La baisse de 57 Cfa (15 en août et 42 en septembre) enregistrée sur le prix du litre de gaz oil, ne sera pas répercutée sur le coût du transport en commun pour le moment. C’est ce qu’a laissé entendre le ministre de l’Information interrogé sur le maintien du prix du transport en commun, malgré la baisse du coût du litre de gaz oil à la pompe. Selon le ministre, compte tenu des prévisions au niveau international, cette baisse ne peut n’être que passagère. La décision a été prise au niveau du gouvernement de la répercuter intégralement au niveau de la pompe et des petites et moyennes entreprises, « mais nous ne pouvons pas imposer au transporteur de le répercuter immédiatement si l’on sait qu’ils avaient fait beaucoup d’efforts quand le prix était à des niveaux pratiquement inaccessibles », a affirmé Abdoul Aziz Sow.
Et le ministre de poursuivre : « Il faut qu’on laisse courir pendant un temps. Si cette tendance baissière se confirme, des décisions seront prises dans ce sens. Rien n’exclut qu’au mois d’octobre, comme certains le voient, on se retrouve avec une autre hausse ».
Le gouvernement semble adopter la prudence sur cette question. « Pour le moment, nous ne faisons pas de péréquations positives pour ce qui est du prix à la pompe ni pour ce qui est du prix du carburant au niveau des consommateurs, mais il faut quand même être extrêmement vigilant. Et éviter de jouer au yo yo sur le prix des transports notamment », indique Abdou Aziz Sow.
Dans la même foulée, Abdoulaye Guèye, secrétaire permanent par intérim du comité national des hydrocarbures, souligne que le tarif du transport obéit à une formule qui concerne à la fois le cours du carburant et celui d’autres intrants comme les pièces détachées. « Ça fait l’objet d’une évaluation. La répercussion n’est pas donc automatique », explique-t-il.
0 Commentaires
Participer à la Discussion