Pour protéger son pays de la malédiction du pétrole, le Président Macky Sall mise sur la bénédiction des experts avant toute exploitation de la ressource. Elles devront donc ronger leurs freins, les compagnies qui espéraient pouvoir très vite mettre sur le marché le premier baril « Made in Sénégal ».
Macky Sall jure ne pas être pressé. Sur le terrain gluant et glissant du pétrole, il déclare chercher d’abord de bons appuis avant de prendre une direction et d’imposer une cadence. « Malgré tout le bruit, le Sénégal n’a pas encore décidé d’exploiter (son pétrole). Nous devons nous entourer de toutes les garanties avant d’engager quelque politique que ce soit », a tempéré le chef de l’État hier, jeudi 22 décembre, lors de son passage à l’Institut français du pétrole et des énergies nouvelles (Ifpen), dernière étape de sa visite d’État de quatre jours en France.
Sans doute guidé par cette prudence et animé du besoin de comprendre la matière, le chef de l’État a suivi, pendant près d’une heure, les exposés de différents spécialistes de l’industrie des hydrocarbures mondiale. Il était tout ouïe. Au fil des interventions, il ne cessait d’opiner de la tête, de multiplier les « absolument », en tirant sur la première syllabe, et de prendre des notes.
L’étape de l’Ifpen avait certes une grande portée affective. Le chef de l’État y a suivi une partie de ses études. Un de ses anciens professeurs, « très jeune à l’époque », était dans la salle. Il n’a pas beaucoup changé sauf que, remarque son ancien élève devenu président de la République, il a maintenant une petite barbe et des cheveux blancs.
Autre symbole fort : était également présente, la personne qui a payé ses études dans cet établissement qui s’appelait à ce moment-là Institut français du pétrole (Ifp). Il s’agit d’Ousmane Ndiaye, qui était à l’époque directeur général de Petrosen et que le président de la République vient d’installer à la tête du Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (Cos-Petrogaz).
« Qu’allons-nous faire ? »
Malgré tout, le passage du chef de l’État à l’Ifpen était une occasion de parler affaires. Comme pour une séance d’audition de candidats à un concours, différents dirigeants de multinationales du secteur des hydrocarbures ont défilé devant Macky Sall pour proposer leurs services. Insistant sur leurs références internationales et leurs expériences en Afrique.
L’ancienne école du président sénégalais n’a pas été en reste. Son président actuel : « Le groupe Ifpen sera très heureux de contribuer au développement de votre industrie des hydrocarbures et met à la disposition du Sénégal son expertise, ses technologies, sa capacité de formation, en particulier dans le cadre de la création de l’Institut national du pétrole de et du gaz du Sénégal. »
Le chef de l’État n’en demandait pas moins. Il dit : « Nos pays ont besoin, dans cette phase initiale de découverte, d’être conseillés au-delà de ce qu’ils faisaient, au-delà des pouvoirs régaliens des ministères. Au niveau global et stratégique, qu’allons-nous faire dans ce nouvel environnement ? »
Macky Sall ajoute : « Nous allons recevoir plusieurs rapports de ces compagnies qui disposent de méga compétences, de cabinets d’avocats ; il nous faut des compétences, il nous faut de l’expertise. Donc dans la planification, nous avons besoin d’un cadre de réflexion qui va s’appuyer sur une expertise. Il faut, justement, analyser ce que les compagnies vont nous donner en retour pour voir si les données sont exactes et quels mécanismes privilégier pour exploiter nos ressources, etc. ».
Dans ce sens, le Sénégal pourra peut-être à l’avenir compter sur Aline Fatou Dango Tamba, la seule étudiante sénégalaise de l’Ifpen en ce moment. Elle était la coqueluche des autorités sénégalaises lors de la visite de Macky Sall dans son établissement.
Le président sénégalais, en prenant place dans la salle, lui a fait un petit coucou avec un grand sourire. Le ministre de l’Énergie, Thierno Alassane Sall, était aux petits soins, multipliant les petites attentions. Le président du Conseil d’administration de la Société africaine de raffinage (Sar), Serigne Mboup, invitait les journalistes à l’interroger. Un exercice auquel s’est pliée volontiers la demoiselle. Ingénieur en herbe. Une mine pour le Sénégal. La future présidente de la République ?
54 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2016 (10:23 AM)Anonyme
En Décembre, 2016 (10:35 AM)tu es vraiment pathétique
comment un être humain peut penser aussi bas?
Mansawali Sénégal Sunugal 2016
En Décembre, 2016 (10:40 AM)NOUS AU PRESIDIUM DE MANSAWALI WALIMANSA NOUS NE
PARLONS PAS DE NOTRE PÉTROLE NATIONAL EN TERMES
DE MALÉDICTION MAIS BIEN TERME DE PETRO DREAM TEAM
Anonyme
En Décembre, 2016 (10:46 AM)Xeme
En Décembre, 2016 (10:50 AM)L'observateur
En Décembre, 2016 (10:51 AM)Chroniqueur
En Décembre, 2016 (10:55 AM)Issa
En Décembre, 2016 (11:02 AM)Anonyme
En Décembre, 2016 (11:10 AM)Anonyme
En Décembre, 2016 (11:11 AM)Macky Korr Mareme Faye
En Décembre, 2016 (11:12 AM)Macky sounou President moo ko yorr
Macky korr Première djéeke moo ko yorr
Macky chéri Mareme Haafissou Alkhourane moo ko yorr
Mareme Yayou Amadou Macky Sall
Mareme Faye Birame
Birame Penda Wagane
Dougou Dougou Wagane
Wagane Coumba Sandiane
Macky Sall Ngaari gorko torodo
Avec Macky pour un Sénégal émergent et membre de l'OPEP
Anonyme
En Décembre, 2016 (11:15 AM)Mbélélé Thiow La
En Décembre, 2016 (11:24 AM)Patriote
En Décembre, 2016 (11:26 AM)Patriote
En Décembre, 2016 (11:28 AM)Anonyme
En Décembre, 2016 (11:33 AM)Anonyme
En Décembre, 2016 (11:40 AM)Monsieur le Président vous n'inspirez pas le respect!!!
Patriote
En Décembre, 2016 (11:53 AM)Patriote
En Décembre, 2016 (11:55 AM)Histoire
En Décembre, 2016 (11:58 AM)Anonyme
En Décembre, 2016 (12:04 PM)Mansour
En Décembre, 2016 (12:08 PM)Histoire
En Décembre, 2016 (12:08 PM)Patriote
En Décembre, 2016 (12:09 PM)Jusqu'ici, aucun citoyen ne sait le mode de gestion et la destinée des fonds qui proviennent de l'exploitation de l'or et du marbre de Kédougou. Voilà des formes de gestion nébuleuse qui créent souvent des polémiques au niveau des milieux intellectuels et de la place publique. A quelle fin est utilisée l'argent provenant de l'exploitation de l'or, qui sait?
Anonyme
En Décembre, 2016 (12:09 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (12:12 PM)Chroniqueur
En Décembre, 2016 (12:23 PM)Donc tu penses que les revenus générer par ses ressources serviront à améliorer les conditions matérielles d'existence des citoyens ??? Qu'est ce que le sénégalais lambda en a à foutre (conditions matérielles d'existence) dit moi !!! La ménagère veux remplir son panier de denrées alimentaires et non pas par des briques; le père de famille cherche le pain pour nourrir sa famille et à être devant une Rangerover, et le diplômé cherche du travail pour subvenir à se besoins existentiels et non matériels. Tu es vraiment bête toi.
Et concernant le mode de gestion et la destinée des fonds de l'or de Kédougou, ça faut le demander à Karim Wade et je pense que tu sais ou le trouver vue que vous êtes dans le même pays. Et arrête de passer pour un ignorant car tu sais très bien à quelle fin à été destiné l'argent de l'or de Sabadola !!! N'est ce pas cet argent qui te paye et entretienne des sites poubelles ??? Faux type
Anonyme
En Décembre, 2016 (12:47 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (12:52 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (12:58 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (13:03 PM)Big Deal
En Décembre, 2016 (13:21 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (13:52 PM)Suggestion
En Décembre, 2016 (14:17 PM)Avec le même salaire qu'ils ont actuellement dans leur pays d'accueil.
Et les mettre sous la tutelle de ce monsieur ousmane ndiaye.
Anonyme
En Décembre, 2016 (14:37 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (14:49 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (14:58 PM)EXTRAIT SOURATE AL-JUMU'A
https://www.youtube.com/watch?v=8L7hUiA3wWo
Anonyme
En Décembre, 2016 (15:04 PM)EXTRAIT SOURATE AL-JUMU'A
youtube.com/watch?v=8L7hUiA3wWo
Anonyme
En Décembre, 2016 (15:05 PM)Mbeurdoff
En Décembre, 2016 (15:24 PM)Réveil
En Décembre, 2016 (16:08 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (16:12 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (16:12 PM)Réveil
En Décembre, 2016 (16:15 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (16:33 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (18:07 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (18:08 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (18:46 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (21:42 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (23:18 PM)et le train qui existe deja, ou en est-il? qu'est-il advenu du dakar bamako express? a-t-on construit plus de gares afin de permettre une plus grande mobilite des populations? que devient la gare centrale? vous etes des amateurs malintentionnes, sinon, le poumon de l'afrique de l'ouest aurait ete dakar...mais le fonde vous a meme allourdi le systeme cerebral, vous ne reflichissez plud.
Eh puis, les autoroutes qui ont ete construites, elles servent a quoi? n'aurait-il as ete plus judicieux de renforcer les routes existentes, a defaut de les elargir, afin d'avoir un lus large traffic de biens et de personnes?
que va servir un troncon a peine de 60 kms a grande vitesse? a quel prix unitaire? pour quelle duree? croyez-vous qu'un peuple qui n'a meme pas de quoi se payer un abonnement mensuel pour le bus, va pouvoir payer le ticket de ter, et en prendre soin ? il ya des choses il faut y aller avec esprit. combien de personnes ont un salaire decent de 100.000 fcfa? faut redescendre sur terre. meme pas fichu de maintenir le peu d'infrastructures leguees par le colon, vous vous lancez dans des aventures betes...commencez a rajouter quelques voies et relier vos differentes villes avec un reseau a lheure et vous ameliorez la mobilite regionale et sortir de la crise..mais a ce stade, vous enfoncez votre peuple qui n'a rien demande
Weuz
En Décembre, 2016 (01:47 AM)En effet,
1- le président dispose d’énorme pouvoir trop favorable aux étrangers
2- L'administration, les collectivités et institutions du pays sont boulimiques et ont parfois 80?% de charges de fonctionnement. Notez l'assemblée nationale qui va augmenter 10 députés. Ils vivent sur notre dos.
3- Les partis politiques, en majorité, sont des yobaléma vivant de substituts du pouvoir.
4- le président a noté des insuffisances en matière d'experts nationaux et veut un institut.
5- Il y a de réelles menaces avec toutes ces polémiques autour de la famille du président.
Pour sauvegarder ces ressources, il est donc plus sage d'attendre 10 ans, le temps de faire des réformes en profondeurs. Comme dit ouolof « yakamti yakoulé ».
Jules Ndiaye
En Décembre, 2016 (07:40 AM)Anonyme
En Décembre, 2016 (11:44 AM)Anonyme
En Décembre, 2016 (22:09 PM)Participer à la Discussion