La croissance économique du Sénégal a pris un sacré coup, en 2020, avec le coronavirus. Elle n’a pas, non plus, échappé aux conséquences de la crise russo-ukrainienne. Pour autant, le pays assure une hausse des projections économiques nationales. Ceci, avec une croissance à deux chiffres.
C’est ce qui ressort du document relatif au projet de loi de finances pour l’année 2023. «Globalement, le taux de croissance du PIB est projeté à 10,1 % en 2023, contre une prévision de 4,8 % en 2022. Cette croissance serait entièrement tirée par le secondaire (+22,4 %) et, dans une moindre mesure, par les secteurs primaire (+4,9 %) et tertiaire (+6,7 %). Le projet de loi de finances pour l’année 2023 (PLF 2023) est ainsi élaboré dans un contexte particulier où le Sénégal, à l’instar des autres pays du Nord comme du Sud, doit faire face, simultanément, à pas moins de quatre crises : sanitaire, climatique, économique et énergétique», indique-t-on.
Ces crises, ajoute-t-on, sont autant de défis pour l’État, dont le rôle de protection des citoyens est sollicité à un niveau inédit. Le présent budget matérialise la manière dont l’État, à travers la collecte et l’allocation des ressources, s’emploiera à relever ces défis aux fins d’apporter des réponses aux urgences sociales.
Ainsi, pour les gouvernants, l’année 2023 devrait inscrire le Sénégal dans une nouvelle ère de pays producteur de pétrole et de gaz.
Toutefois, soulignent-ils, l’économie nationale fait face à des défis majeurs liés à la conjoncture internationale défavorable et, au plan interne, à la flambée des prix des produits alimentaires. «L’activité économique au titre de l’année 2023 devrait se consolider à la faveur des effets attendus des différentes mesures de soutien à l’économie, dans le cadre de la mise en œuvre effective des projets prioritaires structurants inscrits dans le cadre du Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A), notamment dans les domaines agricole et pharmaceutique», promettent-ils.
En sus, la mise en œuvre des réformes de troisième génération inscrites dans le Programme de réformes de l’environnement des affaires et de la compétitivité (PREAC III) ainsi que l’exécution de la seconde phase du compact MCA-Sénégal «Power to Compact» seraient également d’un apport considérable dans le cadre de la relance de l’économie.
Par ailleurs, l’économie nationale bénéficierait des retombées positives de l’exploitation des hydrocarbures, mais aussi des effets de la saison des pluies qui augurent de bonnes productions et d’une campagne agricole prometteuse.
7 Commentaires
Le Sénégal et particulièrement son administration doit investir dans le numérique. Tous les sites des ministères sont minables et ne sont à jour. Par exemple le découpage administratif de la région de Dakar avec le nouveau département de Keur Massar, on ne le trouve nul part au niveau des sites ministères. C'est très difficile de chercher des informations administratives au niveau des sites ministères. Beaucoup de pays africains sont en avance sur le Sénégal.
Us
En Octobre, 2022 (19:43 PM)l autre chose. C est pourquoi au Sénégal ou en Afrique on ne pas rentrer dans un taper l adresse d une maison ou les coordonnées d un terrain pour savoir à qui se truc appartient
Samba Diom
En Octobre, 2022 (20:08 PM)Gorguideug Deug
En Octobre, 2022 (02:22 AM)Participer à la Discussion