Les résultats de la première épreuve du concours d’agrégation du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES) sont connus. Sur 208 candidats, « 103 issus de 12 pays ont été déclarés sous-admissibles, soit un taux global de sous-admissibilité de 49,52% ».
Président du Comité Consultatif Général du CAMES, porte-parole du jour des recteurs, présidents et directeurs généraux d'institutions d'enseignement supérieur et de recherche des 19 pays membres du CAMES, le Recteur de l’UCAD, Pr Ahmadou Aly Mbaye, a révélé le nombre de candidats sous-admissibles par nation.
Il s'agit du Bénin : 10 candidats, du Burkina Faso : 19 candidats, du Cameroun : 30 candidats, du Congo : 2 candidats, de la Côte d’Ivoire : 10 candidats, du Gabon : 1 candidat, de Madagascar : 1 candidat, du Mali : 6 candidats, du Niger : 2 candidats, du Sénégal : 13 candidats, du Tchad : 3 candidats, du Togo : 6 candidats.
Cette première épreuve a eu lieu en ligne pour la première fois dans l’histoire du CAMES. Les deux autres restantes se feront en présentiel. Et le CAMES projette de faire toutes les évaluations en ligne dans les années à venir. A propos justement des épreuves restantes, Pr Ahmadou Aly Mbaye, président coordonnateur général des jurys, a exhorté les évaluateurs, notamment ceux qui sont à leur première expérience, à prendre conscience de la mission qui leur est assignée en faisant preuve de maîtrise et d’humilité.
« Rappelez-vous autant que possible que sur votre parcours vous avez connu ce type d’épreuves et qu’au-delà de votre savoir, vos maîtres d’alors ont certainement aussi su faire preuve de sagacité à votre endroit ». Pr Mbaye a beaucoup insisté sur le volet éthique et déontologique et la nécessité d’être irréprochable pour maintenir voire rehausser la crédibilité du CAMES.
« Ne laissons personne douter de notre intégrité. Ne laissons personne dire qu’un candidat a pu bénéficier, dans le cadre de nos évaluations, d’une promotion imméritée ou subir une sanction injustifiée ». L’exercice est certes délicat, puisqu’il faut évaluer de manière rigoureuse tout en permettant à l’Afrique de disposer de spécialistes de haut rang dont elle a besoin pour son développement. Il est donc capital de savoir trouver le point d’équilibre. Aux candidats, il a aussi demandé de se « départir de tout préjugé négatif » sur le Concours d’agrégation SJPEG qui, rappelle-t-il, est régi par des textes.
12 Commentaires
Baye
En Novembre, 2023 (20:46 PM)Jean
En Novembre, 2023 (20:47 PM)Democratie
En Novembre, 2023 (20:48 PM)Golf
En Novembre, 2023 (20:49 PM)Zakaria
En Novembre, 2023 (20:50 PM)Michel Fst
En Novembre, 2023 (20:52 PM)Diallo Mamadou Sounoussy
En Novembre, 2023 (21:48 PM)Reply_author
En Novembre, 2023 (22:26 PM)Mariama Diallo
En Novembre, 2023 (16:52 PM)Les faits divers relates ne peuvent combler notre soif de voir comment évolue notre système éducatif.
Quant aux appréciations sur le recteur elles sont libres et subjectives.
Bibi
En Novembre, 2023 (10:30 AM)Participer à la Discussion