Les Chefs de l’Etat de gouvernement de la Cedeao ont approuvé l’accord de partenariat économique (APE) avec l’UE, depuis le sommet extraordinaire à Accra, le 10 juillet dernier. Ainsi, les deux (2) parties s’acheminent directement vers la signature et la mise en œuvre de l’accord.
Depuis
lors, des voix se sont élevées un peu partout pour dénoncer cette option des
chefs d’Etats, alors que les négociations ont duré plus d’une décennie.
Au
Sénégal, c’est le collectif « Non aux APE » qui est monté hier au créneau, pour
s’opposer à une probable signature de notre pays. Ce collectif veut peser de
tout son poids pour convaincre les autorités sénégalaises à ne pas adopter
l’accord.
En
conférence de presse hier, au WARC, le collectif a qualifié les APE « d’accord
pour le partage de l’Afrique par les européens ».
Selon,
Demba Makalou, un de ses membres, la signature de l’APE signifie «une faillite
de nos entreprises », ce qui aura comme conséquence «la mort programmée de
notre tissu industriel ».
Le
collectif regroupe des acteurs de la société civile, des agriculteurs des
femmes transformatrices... Ces dernières ont été représentées par leur
présidente Marianne Mbodj. Selon elle, si le Sénégal signe les APE, les
industries de transformation naissantes » vont être détruites.
Pis,
souligne-t-elle, les « flux migratoires » vont reprendre de plus belle et les
conditions de vie et d’existence des populations vont s’aggraver.
Pour
cela, elle exprime la « forte opposition » des femmes transformatrices à la
mise en œuvre de cet accord et appelle les parlementaires à ne pas le ratifier.
L’Afrique
n’a jamais fait le poids devant l’Europe, a rappelé Jean Marie Goudiaby, qui se
veut nouveau type de paysan ».
Texte
: Enquête
2 Commentaires
Abdou Fall
En Juillet, 2014 (15:52 PM)African
En Juillet, 2014 (20:11 PM)NON AUX APE.
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