et la tariqua chadiliya.
Ces liens, a poursuivi l'Imam, sont ancrés dans les cœurs et à l'abri des contingences et des aléas du temps et des manœuvres, quelle qu'en soit l'origine, en ce sens que les Marocains et leurs frères dans le sud du Sahara demeurent, à nos jours, fidèles au pacte scellé par leurs aïeux et dont ils cueillent les fruits dans une relation fondée sur les principes et la foi, et au service des intérêts communs.
Par la suite, M. Yessef a remis à SM le Roi et au président de la république du Sénégal deux copies d’un ouvrage.
17 Commentaires
Bra
En Juillet, 2013 (12:05 PM)Jqasida
En Juillet, 2013 (12:37 PM)Un nouveau didacticiel est à votre disposition totalement gratuit en ce mois béni du Ramadan pour tous ceux qui souhaitent s'initier aux khassaides de Sérigne Touba.
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En Juillet, 2013 (12:53 PM)Modou Italie
En Juillet, 2013 (14:11 PM)Aktoure
En Juillet, 2013 (14:19 PM)cela n' est nullement un critique mais une interrogation ! car moi même suis son farouche défenseur mais, il doit éviter certaines choses et manières qui risques d' entacher son image si l' on sait que presque tous les chefs d' états africains qui nous entourent sont des franc-maçons et portent ce genre de croix
Tra
En Juillet, 2013 (14:24 PM)Dergers
En Juillet, 2013 (16:33 PM)Boy Serere
En Juillet, 2013 (17:24 PM)Ib
En Juillet, 2013 (18:51 PM)Famille
En Juillet, 2013 (19:22 PM)Mane Moussa
En Juillet, 2013 (23:14 PM)Mane Moussa
En Juillet, 2013 (23:59 PM)Mane Moussa
En Juillet, 2013 (01:15 AM)Les choses ont commencé avec la « démission » de Fara Ndiaye. J’ai mis démission entre guillemets parce que tous les observateurs savent le travail, en amont, fait par le PS pour obtenir cette démission. Sérigne Diop avait quitté la pirogue bleue. Il avait porté plainte contre Wade pour réclamer la paternité exclusive du sigle PDS. Il a perdu son procès et a été obligé d’ajouter un R à PDS sur le nom du parti qu’il venait de créer. Il s’est opposé à Wade durant deux élections, au moins, tirant plus sur lui que sur le parti au pouvoir d’alors. Wade a tout effacé, tout pardonné et a négocié avec lui son retour au PDS.
Lors des élections présidentielles de 83 le PS avait concocté un plan diabolique contre Wade. Jean Collin recruta Ahmed Khalifa Niass pour aller « emprunter » à Hissène Habré des prisonniers libyens, arrêtés lors de la guerre de la bande d’Aouzou, pour les faire passer comme des mercenaires recrutés par Wade pour perpétrer un coup d’état au Sénégal et évidemment Khalifa Niass devait avouer, cela fait parti du complot. Le casting du film bouclé et les équipement mis en place, lorsque l’avion qui devait ramener Khalifa Niass et ses mercenaires débarque a l’aéroport de Yoff, en bout de piste attendaient les cameramen de la RTS et le ministre de l’intérieur d’alors, Djibo Kâ pour annoncer devant les caméras, avec les images d’arabes libyens en kalachnikovs et les aveux de Niass, que le Sénégal venait d’échapper à un bain de sang grâce à la vigilance du président Abdou Diouf et le professionnalisme de nos forces de l’ordre. C’est l’épouse d’Ousmane Ngom, alors employée d’Air Afrique, qui a pu se procurer les documents prouvant que les billets d’avion de Niass pour Dakar-Ndiaména, et ceux de trois libyens et Niass pour Ndiaména-Dakar ont été payés par Jean Collin. Par une conférence de presse, après les élections, Wade et Ngom révèlent aux sénégalais le modus operendi de cette affaire. Mais trop tard, ils avaient déjà perdu les élections. La bulle médiatique, la stratégie de campagne électorale avait déjà fait son effet. La suite, c’est que, pour cette raison, Mme Ngom a été licenciée d’Air Afrique. Le PS était fort. Aujourd’hui, tous les membres de ce complot sont (ou ont été, après) en collaboration avec le président. Wade a tout effacé, tout pardonné et a négocié avec eux une coalition pour une majorité d’idées avec le PDS. Cela permet de comprendre (surtout pour les nouveaux nés en politique) pourquoi Hissène Habré fuyant le Tchad est venu chercher refuge chez l’ami-président à qui il avait donné un coup de pouce électoral, à savoir Diouf. Et surtout mesurer le pardon de Wade qui refuse de remettre Habré à la justice belge et cela contre la presse, les ONG et l’opposition sénégalaise (dont le PS ancien bénéficiaire du coup de pouce électoral). Je passe l’affaire des armes de Malika de 1978. Là, encore en veille de campagne électorale le PS annonce dans ses médias avoir découvert des armes en quantité énorme dans une maison à Malika et que ses armes étaient entreposées par un opposant qui voulait faire une guerre civile au Sénégal. Et évidemment dans les deux cas les campagnes du PS furent basées sur les slogans : PS=Parti de la Paix. Il n’y avait pas besoin de préciser que de l’autre côté c’est la guerre, les sénégalais ne sont pas des borgnes intellectuels. Ces recettes de campagne de diabolisation pour des buts électoraux et qui font floraison dans les médias sénégalais datent de très longtemps. Les méthodes de la presse actuelle ne sont que de pâles réchauffées.
Ousmane Ngom avait aussi quitté le PDS et créé son parti libéral, pour s’opposer à Wade, se retrouver dans le gouvernement PS, accuser Wade d’être un mauvais musulman qui ne fait pas la mosquée du vendredi, et j’en passe. Mais Wade a cherché durant tout ce temps à le ramener dans le PDS et lorsque l’occasion s’est présentée, Wade a tout effacé, tout pardonné et a négocié avec lui son retour au PDS.
Idrissa Seck avait été exclu du PDS pour des raisons judiciaires. Il a combattu Wade de la façon la plus farouche possible. Mais malgré tout cela, Wade avait tout effacé, tout pardonné et a négocié avec lui son retour au PDS. C’est à la suite de cela qu’il cherche et obtient son exclusion, espérant bénéficier des sentiments de soutien que le sénégalais moyen réserve, en général, aux victimes. Malgré sa tortuosité légendaire, la position officielle au PDS est que la porte reste ouverte pour l’éventuel retour du fils égaré.
Macky Sall a aussi quitté le PDS, pour moi, grâce à un travail réussi de la presse d’opposition qui a su inventer des histoires là où elles n’existent pas, en premier lieu, mais où elles finissent par avoir lieu. C’est que, en général, l’un de ceux qui sont visés par la campagne de déstabilisation a prêté l’oreille à la presse et a commencé à croire. Quand la presse utilise de pareilles stratégies de déstabilisation, la meilleure solution est de se boucher les oreilles. Parce que « seytaané waxul dëgë waayé yakkana xalaat. Ce fut les mêmes types de stratégie pour radicaliser Idy et Aminata Tall. Les mêmes methodes sont entrain d’être tentées avec Souleymane Ndéné. Malgré cela la radicalisation est toujours obtenue par les journalistes du côté de Macky et non du côté de Wade ou de son entourage. Pour le PDS, la porte reste ouverte derrière Macky pour le cas où il souhaiterait revenir.
La même chose peut être observée avec le départ d’Aminata Tall. C’est elle qui se montre radicale. Annonçant qu’elle ne reviendra jamais, mais le PDS laisse la porte ouverte derrière elle.
Face à Wade, le PS a pratiquement toujours poussé ses mécontents vers la porte avec en prime des accusations de corruption et de manque de représentativité.
Djibo Kâ n’avait demandé rien de plus que l’autorisation de créer au sein du parti un courant d’idées. Parce qu’il était devenu flagrant que depuis l’imposition de Tanor durant un congrès sans débats, les taux de mécontentement allait crescendo dans le parti. Donc un courant pour maintenir les mécontents dans le parti en leur fournissant un lieu d’expression dans le parti même. En réponse on lui désigna la porte. Dans le PS d’alors, la pensée était unique et elle était de Tanor, plus d’ailleurs, que de Diouf. Les idées, théories et doctrines étant des créations humaines, si des gens d’idées, de théories ou de doctrines différentes ou opposées sont obligés, par les circonstances, de se retrouver la solution est de créer de nouvelles théories les réunissant. Certains me diront que les positions peuvent être si différentes que cela nécessiterait des contorsions impossibles à réaliser. Ma réponse est que les théories, même, sont des contorsions, toutes les théories. Serait-ce parce que le PS a perdu trop tôt un théoricien de la trempe de Babacar Sine parti sans laisser d’héritiers ? Entre les deux tours d’élections de 2000, Djibo, se retrouvant au point crucial du choix historique, a opté pour sa famille naturelle : le socialisme. Le PS s’est mis à hurler avec les loups. On a parlé de traitrise (par rapport à qui ? A quoi ?). On a parlé de trahison légendaire des peulhs (que nous sommes). Alors qu’une bonne lecture de cet acte par les ténors du PS devait leur faire voir que l’opposition de Djibo Kâ à la mère(le PS) ne pouvait survivre que lorsque la vie, même, de la mère n’est pas menacée. Djibo avait fait un pas vers sa maman (PS) qui n’avait pas compris la main tendue. Or dans cette situation de sacrifice du fils, seule les dirigeants du PS pouvaient le sauver, pas la populace, pas le commun des journalistes qui est du même niveau d’intelligence que la populace. Ces gens là ne pouvaient pas comprendre, ils n’avaient pas les outils nécessaires. Les dirigeants PS, aussi, peut être, étaient dans le même lot.
Moustapha Niass, aussi avait fini par quitter le parti socialiste toujours par la suite des conséquences du fameux congrès sans débat. Le sommet du PS a maintenu la même stratégie. Pour eux, négocier avec un partant, c’est s’humilier.
A la suite la liste n’a pas fini de s’allonger : Robert Sagna, Mbaye Jacques Diop, Abdoulaye Mactar Diop, Souty Touré, Tidjane Dally, Mamadou Diop, Abdourahim Agne, Adama Sall, Aïda Mbodj, Aïda Ndiongue… Le PS et ses journalistes ont maintenu la même réponse : tous des corrompus-vendus ne représentants rien. Le PS, disaient-ils, se séparent de ses bois morts. Et je passe sous silence la longue période de désenghorisation. Et à chaque séparation, le PS a toujours eu des dirigeants que leur égo n’a pas laissé négocier avec un mécontent. Alors qu’un bon dirigeant politique doit avoir un égo soluble. Le PS a surtout raté de belles occasions d’utiliser les talents d’un homme, d’un militant PS depuis toujours et pour toujours. Je veux nommer Hadj Mansour, rompu à la diplomatie de réconciliation. Voilà un homme dont, je suis convaincu, l’utilisation au moment qu’il faut, aurait pu ramener dans le bercail PS tous les mécontents de ce parti. Mais ce serait sans compter avec l’égo hypertrophié des dirigeants de ce parti. Ces accusés par le PS et par le langage populiste d’être des corrompus sont, pourtant, vénérés comme des prophètes par des milliers d’électeurs. La notion de grand électeur n’est pas une invention du Sénégal. C’est une vérité universelle. Il faut savoir faire avec ou, alors, choisir de ne pas faire de la politique. Un grand électeur entraîne dans ses mouvements des milliers de votants, fussent-ils des « moutons ». Et au moment du vote la carte de l’ivrogne-sdf vaut celle du Khalife général. Elles comptent chacune une voix.
Pendant que le PS pensait pouvoir se délester de ses mécontents sans coup férir, Wade engrangeait. Il récupère les grands électeurs du PS, les dissidents des autres partis, propose des coalitions à des partis entiers et négocie des accords d’absorption de partis par le PDS. Il se retrouve avec une coalition de marxiste-léniniste, maoïstes, trotskistes, socialistes, libéraux, progressiste, panafricanistes, nationalistes. Il transcende tous les différents, efface toutes les oppositions, pardonne toutes les offenses. Et vouloir classer tout ce monde dans la seule rubrique des vendus, c’est faire preuve manifeste de paresse intellectuelle ou vouloir surfer sur le populisme. Or le langage populaire a le don d’être facile et reposant, donc ne requiert pas des nuits blanches de cogitation. Mais il ne fait pas, toujours, recette en politique. En tout cas pas à long terme. Une alliance contre nature diront ceux qui surfent sur le langage populiste. Oui, puisque vous êtes obnubilés par les dogmes. Mais en pratique, les alliances contre nature gagnent en 2000 et en 2007. Et ailleurs, dans le monde, des alliances contre nature gagnent souvent des élections. N’est-il pas temps d’en tirer une leçon ?
Xeme.
En Vain
En Juillet, 2013 (05:57 AM)Sage
En Juillet, 2013 (11:11 AM)AUCUN ACCORD OU CONVENTION SIGNEE PAR LES FINANCES DU SENEGAL ALORS QUE DU TEMPS DE WADE, NOUS VOYONS SOVENT A LA TELE MONSIEUR ABDOULAYE DIOP SIGNAIT TELLEMENT DE CONVENTIONS AVEC RENTREE DE FONDS. JE PENSAIS QU IL POUVAIT MEME AVOIR DES PROBLEMES AVEC SON POIGNE TELLEMENT LES SIGNATURES ETAIENT NOMBREUSES.
CE N EST PAS AMICALEMENT EN PERDANT PLUSIEURS JOURS AU MAROC QU ON DEVELOPPE UN PAYS.
Gege
En Juillet, 2013 (11:51 AM)Aziz
En Juillet, 2013 (12:35 PM)Participer à la Discussion