173 permanents en contrat à durée indéterminée dans l’enseignement catholique, détenteurs d’un diplôme professionnel, pour la presque totalité, ont été débauchés par l’État dans le cadre du recrutement des 5000 enseignants.
L’Office national de l’enseignement catholique du Sénégal dénonce une volonté de saigner son personnel. Selon l'ONECS, depuis le mois de septembre 2021, à la veille des ouvertures scolaires, le ministère de l’Éducation nationale saigne la ressource humaine de l’enseignement catholique, par des recrutements de l’ordre du déloyal.
Dans un communiqué repris par Le Quotidien, l’Office national de l’enseignement catholique du Sénégal affirme avoir adressé plusieurs correspondances, avenantes et discrètes, qui sont restées sans réponse.
L’Office national de l’enseignement catholique du Sénégal dénonce une volonté de saigner son personnel. Selon l'ONECS, depuis le mois de septembre 2021, à la veille des ouvertures scolaires, le ministère de l’Éducation nationale saigne la ressource humaine de l’enseignement catholique, par des recrutements de l’ordre du déloyal.
Dans un communiqué repris par Le Quotidien, l’Office national de l’enseignement catholique du Sénégal affirme avoir adressé plusieurs correspondances, avenantes et discrètes, qui sont restées sans réponse.
16 Commentaires
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En Décembre, 2021 (13:50 PM)Pourquoi se distinguer
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En Décembre, 2021 (14:31 PM)Sen D R H Chasseur De Têtes
En Décembre, 2021 (14:32 PM)Au Sénégal on aime maintenir les salariés dans la misére.
Des gens qui travaillent 10 ans et continuent à prendre les ndiaga ndiaye
Mid
En Décembre, 2021 (13:50 PM)Reply_author
En Décembre, 2021 (15:15 PM)Yal
En Décembre, 2021 (14:17 PM)Iba
En Décembre, 2021 (14:25 PM)Jean Paul 2
En Décembre, 2021 (14:33 PM)Depuis les années 80', en raison du grand nombre d'élèves, l'Etat a recruté les volontaires de l'éducation. Les classes à double flux ont vu le jour.
En 2000, ce sont les abris provisoires qui servent de salle de classe.
Le métier d'enseignant a été dévalué.
Le niveau scolaire ne cesse de baisser.
Pareil pour l'université.
Les écoles privées catholiques peuvent encore recruter, des enseignants c'est ce qui manque dans ce pays, mais de bons enseignants, on les cherche. Beaucoup d'étudiants et diplômés se lancent dans l'enseignement pas par passion mais surtout pour ne pas se retrouver chômeurs professionnels.
Quand on fait un travail sans passion, il est clair que les résultats ne seront pas bons, d'où la baisse du niveau des enseignants et des élèves. Beaucoup de ces soient disants enseignants économiques qui ne parlent que d'argent et de primes considèrent le metier d'enseignants comme une échappatoire, un plan B.
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En Décembre, 2021 (18:01 PM)Justice
En Décembre, 2021 (19:03 PM)Mal Informés
En Décembre, 2021 (08:54 AM)Le problème c'est que depuis quelques années, l'Etat n'investit plus dans la formation des enseignants alors que le privé catholique a deux centres de formation où les enseignants débutants sont formés "tout frais payé" pendant 18 mois. Les enseigants plus anciens viennent y prendre des jours de mise à niveau au frais de l'enseignement privé catholique.
A l'issue de cet investissement, il ne fait pas plaisir de voir l'Etat, qui a plus de moyens (mais qui en moyenne ne paie que 30000F par mois de plus, et avec une qualité de prise en charge médicale bien moindre ...) venir ce servir tranquillement, en se dispensant toujours d'investir sur ses ressources humaines.
La loi du marché dont vous parlez, c'est quand l'agent a payé sa propre formation; auquel cas, effectivement, il peut aller où il veut et quand il veut. Et encore, des limites sont tracées avec les préavis et les remboursements de coût de formation dans certains cas.
Vous avez vu que au foot, il y a des indemnités de transfert pour compenser les charges de formation des "petits" clubs lorsque les grand clubs veulent débaucher leurs pépites formées à coup de millions.
Par ailleurs, vous demendez où va l'argent des frais d'écolage élevés du privés catholique. Vous limitez votre analyse aux écoles de Dakar. Savez vous combien les élèves payent en zone rurale ? Souvent moins de 5000F par mois. Ces écoles sont toutes déficitaires, largement déficitaires. Vous ne vous demandez pas comment le privé catholique fait pour couvrir ces pertes ? En compensant avec les bénéfices des écoles de la ville, chers amis.
Last but not least, au delà de la soit disante "loi du marché", il faut savoir que le risque est que l'enseignement privé catholique réduise son investissement sur la qualité des ressources humaines, comme l'a fait l'Etat; auquel cas, c'est nos enfants qui vont en pâtir.
Donc, la solution est que l'Etat ré-investisse dans la formation, dans le contrôle de la qualité des enseignements, dans le niveau de ses ressources humaines au lieu d'opter pour la solution de facilité que constitue le débauchage.
Ngeun baal meu akk.
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