Les professeurs, formés à la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (Fastef) et non affectés, menacent de reprendre la grève de la faim mercredi si l’Etat ne procède pas à leur intégration dans la Fonction publique. En effet, depuis leur rencontre avec le Premier ministre le mardi 19 novembre, «ils n’ont pas vu de résultats».
A l’issue de cette rencontre, Mimi Touré avait pris l’engagement de recaser les 753 professeurs non affectés dans le public et le privé, explique Mansour Cissé, porte-parole du collectif des professeurs non orientés de la Fastef.
Depuis lors, l’Etat n’a toujours pas concrétisé ses promesses. Selon le porte-parole du Collectif des professeurs non affectés de la Fastef, ils n’ont plus envie de patienter. «L’attente est longue et alarmante. Nous lançons un ultimatum à l’endroit du gouvernement : d’ici mercredi si on n’est pas affectés, on va continuer notre combat», déclare le porte-parole. Il ajoute qu’ils vont suspendre toutes les activités du campus jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. «Il n’y aura ni cours ni inscription», préviennent-ils. Les professeurs formés à la Fastef et qui ne sont pas recrutés avaient suspendu la grève de la faim suite à l’audience que le Premier ministre leur avait accordée. Ces élèves professeurs au nombre de 753 réclament leur affectation dans les collèges et lycées. Ils dénoncent «les affections sélectives» procédées par le ministère de l’Education nationale.
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