Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Dr Mabouba Diagne, a tenu une audience avec l'ambassadeur de la Corée du Sud. Au cours de cette rencontre qui a eu lieu ce vendredi 31 mai 2024, ils ont discuté des avancées dans la recherche agricole, notamment l'invention de nouvelles variétés de riz capables de s'adapter à presque tous types de sols, avec des rendements dépassant les 7 t à l'hectare.
Afin de tester ces innovations, des essais seront menés au nord et au centre du Sénégal, sur les sites de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), de l'ANIDA Sénégal (Agence nationale d’insertion et de développement agricole), sur les périmètres des systèmes d’irrigation paysans (SIPA) ainsi que dans plusieurs fermes privées et les domaines agricoles communautaires (DAC). Et si les résultats sont probants, une mise en œuvre à grande échelle sera envisagée avec des initiatives.
Il s’agit d’une coopérative agricole communale au Nord couvrant 10 000 ha, divisée en parcelles de 10 à 20 ha ; une coopérative agricole communale à Kolda s'étendant sur 30 000 ha, également en parcelles de 10 à 20 ha ; des fermes privées individuelles variant de 1 à 10 ha ; les GPAS (partenariats public-privé avec les grands périmètres agricoles du Sénégal) et enfin une coopérative agricole communale à Mbane sur 800 ha.
Pour ce faire, le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage et la CDC annoncent leur soutien au secteur privé sénégalais pour « aménager et exploiter » des centaines de milliers d'hectares dédiés à la culture du riz et autres spéculations.
« Nous avons convenu d'utiliser une partie des financements disponibles de la Corée du Sud pour soutenir cette initiative. Nous encourageons vivement le secteur privé et les particuliers à y adhérer une fois que les tests seront concluants », a déclaré le Dr Mabouba Diagne.
Pour rappel, la Corée du Sud atteint des rendements de 14 t/ha. Les Américains développent également des techniques similaires, utilisant des pivots d'irrigation pour cultiver du riz sur des sols quasi arides.
6 Commentaires
Merci Mabouba
En Mai, 2024 (21:57 PM)Doro Milliards
En Juin, 2024 (01:29 AM)TRISTE FIN !!!!
Il ne vous reste que l' enfer
On n'introduit pas n'importe comment une variété venant d'autres horizons dans le capital semencier d'un pays aussi facilement.
Pourquoi ne pas cultiver les variétés déjà existantes telles que les Nericas qui ont d'excellentes résultats dans toutes les écologie (riziculture irriguée, riziculture pluviale et riziculture de bas-fonds) ?
On n'introduit pas n'importe comment une variété venant d'autres horizons dans le capital semencier d'un pays aussi facilement.
Pourquoi ne pas cultiver les variétés déjà existantes telles que les Nericas qui ont d'excellentes résultats dans toutes les écologie (riziculture irriguée, riziculture pluviale et riziculture de bas-fonds) ?
Drdiop
En Juin, 2024 (11:44 AM)Les réformes doivent d'abord commercer pour dissoudre toutes les institutions: ISRA, SAER DRDR, SDRDR, CNRA, SAED, SONACOAS, CDH, DHORT, ANCAR, et refonder un nouveau organigramme pour la souveraineté agricole.
Arrêter les subventions d'engrais . 300 milliards par an viennent d'être économisé à injecter dans les aménagements hydro agricole d'envergure.
Cultivons d'abord le riz local, le mais le sorgho, bref les céréales locales.
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