En marge du lancement de la 28ème édition de la semaine nationale de la petite enfance et de la Case des tout-petits à Mbacké, l’inspecteur d’académie de Diourbel, Diaga Diop, a soutenu que leur problème majeur, c’est le maintien des filles à l’école. Et cela se ressent, surtout au niveau secondaire.
«Au primaire, nous avons atteint la parité avec les garçons. Il y a même plus de filles dans les classes que de garçons. Au niveau de la petite enfance, nous sommes à un taux de 1,3 de filles inscrites pour un garçon. Au niveau de l’élémentaire, on est à 1,4, au moyen on est à 1,1. Quant au secondaire, nous sommes en deçà”, renseigne-t-il.
Il note que même si des avancées ont été notées depuis la mise en place du projet de scolarisation des filles à l’école (Scofi) et les campagnes de sensibilisation au sein des populations, il y a des efforts à faire.
«L’éducation de la fille n’est pas la même que celle du garçon. Il faut tenir compte des petits besoins de la fille et les mariages précoces. Il faut des activités de sensibilisation, des activités d’appui aux jeunes filles par rapport à leurs besoins. Surtout mettre l’accent sur la sensibilisation. C’est important que les parents sachent qu’il est bon de voir un garçon qui réussit, comme il est tout aussi bon de voir une fille qui réussit», note l'inspecteur d'académie.
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Tony
En Décembre, 2016 (20:53 PM)Participer à la Discussion