Le taux de croissance du Sénégal devrait atteindre 4 % en 2010 pour remonter à 4,4 % en 2011. Le Fonds monétaire international (Fmi) qui fait cette prévision, préconise toutefois des mesures protectionnistes pour se maintenir dans cette tendance prévisionnelle.
Les perspectives économiques ne sont pas mal pour le Sénégal, si l’on s’en réfère au rapport du Fonds monétaire international (Fmi) qui prévoit une croissance économique plus forte en 2011. Plus qu’en 2009, année de la crise économique qui a frappée de plein fouet le Sénégal, qui a accusé une baisse de croissance qui s’est établi à 2,7 %, en 2010, notre pays devrait remonter à près de 4 % pour atteindre 4,4 % en 2011. « Les indicateurs et les politiques qui sont entamés semblent conduire le Sénégal vers une croissance modérée, mais satisfaisante de 4 % en 2010 pour augmenter à 4, % en 2011 », a indiqué la représentante résidente du Fmi, Mme Valeria Fichera. Cette dernière, en marge de la présentation du rapport de son institution sur les perspectives économiques régionales de l’Afrique subsaharienne, a donné les prévisions du Fmi sur le Sénégal. A en croire son rapport prospectif, une bonne reprise de croissance est en vue après les durs chocs internes et externes que le pays a connu dans la période 2008-2009 et qui ont entraîné une forte baisse de la productivité.
Cependant, pour maintenir ce bel élan de reprise, et même si les indicateurs conjoncturels confirment cette tendance, le Fmi estime qu’il y a des risques que le pays devrait bien prendre en compte. « Il y a des risques extérieurs, notamment la croissance en Europe, et aussi des risques intérieurs qui proviendraient d’une possible dérapage sur les politiques économiques au cas où les opportunismes politiques pourraient jouer un rôle », a également soutenu Mme Fichera. Selon Mme Fichera, le fait que le pays ait approché son institution pour commencer un autre programme de soutien aux politiques macroéconomiques « nous fait bien penser que le gouvernement a un engagement très fort à maintenir la stabilité macroéconomique en 2011 et dans les années à venir ». Certes, dans le passé, le Sénégal a connu des dérapages budgétaires très importants qui ont causé des problèmes au secteur privé, mais pour la représentante résidente du Fmi, « le gouvernement, dans un programme de soutien à la politique économique avec le Fmi, montre que, dans un certain sens, il a une volonté d’éviter les dérapages dans le futur, et nous allons l’y accompagner ».
Comme mesures protectionnistes, Mme Valeria Fichera préconise la mise en ouvre d’une politique efficace énergétique qui devrait fortement contribuer à l’augmentation de la croissance tendancielle qui doit être une priorité. Et cela devrait être concrétisé par le maintien de la stabilité macroéconomique bien soutenue par une politique budgétaire saine et l’amélioration de la qualité des dépenses. Il est également conseillé un accroissement des recettes publiques pour créer davantage d’espace pour les dépenses prioritaires y compris une augmentation des investissements publics en infrastructures. La consolidation des progrès de gestion des finances publiques et la poursuite des vastes réformes structurelles pour améliorer le climat des affaires, la gouvernance et l’efficacité des secteurs énergétique et financier, sont vivement recommandées.
4 Commentaires
?????
En Novembre, 2010 (11:57 AM)Stifler
En Novembre, 2010 (13:07 PM)Stifler
En Novembre, 2010 (13:08 PM)Bathe
En Novembre, 2010 (13:34 PM)Participer à la Discussion