
Les résultats 2021 du Cames continuent d’être commentés au Sénégal. La dernière en date est le Professeur titulaire, Adama Diaw. Cet agrégé des sciences économique, enseignant-chercheur à l’Ugb réfute toute idée de pouvoir d’un président de Jury lui permettant d’influer sur les résultats.
« Permettez-moi d’abord de préciser que de 2005 à 2019, j’ai fait partie du jury d’agrégation. Cela veut dire que j’ai siégé à sept reprises ; j’ai été président de jury à deux reprises et président coordonnateur des jurys, c’est-à-dire président de tous les présidents. Je parle donc d’expérience », précise d’emblée Pr Diaw dans une interview avec le journal EnQuête de ce jeudi 25 novembre. « Ce que je puis vous assurer, c’est que contrairement à ce que peuvent penser certains, quand vous êtes président de jury, quelle que soit votre nationalité, votre rang, les textes vous interdisent rigoureusement d’être rapporteur des travaux d’un ressortissant de votre pays. Un Sénégalais ne peut pas être l’évaluateur des travaux d’un autre Sénégalais. Il ne peut être l’évaluateur d’un enseignant relevant de son université, même s’il est de nationalité différente », détaille-t-il.
Selon lui, lors de la première épreuve, l’obligation de réserve impose même, à un membre de ne pas parler, lorsqu’un candidat de son pays passe devant le jury. L’enseignant rappelle qu’à l’université, l’évaluation se fait par les pairs, à tous les niveaux, et elle est toujours collective. « Quand vous prenez le concours d’Agrégation, le jury est composé de sept professeurs titulaires. Il n’y a aucune préséance d’un membre sur l’autre et il doit être équilibré. Par exemple, si vous prenez le dernier concours, il y avait deux membres de l’Afrique de l’Ouest, deux de l’Afrique centrale, deux professeurs de français, et le président qui est aussi de l’Afrique de l’Ouest. Il faut savoir que ce dernier n’a aucun pouvoir sur les autres », fait-il remarquer.
Adama Diaw révèle que chacun évalue et qu’à l’arrivée, les résultats sont convergents. Selon, il ne peut y avoir de doute sur la transparente de la procédure. « Il ne faut pas donner au président de jury un pouvoir qu’il n’a pas. Son seul pouvoir - si on peut parler de pouvoir- c’est par exemple en cas d’égalité des voix. Auquel cas, sa voix est prépondérante. C’est tout. Et il est très rare que les gens en arrivent au vote, surtout dans notre domaine qu’est l’Economie ».
« Permettez-moi d’abord de préciser que de 2005 à 2019, j’ai fait partie du jury d’agrégation. Cela veut dire que j’ai siégé à sept reprises ; j’ai été président de jury à deux reprises et président coordonnateur des jurys, c’est-à-dire président de tous les présidents. Je parle donc d’expérience », précise d’emblée Pr Diaw dans une interview avec le journal EnQuête de ce jeudi 25 novembre. « Ce que je puis vous assurer, c’est que contrairement à ce que peuvent penser certains, quand vous êtes président de jury, quelle que soit votre nationalité, votre rang, les textes vous interdisent rigoureusement d’être rapporteur des travaux d’un ressortissant de votre pays. Un Sénégalais ne peut pas être l’évaluateur des travaux d’un autre Sénégalais. Il ne peut être l’évaluateur d’un enseignant relevant de son université, même s’il est de nationalité différente », détaille-t-il.
Selon lui, lors de la première épreuve, l’obligation de réserve impose même, à un membre de ne pas parler, lorsqu’un candidat de son pays passe devant le jury. L’enseignant rappelle qu’à l’université, l’évaluation se fait par les pairs, à tous les niveaux, et elle est toujours collective. « Quand vous prenez le concours d’Agrégation, le jury est composé de sept professeurs titulaires. Il n’y a aucune préséance d’un membre sur l’autre et il doit être équilibré. Par exemple, si vous prenez le dernier concours, il y avait deux membres de l’Afrique de l’Ouest, deux de l’Afrique centrale, deux professeurs de français, et le président qui est aussi de l’Afrique de l’Ouest. Il faut savoir que ce dernier n’a aucun pouvoir sur les autres », fait-il remarquer.
Adama Diaw révèle que chacun évalue et qu’à l’arrivée, les résultats sont convergents. Selon, il ne peut y avoir de doute sur la transparente de la procédure. « Il ne faut pas donner au président de jury un pouvoir qu’il n’a pas. Son seul pouvoir - si on peut parler de pouvoir- c’est par exemple en cas d’égalité des voix. Auquel cas, sa voix est prépondérante. C’est tout. Et il est très rare que les gens en arrivent au vote, surtout dans notre domaine qu’est l’Economie ».
20 Commentaires
Kkkk
En Novembre, 2021 (16:31 PM)Bienvenue
En Novembre, 2021 (16:35 PM)Preuve parmi d autres !
Avec tous les agrégés professeurs, chercheurs que toute l'Afrique a, ON EST INCAPABLE DE PARTICIPER AUX DEBATS SCIENTIFIQUES SUR LES VACCINS NI PRODUIRE UNE THERAPIE CONTRE LE COVIDS 19
Le prof te parle de fait. Tu nous parle de mademba ou mapathe a dit ...................
Pourquoi d'autres collegues d'autres universites sont recales aussi?
Reply_author
En Novembre, 2021 (16:53 PM)Diouldé
En Novembre, 2021 (16:55 PM)Sudes
En Novembre, 2021 (17:00 PM)Saes
En Novembre, 2021 (17:19 PM)Cédric
En Novembre, 2021 (17:43 PM)Reply_author
En Novembre, 2021 (17:54 PM)ce qui lui manque, c'est de s'occuper des cités des enseignants du campus intérieur.... Foofu moom, lui et la DGDU c'est nul....
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En Novembre, 2021 (17:54 PM)Reply_author
En Novembre, 2021 (19:22 PM)il faut lui présenter les éléments objectifs de son recalement. Et il va mieux se préparer
Sinsin
En Novembre, 2021 (17:57 PM)Reply_authorthie
En Novembre, 2021 (18:01 PM)Cédric
En Novembre, 2021 (17:58 PM)C'est lui qui distribue les dossiers des candidats aux rapporteurs. Il peut de manière cynique orienter des dossiers vers des membres qu'il a sous sa poche pour exécuter d'autres candidats. Beaucoup en ont été victimes cette année. Il faut demander aux candidats recalés de donner leurs sentiments. Vous entendrez des choses horribles. Wassalam
M
En Novembre, 2021 (18:30 PM)Diawo
En Novembre, 2021 (18:31 PM)Si un candidat fait un recours hiérarchique, il sera jugé par le CCG, alors que le président du jury est un recteur, donc membre du CCG. C'est un véritable problème d'étique et de justice.
Lodiol
En Novembre, 2021 (18:54 PM)Ugb
En Novembre, 2021 (18:56 PM)Jonh M.k
En Novembre, 2021 (19:08 PM)Que dire des publications de qualite auxquelles on doit s'attendre? Il doit meme pouvoir ecrire des textes pour nos musiciens et scenaristes...Il doit avoir un gout pour le savoir et surtout la verite peu importe ce qu'ils sont.
Quant a Ale Mbaye, je l'ai eu comme assistant en monnaie en deuxieme annee alors qu'il enseignait la comptabilite nationale...Il commencait a emerger parmi les tenors de la FASEG avec les Dankocco, IT Diop, Bouna Niang... Tout ce dont je me souviens, est la difference de rigueur et de discipline dans l'organisation des examens comparee a Karamoko Kane (paix a son ame) qui partait pour la PTCI. Cette annee la, les etudiants n'avaient pas de place fixe et travaillaient en groupe durant les examens...La triche a grande echelle.
Laye Python
En Novembre, 2021 (20:06 PM)Aliou Mbodj
En Novembre, 2021 (20:22 PM)Respecter Professeurs Et Admis
En Novembre, 2021 (21:08 PM)Question : si vous étiez membre d'un jury au CAMES, à supposer même que vous ayiez la possibilité, seriez vous enclin, en toute subjectivité, à favoriser ou à pénaliser un candidat, au mépris de la déontologie ?
Naniou bayyi beugueu Lou yomb té liguey.
De notre temps, les professeurs (titulaires de chaires, surtout,) étaient vénérés et non traînés dans la boue.
Kkkk
En Novembre, 2021 (21:39 PM)Participer à la Discussion