Le Directeur du Commerce intérieur, Ousmane Mbaye, reconnaît la hausse notée sur les prix de l’oignon et de la pomme de terre. Joint au téléphone par nos confrères de L'Enquête, hier, Ousmane Mbaye justifie la hausse du prix de l’oignon, en particulier, par la situation qui prévaut sur le marché mondial. Car, explique-t-il, au niveau du marché international, les prix sont passés de quatre (4) euros (près de 2625 francs Cfa) à treize (13) euros (près de 8530 francs Cfa), ce qui se répercute sur les coûts à la base. Mais, note-t-il, ces prix sont suivis de très près par les services du ministère du Commerce pour un retour à la normale.
D’après Ousmane Mbaye, cette hausse s’expliquerait également par une phase de transition marquée par la fin du stock de l’oignon du Fouta appelé le « Ngagn Bëy ». Ces arguments sont battus en brèche par vice-président de l’Association des Consommateurs du Sénégal (Ascosen), Momath Cissé, pour qui « rien ne justifie la hausse sur le prix de l’oignon ». « Quand il y a eu la hausse, j’ai tiré la sonnette d’alarme en disant que le prix de l’oignon risquait de flamber. J’en ai parlé au ministère du Commerce, à la direction de l’Agence Régulation des Marchés (Arm) ". Qui pis est, Monsieur Cissé fustige la réaction du ministre du Commerce face à la hausse : " le ministre est allé à Potou la semaine passée, mais c’est déplorable qu'en fixant le prix d’un oignon à 215 F Cfa bord champ, le ministre dise qu’il a trouvé l’oignon à 250 fCfa bord champ. Il n’a rien eu à dire d’autre que c’était bon pour les producteurs.
Il aurait dû dire que les producteurs ne sont pas en règle parce que fixer 215 F Cfa et vendre à 250 F Cfa, ce n’est pas normal », ajoute-t-il. En cette période de ramadan, la Direction du Commerce tente de rassurer les consommateurs. « Avec le ramadan, il y a toujours une forte demande et beaucoup d’acteurs en profitent pour faire grimper les prix. Mais nous restons vigilants et nos équipes sont toujours sur le marché pour veiller au respect de l’homologation des prix », avertit le directeur du Commerce intérieur. « Depuis des jours, nous suivons la situation, surtout l’arrivée des camions parce que nous travaillons beaucoup plus sur les spéculations qui permettent au marché de se réguler lui-même », avance-t-il.
4 Commentaires
Ely
En Juillet, 2013 (12:44 PM)Dof
En Juillet, 2013 (12:57 PM)Bilaal
En Juillet, 2013 (16:33 PM)Même si le prix a été fixé à 215 F bord champ, les producteurs ont vendu à des prix allant jusqu'à 75 F le kg et moins au Fouta et dans les Niayes entre mars et mai. Les défenseurs des consommateurs ont-ils réagi alors? Le produit maraîcher, une fois récolté doit être vendu, quelque soit le prix courant. Il ya une compensation réalisée avec ces hausses par rapport aux périodes de pertes qui permet aux producteurs de s'en sortir. L'oignon qui sort actuellement de la zone des Niayes est un oignon doux, qui ne se conserve pas, donc à vendre immédiatement. C'est une production exceptionnelle complémentaire des autres et qui permet au Sénégal de pouvoir se suffire en oignon jusqu'en mi - août.
Les défenseurs des consommateurs devraient se pencher sur la qualité des oignons importés qui pourraient contenir des résidus de substance cancérigènes. La défense du consommateur ne se limite pas seulement à aboyer pour dénoncer des prix. Il faut aussi constituer une veille pour la santé des consommateurs.
Rama
En Juillet, 2013 (02:14 AM)Je comprends certaines familles souffrent car ils n'ont pas les moyens d'acheter le strict miminum. Que Dieu vienne en aide à tout le monde.
J' ai été au marché pour faire quelques achats pour le mois de Ramadan, mais les pirxi des denrées alimentaires ont flambé, le prix du kilo d'oignon 4OO F et la pomme de terre 6OO F, sans compter le prix de la viande. Le kilo de tomate 1 2OO F, le killo des petits choux 6OO F, le Kilo de patate 6OO F, le kklo de carotte 9OO F, nous qui aimons nos plats sénégalais, nous ne pouvons pas avoir accès à l'achat de ces légumes trop chers pour notre budget. Je suis partie au marché avec 15 .OOO F cfa mais je n'ai pas pu acheter grand chose. Le poisson a augmenté. Il faut du sucre, du lait, des dattes, du nescafé, et tout ça coûte cher. Le ministre du commerce doit envoyer des inspecteur du contrôle économique dans les marchés et les boutiques pour allèger les prix qui ont gonflés sans raison. Que ALLAH nous aide de jeûner tout le mois et nous donne la santé . Je demande aux personnes aisées de faire un geste aux démunis et aux plus faibles car certains en tant normal ne mangent qu'un plat. Faire des gestes en sucre , des sachets de lait, du riiz, de dattes, du pain, de l'eau fraiche. Je remercie à l'avance tous les bienfaiteurs et qu'Allah rénumère leurs gestes. Tawakaltou alallah. Bon Ramadan à tous.
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