
Les enseignants de la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la Formation (Fastef) ont barré l’avenue Cheikh Anta Diop, ce matin, et immobilisé un bus "Dakar Dem Dikk". Ils dénoncent le mutisme du gouvernement face à leur situation, depuis que l’Etat leur avait fait des promesses non encore tenues.
Des promesses qui les avaient poussés à mettre fin à leur grève de la faim. Selon leur porte-parole, «ces négociations sont bloquées depuis un certain temps, sans aucune raison». Cette fois-ci, ils comptent exprimer leur ras-le-bol jusqu’au bout. «Nous voulons faire comprendre aux autorités que l’attente est longue et les élèves attendent dans les classes. Ils nous ont fait arrêter la grève de la faim pour discuter avec nous. On avait entamé un dialogue, mais tout d’un coup ils ont bloqué les choses et on ne sait pas pourquoi», soutient notre interlocuteur. «Il ne faut pas que l’on nous pousse à enlever le manteau d’enseignant. Si ça venait à arriver, ça deviendrait terrible», dit-il, soutenant que «tant que les autorités ne réagiront pas, l’avenue (Cheikh Anta Diop) restera bloquée ».
El Hadji Bopp, chargé de la Communication des sortants de la Fastef non encore affectés, d'ajouter : «Nous avons commencé et nous ne comptons pas nous arrêter là. Nous ne voulons même plus de dialogue, simplement qu’on nous recrute. Les élèves ont besoin de nous». Ces enseignants appellent leur ministre de tutelle, Serigne Mbaye Thiam, à régler leur problème le plus rapidement possible.
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