Le prix du baril d’huile qui était à 130 000 FCfa oscille désormais entre 147 000 FCfa et 150 000 FCfa. Cette hausse survenue sur l’huile va encore peser sur la vie des « goorgoorlu » qui n’ont pas encore fini de consommer leur surprise..
Vendu récemment à 750 FCfa, le litre d’huile va sans doute passer à 850 FCfa. En banlieue, les boutiquiers qui ont épuisé leur stock d’huile ont été surpris par le nouveau prix évoqué par leurs fournisseurs. Dans certains cas, le baril peut coûter 147 000 FCfa comme l’a confirmé Mor Dia, vendeur, propriétaire de plusieurs boutiques dans la zone de Thiaroye. « J’ai acheté à ce prix hier En payant le transport à 1000 FCfa, cela revient à 148 000 FCfa . Mais j’avoue que j’ai été surpris. La dernière fois, j’ai payé le baril à 130 000 FCfa environ avec les frais de transport », avoue le boutiquier. Par ailleurs, Mamadou Bâ dont la Boutique est le lieu de ravitaillement de tout un quartier dans la zone de Lansar a constaté que le baril lui est revenu à environ 150 000 FCfa. « Les femmes sont surprises en apprenant que le prix a flambé sans l’avoir prévu. Il y a beaucoup d’entre elles qui revendiquent de la monnaie après coup », explique-t-il.
Selon une dame âgée d’une quarantaine d’années, maîtresse de maison et mère de plusieurs enfants, cette nouvelle hausse sur le prix de l’huile est un mauvais présage pour les ménages. Elle est persuadée que la même chose sera appliquée à un autre bien de consommation d’ici à peu de temps. « Nous avons dit au Vieux, Doli nu, eh bien, il va en rajouter ! Seulement prions Dieu de nous fortifier financièrement », dit-elle, le sourire aux lèvres. Une autre pense que les pauvres vont pâtir de cette situation de flambée des prix. De son point de vue, l’huile deviendra une denrée rare que nombre de foyers ne pourront plus se procurer suffisamment pour faire certains repas qui exigent une grande quantité d’huile. Cependant, souligne une autre dame du quartier, ceux d’entre les boutiquiers qui n’ont pas encore épuisé leur stock précédent doivent continuer à vendre au prix d’avant la hausse. Ils ne devront l’appliquer que s’ils se sont ravitaillés avec les nouveaux prix, suggère-t-elle.
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