Le ministre du Commerce Alioune Sarr qui était en visite mardi à la Compagnie Sucrière Sénégalaise (Css) a révélé que ‘’la mévente des 40.000 tonnes de sucre a été provoquée à la fois par la production de la Css en plus de l’importation des commerçants’’. Nos confrères du site Ndarinfo de rapporter les propos suivants de Sarr : "toutes les Demandes d’Importations de Produits Alimentaires(DIPA) seront régulées et réglementées pour éviter en période de production que nous puissions observer une situation pareille à celle de cette année’’.
Selon le ministre, «des dispositions sont prises pour que ce stock soit consommé par les consommateurs sénégalais et que les quatre mois qui viennent permettent à cette entreprise d’écouler la totalité de sa production ». Pendant que la Css produit entre quatre-vingt (80) et quatre-vingt cinq (85) mille tonnes de sucre, le Sénégal consomme 140 mille tonnes de sucre par an. Ce qui fait qu'une cinquante de tonnes est ainsi importée annuellement par des commerçants.
Pour M. Sarr un cadre de partage devra être mis sur pied entre les responsables de la Css, le ministère et les marchands pour discuter et fixer la périodicité des importations et éviter les situations de mévente. ‘’Nous veillons à ce que les prix homologués soient appliqués et de fermes mesures sont prises pour sanctionner ceux qui ne les respectent pas ’’, a promis Alioune Sarr, qui indique toutefois qu'il s'agit là de mesures visant à atteindre l’autosuffisance en sucre pour le Sénégal. Une disposition s’appliquant également à la filière oignon, à en croire le ministre du commerce, qui a prévu de se rendre demain à la Socas, une entreprise intervenant dans le maraîchage industriel et qui a introduit la tomate industrielle au Sénégal depuis 1977.
12 Commentaires
You
En Mai, 2013 (10:00 AM)Engrais Naturel
En Mai, 2013 (10:07 AM)Ne reste plus qu'à récolter le ver du ''lombricompost'', un fertilisant de la consistance d'un terreau destiné à nourrir les sols et revigorer les plantes. Au bout de deux mois, pour dix kilos de déchets, on en récupère 5 kilos . Le tout garanti sans odeurs, sans mouches et sans espoir pour les vers de s'échapper. Seule contrainte: recueillir régulièrement le "thé de ver", un engrais liquide issu de l'eau des matières en décomposition, pour éviter de noyer le cheptel. Vous pouvez créer beaucoup d'emplois et de revenus avec les déchets de nos maisons. Bonne chance
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En Mars, 2024 (22:40 PM)Lod
En Mai, 2013 (10:08 AM)Gaindé
En Mai, 2013 (11:24 AM)L'usurpateur
En Mai, 2013 (11:29 AM)Vieux D
En Mai, 2013 (11:47 AM)Sessène Diobass
En Mai, 2013 (12:04 PM)Jambar1
En Mai, 2013 (12:07 PM)Deug Rek
En Mai, 2013 (12:26 PM)Bounkhatab
En Mai, 2013 (13:06 PM)Volai414
En Mai, 2013 (13:12 PM)Voilà une situation ubuesque qui devrait en faire réfléchir plus d’un. Elle n’est d’ailleurs pas nouvelle puisque qu’on eu à voir des stocks de riz local en souffrance dans la région du fleuve.
Autrement dit, prôner une autosuffisance alimentaire à un corollaire : c’est accepter de consommer soi-même ce que l’on a produit. Visiblement, le sénégalais n’est pas partant pour consommer du local, en matière alimentaire. Allez donc savoir pourquoi.
Sama Khalat
En Mai, 2013 (15:23 PM)Participer à la Discussion