Un bon début de l’exportation du Saba senegalensis (Maad) vers la France, l’Italie et les Etats-Unis. Des femmes sénégalaises ont réussi à fidéliser les clients dans les pays précités.
Les délices du Saba senegalensis (Maad, en wolof) se savourent au-delà des frontières du Sénégal. En France, en Italie, aux Etats-Unis, sont les pays de destination de ce fruit ou de ses dérivés issus de la valorisation. Les GP sont au cœur de cette exportation.
Le cas illustratif, c’est Mamido Dia qui a désormais des clients en France, Bordeaux, Rennes et Lyon. La dame s’appuie sur un groupe de GP très fiable qui a un maillage, un peu partout à travers le monde, pour livrer les commandes de « Maad » dans les pays du nord. Pour supporter le coût du fret, elle compile des demandes pour faire une livraison d’un coup. « Je regroupe les commandes. J’envoie un d’un coup, des commandes de mes clients basés à Rennes. Il en est de même pour ceux établis à Paris ou à Bordeaux. Lorsque les Gp quittent Dakar, ils mentionnent des dates, telle date Dakar-Rennes ou telle date Dakar-Lyon », explique Mamido Dia.
Après avoir reçu une commande, Mamido Dia s’arrange à remettre les fruits frais au Gp et aussi le coût du transport de la marchandise. « Une fois que le GP arrive dans une ville, celui qui a passé la commande, prend contact avec le convoyeur pour récupérer le colis », explique Mamido Dia.
Contrairement à ce que nous pouvons penser, il n’y a pas une différence fondamentale entre les prix de vente en Europe et ceux appliqués au Sénégal. Une bouteille d’un kilogramme est vendue à 5000 francs CFA, les 500 g à 2500 francs CFA. « D’ailleurs, c’est le même prix de vente à Dakar et partout dans le monde. J’investis pour avoir au moins 10% sur les gains ou 10% sur les pertes 10% », confie-t-elle.
La gestion des stocks et stratégie de vente
Pour ne pas avoir de rupture de stock, cette dernière n’attend pas les commandes spécifiques. « Je n’attends pas que tout soit fini pour ensuite en racheter. J’achète tout le temps. Je garde une grande quantité. J’ai aussi des clients à Dakar, comme des étudiants. Il y a quelques jours, j’ai livré 5 kilogrammes », affirme la dame. Elle utilise Facebook, WhatsApp, Instagram, la diffusion des vidéos pour vanter la qualité de ses produits et leurs bienfaits.
« Mes messages suscitent la curiosité. Beaucoup d’entre eux ont de l’eau à la bouche après quelques minutes de présentation », partage Mamido. En sus de cela, dit-elle, j’ai opté pour la personnalisation de chaque variété de pots en y collant des étiquettes « maad by Mia ». Elle n’est pas la seule exportatrice de ces fruits. Une nommée Khady, une enseignante à la retraite qui avait servi à l’école primaire de Liberté 5 écoule les produits transformés en Italie, France et aux Etats-Unis. Une bouteille d’un kilogramme est vendue à 10.000 francs CFA.
Sa particularité, c’est qu’elle parvient à obtenir le « maad », tout le temps même s’il est rare sur le marché et en dehors de sa saison de cueillette. Elle achète par cartons, soit à 40.000 francs CFA ou 75.000 francs CFA à des personnes qui sont simplement chargées de les mettre à sa disposition via des bateaux venant de la Casamance. « Lorsque je reçois les « maad », je les mets dans les congélateurs et dans les réfrigérateurs le temps de recevoir les commandes », dévoile l’enseignante de la retraite. Une nouvelle étape est franchie dans la valorisation des fruits du Saba senegalensis.
Les délices du Saba senegalensis (Maad, en wolof) se savourent au-delà des frontières du Sénégal. En France, en Italie, aux Etats-Unis, sont les pays de destination de ce fruit ou de ses dérivés issus de la valorisation. Les GP sont au cœur de cette exportation.
Le cas illustratif, c’est Mamido Dia qui a désormais des clients en France, Bordeaux, Rennes et Lyon. La dame s’appuie sur un groupe de GP très fiable qui a un maillage, un peu partout à travers le monde, pour livrer les commandes de « Maad » dans les pays du nord. Pour supporter le coût du fret, elle compile des demandes pour faire une livraison d’un coup. « Je regroupe les commandes. J’envoie un d’un coup, des commandes de mes clients basés à Rennes. Il en est de même pour ceux établis à Paris ou à Bordeaux. Lorsque les Gp quittent Dakar, ils mentionnent des dates, telle date Dakar-Rennes ou telle date Dakar-Lyon », explique Mamido Dia.
Après avoir reçu une commande, Mamido Dia s’arrange à remettre les fruits frais au Gp et aussi le coût du transport de la marchandise. « Une fois que le GP arrive dans une ville, celui qui a passé la commande, prend contact avec le convoyeur pour récupérer le colis », explique Mamido Dia.
Contrairement à ce que nous pouvons penser, il n’y a pas une différence fondamentale entre les prix de vente en Europe et ceux appliqués au Sénégal. Une bouteille d’un kilogramme est vendue à 5000 francs CFA, les 500 g à 2500 francs CFA. « D’ailleurs, c’est le même prix de vente à Dakar et partout dans le monde. J’investis pour avoir au moins 10% sur les gains ou 10% sur les pertes 10% », confie-t-elle.
La gestion des stocks et stratégie de vente
Pour ne pas avoir de rupture de stock, cette dernière n’attend pas les commandes spécifiques. « Je n’attends pas que tout soit fini pour ensuite en racheter. J’achète tout le temps. Je garde une grande quantité. J’ai aussi des clients à Dakar, comme des étudiants. Il y a quelques jours, j’ai livré 5 kilogrammes », affirme la dame. Elle utilise Facebook, WhatsApp, Instagram, la diffusion des vidéos pour vanter la qualité de ses produits et leurs bienfaits.
« Mes messages suscitent la curiosité. Beaucoup d’entre eux ont de l’eau à la bouche après quelques minutes de présentation », partage Mamido. En sus de cela, dit-elle, j’ai opté pour la personnalisation de chaque variété de pots en y collant des étiquettes « maad by Mia ». Elle n’est pas la seule exportatrice de ces fruits. Une nommée Khady, une enseignante à la retraite qui avait servi à l’école primaire de Liberté 5 écoule les produits transformés en Italie, France et aux Etats-Unis. Une bouteille d’un kilogramme est vendue à 10.000 francs CFA.
Sa particularité, c’est qu’elle parvient à obtenir le « maad », tout le temps même s’il est rare sur le marché et en dehors de sa saison de cueillette. Elle achète par cartons, soit à 40.000 francs CFA ou 75.000 francs CFA à des personnes qui sont simplement chargées de les mettre à sa disposition via des bateaux venant de la Casamance. « Lorsque je reçois les « maad », je les mets dans les congélateurs et dans les réfrigérateurs le temps de recevoir les commandes », dévoile l’enseignante de la retraite. Une nouvelle étape est franchie dans la valorisation des fruits du Saba senegalensis.
10 Commentaires
Reply_author
En Juin, 2022 (12:00 PM)Pfuuufff
En Juin, 2022 (11:55 AM)on nous casses les couilles partout ou l'on passe . C'est quoi le problem ?
Omar
En Juin, 2022 (13:05 PM)La prochaine fois, utilisez son nom en français comme vous publiez en francais. Ça s'appelle " Liane" en français. Retournez à l'école
Aycha La Lockseuse
En Juin, 2022 (16:27 PM)Stop
En Juin, 2022 (17:08 PM)Pour Marssé Lokaal Donng
En Juin, 2022 (17:05 PM)boolèn sagganéé ba "borom beut you sèwyi" tèksi sèèn loxo... waxoumala maad, waayé toll sax dotoolèn kofi guissati!!!
maala wax-lii
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