PHOTOS. Le constat est terrible et donne la chair de poule à toutes les personnes responsables. Toutefois, d'aucuns y voient une raison valable pour saluer la décision allant dans le sens de rouvrir les universités en septembre-octobre.
En effet, la scène surréaliste qui s'est déroulée, hier, au terminus de Liberté 5, où les enseignants devaient prendre le départ, pour rejoindre leurs postes, donne raison à ceux qui s'opposent à la reprise des cours le 2 juin.
Entassés comme des sardines, foulant du coup la fameuse règle de distanciation sociale, les enseignants, censés rappeler à leurs élèves les gestes barrières une fois de retour dans les classes, n'ont pas du tout convaincu, hier, grand monde.
Et ce ne serait pas trop demander aux pouvoirs publics, qui semblent foncer le nez dans le guidon, de reconsidérer, pendant qu'il est encore temps, la suicidaire décision de reprise des cours.
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