
C’est la délivrance pour la directrice du Fmi, Kristalina Georgieva. Cette dernière échappe à un départ forcé de la tête de l’institution. A l’issue de sa rencontre, lundi 11 octobre, le conseil d’administration a estimé que les allégations contre elle ne sont pas suffisantes pour asseoir sa culpabilité dans la falsification des données du rapport ‘’Doing business’’ pendant qu’elle était directrice de la Banque mondiale.
« Le conseil d’administration a estimé que les informations présentées au cours de son examen ne démontraient pas de manière concluante que la directrice générale a joué un rôle inapproprié concernant le rapport “Doing Business 2018” lorsqu’elle était directrice générale de la Banque mondiale », mentionne le communiqué final, de même que le compte twitter du Fmi.
Elle bénéficie ainsi de la confiance du Fmi, alors qu’elle était en pleine tournante et sa tête réclamée. « Après examen de l’ensemble des éléments de preuve présentés, le directoire réaffirme sa pleine confiance dans le leadership et la capacité de la directrice générale à continuer à s’acquitter efficacement de ses fonctions », renchérit le document, cité par le Point.
Kristalina Georgieva a toujours nié avoir manipulé les données du rapport Doing Business en faveur de la Chine dans un contexte où la Banque mondiale était en négociation avec Pékin, en 2018, pour l’augmentation de ses ressources.
3 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2021 (22:34 PM)Participer à la Discussion