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Economie

Le gouvernement reconnaît des difficultés budgétaires

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Le gouvernement reconnaît des difficultés budgétaires

Au Sénégal, le gouvernement a reconnu qu’il fait face à des difficultés budgétaires. Malgré une croissance supérieure à 6% depuis 2014, la hausse des prix des produits pétroliers à plombé le budget. Ces difficultés budgétaires, à l’origine de problèmes, par exemple, pour payer les fournisseurs ou pour faire avancer les projets, difficultés qui étaient pointées du doigt par l’opposition depuis des mois, étaient niées par les autorités qui les ont, donc, finalement reconnues.

C’est visiblement sous l’impulsion de Louise Cord que l’Etat a décidé d’admettre ces difficultés budgétaires. Lors d’une réunion publique mardi, la directrice des opérations de la Banque mondiale a parlé « d’une situation particulièrement tendue ». Une alerte évoquée récemment aussi par le Fonds mondial international.

« Le Sénégal ne peut absolument rien »

Après avoir nié ces difficultés depuis des mois, le ministre des finances Amadou Ba les a donc finalement expliquées : « L’environnement international change. Si le prix du pétrole est aujourd’hui à prêt de 80 dollars, le Sénégal ne peut absolument rien. Si le dollar s’est apprécié, le Sénégal n’y peut absolument rien ».

A cette hausse des cours mondiaux des produits pétroliers, se greffe la volonté politique du président Macky Sall de ne pas affecter les foyers les plus défavorisés a expliqué le ministre Amadou Ba : « Répercuter les éléments sur le prix, c’est augmenter au moins le prix du carburant de 110 à 125 francs CFA dans les conditions actuelles. Ou bien l’on décide de répercuter tout sur le prix ou l’on bloque les prix comme l’a souhaité et comme l’a voulu le président de la République. Cela entraine des tensions qui vont être corrigées au fur et à mesure que nous avancerons dans l’année 2019 ».

Au plus serré

Malgré une croissance constante à plus de 6% depuis 2014, l’Etat doit donc gérer au plus serré. Une situation complexe que l’opposition va sans aucun doute exploiter à trois mois de l’élection présidentielle.



18 Commentaires

  1. Auteur

    Niit

    En Novembre, 2018 (05:37 AM)
    Mais journaliste tu as fait que copié.

    La FRI.
  2. Auteur

    Niit

    En Novembre, 2018 (05:40 AM)
    Macky est un grand chef d'état. Laissons le travailler. Il sortira le Sénégal de sa misère économique. Il a toutes les capacités de le faire.
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (05:51 AM)
    Oh oh OH ! On voulait faire du bling bling avant les élections pour montrer " les grandes réalisations " du Président ? Là on dirait qu´on a trop tiré sur la bourse ! Pour de sérieux gestionnaires on se fait du souci avec cette équipe !
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    Auteur

    Alibaba

    En Novembre, 2018 (06:41 AM)
    Et finalement Sonko avait raison.



    Il s'agit d'une croissance non inclusive, il suffit que le baril du pétrole augmente, ou une mauvaise pluviométrie que l'on ne perde un ou deux points de croissance.

    Et 80% de ce taux est soutenue par le secteur tertiaire dont tous les acteurs sont des entreprises étrangères.



    Finalement il reste au Sénégal que 20% des 4 taux de croissance (6 diminue de 2).

    Cela revient a un taux réel de 0.8% au Sénégal.



    C'est la vision de Macky Sall et son Plan émergent.





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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (07:13 AM)
    Bah oui Sonko et des économistes comme Abdourahmane Diouf M.L. Diallo l'avaient déjà annoncés.

    Voilà ce que ça donne quand on a un régime de bras

    cassé emoshoot:
    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (07:42 AM)
    Arrêtez de vous cacher derrière la hausse du prix de pétrole pour expliquer vos déboires .

    Où sont donc passés les 1200 Mds d euro-bonds qui vous faisaient jubiler ? Qu avez vous fait des 4000 Mds reçus de BP-COSMOS ?
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    Auteur

    D.

    En Novembre, 2018 (08:13 AM)
    En réalité, l'opposition est déçue se retrouvant sans matière. Macky SALL leur a "coupé l'herbe sous le pied". Ils auraient préféré qu'il augmente le prix de l'essence et de l'électricité, qu'il laisse les bacheliers en rade, qu'il ne donne pas satisfaction aux revendications des enseignants ………..etc. pour pouvoir le lui reprocher pendant la campagne électorale.

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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (08:20 AM)
    Honorable Député MLD l'a tjrs dit et au lieu d'apporter des solutions concrete l'Etat a préféré verse dans le dénie et la calomnie. aujourdhui ils sont oblige d'admettre.

    Merci Mamadou Lamine DIALLO, le meilleur économiste de l'Afrique
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (08:51 AM)
    C'est normal :avec prés de 80 ministres, 1 Haut Conseil à plus de 6 millliards, 1 CESE à plus de 6 milliards et une présidence à 88 milliards sans compter le reste, même 1 pays développé aurait son budget tendu. Il y a des choix à faire : servir tous les copains et être fauché, ou assurer la dépense quotidienne des sénégalais et avancer.
    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (10:00 AM)
    le baril est seulement à 65 dollars loin des 140 dollars de 2012 le jour ou nous atteignons 100 dollars avec ce régime personne ne mangera dans ce pays ça je vous l'assure. Où est passé toute la mane financière qu'ils ont gagné de 2014 à juin 2018 ou le baril fleurait les 30 dollars? aujourd'hui on est seulement à 65 dollars et ils crient. C'est une bades d'incompétents de menteurs qui dirigent le pays. Avec un 2eme mandat ils mettront le pays à terre.
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    Auteur

    Thiey

    En Novembre, 2018 (10:17 AM)
    Ce ministre vient de commettre une faute politique grave. Comment peut-il confirmer, en tant que ministre des finances, haut et fort les tensions budgétaires d'un état ? Avec cette information sensible il vient de livrer le Sénégal "pieds et poings" lié à tous les "vautours" de la finance (BM, FMI, Marchés financiers) qui eux savent lire entre les lignes quelque soient les arguments avancés pour justifier la situation. ils vont se dirent que malgré les taux de croissance affichés (6% environ), la vérité est ailleurs et que ces tensions sont peut-être d'une ampleur plus grande encore, et ils n'hésiteront pas à "couper" le robinet des prêts ou pire à "spéculer" sur le Sénégal avec comme possible conséquence monstrueuse des taux d'intérêt usuriers. c'est pas aux économistes et financiers que je vais apprendre que l'information "fait le marché". c'est pour rien que le délit d'initié (disposer d'informations qui pourraient les avantager lors de transactions financières) est puni par la loi. Cela vient de démontrer encore une fois que sous nos tropiques, les Ministres nommés souvent par copinage, ne sont pas à la hauteur des attentes. Quand on est ministre, on est avant tout un homme d'état avec tout ce que cela implique comme conséquence. Il faut en toute circonstance savoir garder son sang froid et ne pas céder à la pression fut-elle de la BM ou du FMI ou ..... Amadou Bâ a céder. je cite le texte : "sous l’impulsion de Louise Cord que l’Etat a décidé d’admettre ces difficultés budgétaire". Si le ministre n'avait rien dit, ça resterait toujours dans le domaine de la supputation sans preuve. Mais avec "cet aveu", non seulement ça ne règle pas le problème des tensions budgétaires, mais plus aucun créancier ne fera confiance au Sénégal, qui en aura pourtant grandement besoin pour fiancer son PSE. j'espère de tout cœur me tromper, mais le mal semble fait.
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (11:01 AM)
    Subvention des produits pétroliers, c'est pas sérieux. Le prix du carburant n'a pas baissé quand le baril était à 30 dollars alors que le prix d'avant était autour de 100 dollars, maintenant que le prix du baril est à 65 dollars on nous parle de subvention, c'est à mourir de rire. D'autre part le prix du carburant est constitué à près de 80% de taxes, en fait quand on augmente le prix du carburant les revenus tirés des taxes augmentent, ce que devrait dire le ministre c'est que les revenus tirés des taxes auraient augmenté si on avait augmenté le prix du carburant comme en France.

    Le prix de l'essence en Cote d'ivoire au litre est entre 60 et 100 Francs moins cher que le Sénégal, au Sénégal depuis 2016 on a pas connu de baisse
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (11:10 AM)
    Juillet 2008: baril est exactement à 147 us dollars. Un record mais il y avait des talents au MEF. Ils ont tout gère dans la discrétion. Personne n'est mort pour ça
    Auteur

    Le Témoin

    En Novembre, 2018 (11:24 AM)
    Quand une organisation basée sur l’iniquité et l'injustice amorce sa chute, les signes précurseurs se déclenchent à travers tous les pans du tissus social. Les immolations au feu commencent, les meurtres sordides s'en suivent, les naufrages se multiplient, les familles assistent hébétées aux horreurs quotidiennes.

    Au plan économique, le chômage devient endémique, la menace de famine pointe son nez dans les zones excentrées et délaissées, les taux de croissance brandi comme argument imparables de bonne gestion fondent comme neige au soleil.



    Au plan politique tous les pals mirifiques et mensongers effilochent face à la réalité des faits. Les leaders qui feignaient l'assurance bafouillent et s’entremêlent les jambes. Et tout ce qui leur reste comme alternative pour sauver leur peau, est de mettre le feu à feu et à sang pour se préserver.

    Macky SALL n'a pas su tirer les bonnes leçons des erreurs de son mentor et alors, c'en est fait de lui! Il en payera le prix. .
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (11:25 AM)
    je ne connais pas de gouvernement qui n'a jamais rencontré ce genre de dificulté , tout depend du degré du disfonctionnement ,Abdoulaye Wade a son depart a failli nous plonger dans un tel gouffre c'est la France qui est venue au secours ,elle n'a pas degagé .
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    Auteur

    Le Témoin

    En Novembre, 2018 (12:05 PM)
    le fait d'expliquer ses errements par l'argument éculé consistant à dire que je ne suis pas le seul ans ce cas, les autres ont connu çà est pitoyable. En politique les fautes graves se payent par le jet de l'éponge.

    Et puisque, c'est tout ce qui reste comme justificatif pour Macky et ses thuriféraires, qu'ils aient l’honnêteté de rendre les rennes du pouvoir à ceux qui sont capables de sortir ce pas des griffes des forces maçonniques qui l'ont pris en otage.

    Voici un dirigeant qui a réussi le tour de force d'annihiler le capital de sympathie que lui vouaient la CEDEOA, l'ONU et tous les hommes de bonne volonté apolitiques comme moi qui croyaient en son étoile. Mais les forces claniques sont passées par là, pour transformer un jeune cadre issu de l'école sénégalaise en un pantin désarticulé qui pédale dans la choucroute, le pied alourdit par le poids de sa famille boulimique.
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    Auteur

    Le Témoin

    En Novembre, 2018 (12:37 PM)
    LES TROIS ERREURS DE MACKY SALL

    les tros erreurs commises par Macky qu'aucun sénégalais conscient ne lui pardonnera sont les suivantes:

    1 S'être acoquiné avec des dinosaures qui ont mangé dans tous les râteliers,. De vieiles personnes qui auraient du prendre leur retraite et consacrer le reste du temps qui leur es imparti à demander pardon a Dieu pour tout le mal qu'ils ont fait.

    2 Avoir récupéré tous les contempteurs de Ablaye WADE COMME LATIF COULIBALY, JULES DIOP et tutti quanti, dont les attaques acerbes se sont tues sous les délices du pouvoir.

    3 Avoir tenté quelques enfants perdus issus de la postérité maraboutique et quelques leaders d'opinion de la société civile qui n'ont pas pu résister à la sirène du pouvoir.

    Et enfin de n'avoir pas assez de force de caractère pour faire face à la pression familiale qui passe toujours par une manipulation intense des griots toucouleur.

    Toute cette bande de nouveaux riches a été rejoints par les courtisans qui n'ont d'autres professions que la politique alimentaire, prompts à retourner leur veste, toute honte bue, sans tenir compte de leur avenir ni de la réputation du nom qu'ils portent indignement. Chacun se reconnaitra.

    Ce sont ces erreurs que les sénégalais n'avaleront pas, je ne parlent pas des moutons de Panurge tellement b^te qu'il est aisé de les manipuler avec quelques friandises.

    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (16:31 PM)
    Que l’état arrête de nous casser les oreilles avec la hausse des prix du pétrole comme les raisons de ses difficultés budgétaires. L’état à hurlé sur tous les toits que nous étions des producteurs de pétrole et a même créé un “Ministère du Pétrole”, donc si les prix du pétrole flambent, tu devrais danser au lieu de déverser des excuses bidons. C’est ce qui montre que 10% de tes hydrocarbures ne servent à rien. Ces hydrocarbures appartiennent maintenant à la France si l’on regarde la primauté de la substance sur la forme ou “substance over form”!
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