Les services financiers au Sénégal ont connu une progression de 18% au 3ème trimestre 2012 comparé au 2ème trimestre 2012, a appris samedi APA auprès de la Direction des la prévision et des études économiques (DPEE) basée à Dakar.
Cette évolution positive est liée, selon la DPEE, au renforcement du crédit intérieur. « En glissement annuel et en moyenne sur les neuf premiers mois, des hausses respectives de 21,2% et de 10,2% sont enregistrées », note la DPEE.
Concernant l'activité au niveau des services d'hébergement et de restauration, elle subit les effets de la basse saison avec une contraction de 3,4% en variation trimestrielle.
De même, en glissement annuel et en moyenne sur les neuf premiers mois de l'année 2012, des replis sont observés concernant ces services, reflétés par la diminution continue du nombre de touristes du fait des nombreuses contraintes, selon les professionnels du secteur (cherté de la destination Sénégal, insécurité, etc.) et d'une période de haute saison particulièrement affectée par les tensions politiques pré-électorales.
S'agissant de l'activité des services immobiliers, la DPEE signale qu'elle a enregistré une hausse de 2% sur la période en revue.
En glissement annuel et en moyenne sur les neuf premiers mois de 2012 par rapport à 2011, des hausses respectives de 3,5% et 3,4% sont notées.
2 Commentaires
Ly Abson
En Décembre, 2012 (00:18 AM)Au delà des progressions économiques d'ordre sectoriels dans l'octroi de crédit, nous devons également regarder comment notre pays pourra atteindre une croissance durable d'ordre de 8 à 10% par an et profitable à la population. Parmi les secteurs à assainir et à moderniser, il y a l'agriculture qui englobe d'énormes perspectives, ceci passera par une conscientisation de notre jeunesse, avec une agriculture moderne accompagnée d'outils adaptés à une exploitation semi-industrielle. Tout cela coûtent chers bien sûr, mais pour ceux ont qui la volonté d'entreprendre et qui ont le goût de produire les fruits de la terre devront être accompagnés par les autorités en mettant en place un partenariat gagnant-gagnant avec des plans de financement (x% apporté par l'entrepreneur, x% de subvention et x% de prêt accordé par un établissement financier, dont 50% garantie par l'Etat et l'autre moitié sera caution de l'entrepreneur). Cet exemple comme tant d'autres permettra de responsabiliser, d'encourager et de réveiller enfin notre capacité à nous s'auto suffir en aliments de base. Nous devons réveiller notre génie sénégalais pour remettre les clés de notre développement à cette jeunesse qui ne demande que l'on lui accorde une chance pour nous sortir de notre dépendance externe. Le Brésil l'a prouvé et nous aussi nous pourrons et nous devrons le faire.
Ly
En Décembre, 2012 (14:25 PM)Participer à la Discussion