En conseil des ministres hier, le Président de la République, Macky Sall a décidé de baisser les prix des denrées alimentaires. L’huile qui coûtait 1200 FCFA est à 1100 FCFA le litre, soit une baisse de 100 FCFA par litre, le riz brisé non parfumé de 15.000 FCFA le sac de 50 kg se vend à 13.750 FCFA, soit une baisse de 25 FCFA par Kg. S'y ajoute le prix du sucre a diminué de 625 FCFA à 600 FCFA, soit une baisse de 25 FCFA/Kg. Ces mesures, dit le Chef de l’Etat, sont prises pour «soulager durablement les ménages sénégalais face à la hausse des prix des denrées de première nécessité». Lesquelles auront un impact aussi bien au niveau de la mobilisation des recettes qu’au niveau budgétaire pour un montant global annuel de près de 50 milliards FCFA. Des efforts que le gouvernement a consentis au grand bonheur des populations, selon Macky Sall.
Et ce vendredi 25 février, les ministres des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo et celle du Commerce, Aminata Assome Diatta ont organisé une conférence de presse pour assurer le service après-vente de l’Etat.
«Le prix du baril est fixé à 75 dollars au moment du cadrage budgétaire. Cela faisait une charge supplémentaire, que l’État a supporté au profit des ménages sénégalais, cela avoisine 150 milliards F CFA. Ce prix aujourd’hui, est passé à plus de 100 dollars. Si on s’arrête à 100 dollars déjà, c’est déjà 37 milliards F CFA supplémentaires constatés », a déclaré Abdoulaye Daouda Diallo, au cours de la rencontre avec les journalistes. Ce qui fait avoisiner, soutient-il, le montant de la subvention à 200 milliards de FCFA. «C’est sûr que la conséquence immédiate, c’est sur le prix du fret. Mais, d’ici là, on prendra encore des mesures nécessaires pour rendre supportables, dans tous les cas, ces prix-là », affirme le ministre.
« Il faut la volonté du Président de tout faire pour maintenir les prix en l’état et on y travaillera »
Selon lui, avec l’inflation naturellement, les prix ont tendance à augmenter chaque année au moins, contenus dans l’UEMOA, dans une fourchette de 2 à 3%. Il rappelle : « c'est depuis dix ans que le Président de la République (Macky Sall) est là, en 2012, les prix sont maintenus à leur niveau. Cela veut dire que si on partait simplement des prix de 2012, normalement avec une augmentation de 2% par an, du fait de l’inflation, c’était des prix qui allaient augmenter au moins de 26%. »
«Cela veut dire, en conséquence, pour ce qui concerne le sucre, il ne devrait pas coûter moins de 756 F CFA. Cependant, le Président de la République a décidé de le maintenir à 600 F CFA. Pour le riz, il devrait tourner autour de 400 F CFA, le kilo et il a décidé de le maintenir à 300 F CFA. Le prix de l’huile qui est à 1200 F CFA, devrait connaître une hausse de 26% à peu près, ce sera 1500 F CFA au moins. Mais, c’est maintenu à 1100 F CFA. Cela veut dire que ce sont des efforts particuliers extrêmement importants», fait-il souligner.
Avant de faire remarquer: «nous travaillons avant qu’on ait les premières cargaisons, il faut au moins un mois à 45 jours pour avoir ces répercussions. Ce qui est constant, c'est de noter la volonté du Président de la République de tout faire pour contenir les prix en l’état et on y travaillera ». Pour ce faire, il ministre a indiqué: " nous commençons à nous délester de la totalité de nos droits de douanes et des impôts intérieurs. On verra les autres efforts à faire peut-être à partir des subventions».
9 Commentaires
MERCI
UN CLIENT FIDEL.
Kayfoor
En Février, 2022 (18:47 PM)Dior
En Février, 2022 (19:55 PM)L'aumône Du Vendredi...
En Février, 2022 (20:32 PM)Encore une déception qui se paiera très cher tôt ou tard.
Sénégalais Frustré à Vie
En Février, 2022 (22:19 PM)M Bidou
En Février, 2022 (22:51 PM)Quantbusiness
En Février, 2022 (00:00 AM)-
C'est possible mais il ne faut pas perdre de vue les importateurs de ces denrees qui certainement font de bonnes affaires. Entre 2021 et le debut de de 2020 ces denrees n'ont pas connue une hausse superieure au taux d'inflation qui etait tree modere (voire meme inexistant a cause de l'influence de la technologie sur le processus de production et la logistique). Or si ces prix ont augmente je peux imagine que l'Etat a travers la douane et les importateurs ont tire leur epingles du jeu ou de ces phenomenes de marche. J'encurage vivement nos decideurs a faire jouer les mecanismes de marche. C'est a dire connaitre ou identifier les acteurs et avoir tous les elements ou informations pertinentes qui contribuent aux mecanismes du marche. La douane, le service des impots et certains services qui collectent les statisques doivent avoir ces informations. Les importateurs font des declarations au niveau de la douane et les prix de ces denrees sont fixes sur le marche international. Ensuite la direction du commerce peut proceder a la verification de ces infos pour s'assurer que ceux qui importent ces denrees font une bonne declaration (une forme de validation et les conseillers economiques au niveau de nos ambassades peuvent aider). Ensuite le reste c'est une question de marge beneficiaire. L'autre partie de l'equation concerne les entreprises locales qui produisent ces denrees si elles peuvent le faire au meme prix que le marche international. Franchement si on avait des mecanismes de marche efficient avec une information parfaite il y a une forte probabilite d'une baisse des prix autrement certains vont en profiter (gaming the system). Il existe toujours des gagnants et de perdants (souvent les consommateurs) dans ce genre de systeme. Avec la technologie qui existe maintenant ce n'est pas difficile de d'organiser voire de modeliser les marches des denrees de premieres necessite et de faire en sorte que leur coefficient est tres faible au niveau du pouvoir d'achat ou revenu disponible. Je me demande si on connait ce coefficient c;est a dire la part du revenu disponible du senegalais moyen qui est consacree a l'achat de ces denrees.
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Signalier
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{comment_ads}Quantbusiness
En Février, 2022 (07:36 AM)Participer à la Discussion