Alioune Ndongue, conseiller technique du ministère de l’Economie et des finances, a souligné, lundi à Dakar, la nécessité de renforcer le développement de Petites et moyennes entreprises (PME), si le Sénégal veut atteindre un taux de croissance supérieur à 5 %.
''Il faut renforcer le développement des PME qui constituent 90 % des entreprises sénégalaises, si on veut atteindre un taux de croissance de 5,6 ou 7 %, tel que indiqué dans la stratégie nationale de développement économique et sociale ’’, a déclaré M. Ndongue. Il s’exprimait à l’occasion d’un atelier de lancement du Projet d’appui à la promotion du secteur privé (PAPSP), organisé par le ministère de l’Economie et des Finances et la Banque africaine de développement (BAD). M. Ndongue, chargé des questions macroéconomiques de la politique budgétaire et des appuis budgétaires, a indiqué que ‘’c’est un projet essentiel pour renforcer les PME’’. Selon lui,’’l’appui aux PME est fondamental, c’est pourquoi le Sénégal continuera à rechercher des financements et des travaux pour les appuyer’’. Alioune Ndongue a expliqué qu’au-delà de ‘’ces projets d’appui, il y a l’environnement des affaires qu’il faut développer également, mais aussi l’accès au crédit, le financement du développement qui est géré au niveau communautaire. ''Les pays de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest africaine) sont dans une dynamique de développement national de l’économie globale, et dans ce financement, les PME devront avoir une place de choix’’, a-t-il insisté. ‘’Le financement de projets tourne autour de trois milliards. Il y a des services techniques de l'administration qui seront appuyés et qui sont essentiels dans l’appui aux PME, notamment la Douane, les Impôts, la Direction des PME, la Direction de développement et des PME ‘’, a révélé Alioune Ndongue. Pour lui, ‘’aujourd’hui, si on aide les PME à avoir de bon bilan, à accéder à la commande publique qui est un marché vaste de presque mille milliards de francs CFA, on les aide à être dans une dynamique de croissance, mais c’est également un moyen d’éviter la mort, au bout d’un an, des entreprises’’.
"60 % des PME disparaissent au bout d’un an, ce qui n’est pas bon pour un pays en développement, et nous comptons sur des projets de ce type pour leur renforcement", a-t-il ajouté.
2 Commentaires
Bofff
En Novembre, 2012 (10:02 AM)Domi Rewmi
En Novembre, 2012 (12:34 PM)Participer à la Discussion