En collaboration avec le ministère de l’Agriculture et de l’équipement rural, et le ministère de l’Environnement et du développement durable, le fonds International de de développement agricole (Fida), a organisé ce lundi un atelier régional sur le financement climatique dans le secteur de l’agriculture.
Les impacts du changement climatique continuent de susciter des inquiétudes du côté des Etats et des organisations internationales. Et c’est la raison pour laquelle, les pays de L’Afrique de l’Ouest ont demandé une enveloppe de 135 millions de dollars soit plus 8O milliards de FCFA pour mettre un terme à ce phénomène.
« Aujourd’hui, les impacts du changement climatique n’épargnent aucun secteur. Tous les secteurs sont touchés mais l’agriculture constitue un secteur particulier parce que selon les projections qui sont faites, surtout pour l’Afrique de l’Ouest, dans les décennies à venir, les changements climatiques risquent d’impacter considérablement ce secteur, au point de diminuer tout ce qui est rendement et productivité », a soutenu Dr Amadou Lamine Diagne, conseiller technique du ministre de l’Environnement et du développement durable.
Selon lui, c’est important pour nos pays, parce que l’agriculture a un poids important dans l’économie de nos Etats. Et si on prend l’exemple du Sénégal, plus de 54% des populations environ trouvent principalement leurs revenus à travers le secteur agricole. Alors si le changement climatique affecte ce secteur, il va affecter l’économie de manière générale. Et les gouvernants sont sensibles à l’impact des changements climatiques sur l’agriculture.
Cet atelier veut donner des éléments de réponse à cela, dit-il. « Ce que nous voulons, c’est mobiliser des financements parce que nous avons regroupé des acteurs étatiques, le Fida, mais également le secteur bancaire et un certain nombre de techniciens qui travaillent sur les aspects du climat, mais surtout nous avons avec nous certains mécanismes du climat dont le fonds vert du climat, le fonds d’adaptation, mais aussi le fonds mondial pour le climat. »
Ainsi, révèle-t-il, le Sénégal a été l’un des premiers pays à être accrédité au fonds d’adaptation avec le centre de suivi écologique. « Nous avons été aussi l’un des premier pays à être accrédité au fonds vert climat. Cet atelier ne bénéficie pas seulement au Sénégal, mais à tous les pays de l’Afrique de l’Ouest qui vont ensemble exprimer leurs besoins sur le mécanisme de financements », a-t-il précisé.
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