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Se félicitant de cette performance, la Banque mondiale, selon Nouvel Horizon, fait remarquer dans son document Revue des dépenses publiques que « cette hausse mérite d’être soulignée car elle continue de mettre en évidence l’amélioration de la performance de l’administration fiscale au cours de ces dernières années, notamment l’efficacité de l’unité en charge des grandes entreprises et du recouvrement amélioré de la Tva ». Dans ce chapitre, il convient de souligner que le pétrole représente environ 15,7% des recettes fiscales totales du Sénégal, selon toujours Nouvel Horizon qui cite la Revue des dépenses publiques du 18 septembre 2006 de la Banque mondiale. « Cette tendance ne devrait pas s’estomper en raison de la hausse des prix du baril de pétrole et de la faible élasticité des importations », indique la même source. Dans le cadre de la taxe spécifique sur les produits pétroliers, l’Etat empoche sur chaque litre vendu, 206,55 Fcfa sur le super, 188,4 Fcfa sur l’essence ordinaire, 93, 95 Fcfa sur le gasoil et 38,56 Fcfa sur le carburant pirogue. Par ailleurs, Nouvel Horizon rapporte que la Banque mondiale est d’avis qu’ « il convient de revoir la politique salariale dans la Fonction publique sénégalaise de manière à mieux motiver les fonctionnaires, notamment en introduisant progressivement des mécanismes incitateurs liés à la performance ». D’autant plus qu’il devient « utile de s’interroger sur les réformes à mettre en place pour permettre la rationalisation et une meilleure répartition géographique des fonctionnaires concentrés à Dakar, au détriment des régions les plus reculées, mais où les besoins sont plus pressants ».
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