25 des 275 élèves-maîtres issus du concours de recrutement des élèves-maîtres (CREM) ont démarré ce lundi leur formation au centre régional de formation des personnels de l’éducation (CRFPE) de Sédhiou. Devant la quasi-totalité des acteurs du système, le directeur dudit centre, Nalla Ndiaye, a convié la cible à une conscience professionnelle aiguë.
Sur ce point, il a évoqué la baisse de la conscience professionnelle chez certains enseignants. Et d’inviter cette 10ème promotion à ne pas oublier les enjeux pour lesquels on les appelle enseignants.
« Un enseignant ne doit pas arriver après l’heure et ne doit pas quitter avant l’heure. Un enseignant doit, en classe, disposer d’une préparation écrite, matérielle, et mentale. Un enseignant ne doit pas aussi, faciliter la tricherie en classe, au lieu de dérouler son cours, il s’adonne à la correction des cahiers ou à la lecture d’un document parce qu’il prépare un concours". Le directeur considère que ces cas, "ne militent pas en faveur d’une conscience professionnelle chez un enseignant.*
Et de leur faire cette recommandation : « Si vraiment vous aimez ce métier, vous serez plus conscients de vos devoirs que de vos droits. Si vraiment vous êtes dans ce métier pour ce que vous y gagnez, vous allez occulter toute sa quintessence, c’est-à-dire sa dimension sacerdotale. L’enseignement n’est pas une sinécure. Peuvent déchanter ceux qui pensent cela ».
Revenant sur les raisons de la tenue de cet amphithéâtre de rentrée avant le démarrage effectif des cours, le directeur a dit que si le démarrage de la formation est raté, c’est toute la formation qui va en pâtir. Et de donner l’exemple de bon nombre d’athlètes qui ont perdu leur course pour avoir fait un faux départ. La seconde raison, selon toujours le directeur, est liée au fait que tout début est difficile. « Le démarrage d’une formation peut susciter une inquiétude, une anxiété chez les stagiaires. Pour dissiper la peur face aux contenus de la formation, aux personnels de formation, et face à la durée de la formation, il nous a semblé utile de nous retrouver et d’en parler pour lever ces craintes ».
Confiants et rassurés, les élèves-maîtres, durant les mois de cours se sont engagés pour satisfaire le profil de sortie attendu malgré les conditions de travail liées à l’hivernage, aux salles de classe en zinc dont le bruit assourdissant empêche souvent les apprentissages, au déménagement du CRFPE vers d’autres écoles pendant les examens du baccalauréat. Sur ce chapitre, le directeur a plaidé pour la construction du centre car, dit-il, l’augmentation des effectifs du lycée Balla Moussa Daffé qui abrite le centre pourrait conduire les autorités du lycée à récupérer ses salles de classe.
Pourtant, ces dures conditions de travail n’ont jamais entaché la qualité des résultats. Le sérieux autour du travail et de la discipline reste de rigueur et Nalla Ndiaye en a profité pour se dire fier de son CRFPE en ce que toutes les relations sont cimentées par l’esprit d’entraide, de convivialité, de tolérance et du devoir bien accompli.
Sur ce point, il a évoqué la baisse de la conscience professionnelle chez certains enseignants. Et d’inviter cette 10ème promotion à ne pas oublier les enjeux pour lesquels on les appelle enseignants.
« Un enseignant ne doit pas arriver après l’heure et ne doit pas quitter avant l’heure. Un enseignant doit, en classe, disposer d’une préparation écrite, matérielle, et mentale. Un enseignant ne doit pas aussi, faciliter la tricherie en classe, au lieu de dérouler son cours, il s’adonne à la correction des cahiers ou à la lecture d’un document parce qu’il prépare un concours". Le directeur considère que ces cas, "ne militent pas en faveur d’une conscience professionnelle chez un enseignant.*
Et de leur faire cette recommandation : « Si vraiment vous aimez ce métier, vous serez plus conscients de vos devoirs que de vos droits. Si vraiment vous êtes dans ce métier pour ce que vous y gagnez, vous allez occulter toute sa quintessence, c’est-à-dire sa dimension sacerdotale. L’enseignement n’est pas une sinécure. Peuvent déchanter ceux qui pensent cela ».
Revenant sur les raisons de la tenue de cet amphithéâtre de rentrée avant le démarrage effectif des cours, le directeur a dit que si le démarrage de la formation est raté, c’est toute la formation qui va en pâtir. Et de donner l’exemple de bon nombre d’athlètes qui ont perdu leur course pour avoir fait un faux départ. La seconde raison, selon toujours le directeur, est liée au fait que tout début est difficile. « Le démarrage d’une formation peut susciter une inquiétude, une anxiété chez les stagiaires. Pour dissiper la peur face aux contenus de la formation, aux personnels de formation, et face à la durée de la formation, il nous a semblé utile de nous retrouver et d’en parler pour lever ces craintes ».
Confiants et rassurés, les élèves-maîtres, durant les mois de cours se sont engagés pour satisfaire le profil de sortie attendu malgré les conditions de travail liées à l’hivernage, aux salles de classe en zinc dont le bruit assourdissant empêche souvent les apprentissages, au déménagement du CRFPE vers d’autres écoles pendant les examens du baccalauréat. Sur ce chapitre, le directeur a plaidé pour la construction du centre car, dit-il, l’augmentation des effectifs du lycée Balla Moussa Daffé qui abrite le centre pourrait conduire les autorités du lycée à récupérer ses salles de classe.
Pourtant, ces dures conditions de travail n’ont jamais entaché la qualité des résultats. Le sérieux autour du travail et de la discipline reste de rigueur et Nalla Ndiaye en a profité pour se dire fier de son CRFPE en ce que toutes les relations sont cimentées par l’esprit d’entraide, de convivialité, de tolérance et du devoir bien accompli.
6 Commentaires
Matar Ndiaye
En Mai, 2022 (09:48 AM)Merçi mon cher ami et camarade de promo au lycée Malick Sy.
Mathias Mendy
En Mai, 2022 (14:03 PM)Participer à la Discussion