
Le ministre de l’éducation nationale, Serigne Mbaye Thiam a déclaré, mardi à Louga, que l’éducation inclusive reste un "défi à relever", soulignant toutefois la volonté des autorités politiques de toujours chercher des moyens pour faciliter l’accès universel à l’éducation primaire.
"Le gouvernement a ainsi mis en place quatre institutions spécialisées pour s’occuper des enfants touchés par un handicap", a dit Serigne Mbaye Thiam qui présidait le lancement d’un projet d’éducation inclusive à l’école Louga 1 en partenariat avec l’organisation non gouvernementale (ONG) britannique Sightsavers.
Il a cité notamment l’Institut national d’éducation et de formation des jeunes aveugle (INEFJA) de Thiès, le centre verbo-tonal qui s’occupe des déficients auditifs, le centre d’éducation et de formation des déficients intellectuels orienté dans l’encadrement des déficiences intellectuelles et le centre Talibou Dabo affecté aux handicapés physiques.
"Il est du devoir de l’Etat de prendre en charge l’éducation de cette catégorie de population comme des autres", a affirmé le ministre, invitant les collectivités locales et les autres partenaires à l’accompagner dans ce combat.
M. Thiam a signalé qu’avec Sightsavers des classes, prenant en charge les handicapés, ont été ouvertes dans la banlieue dakaroise ainsi qu’à Ziguinchor où évolue aussi Handicap International.
Mais pour autant, il a estimé qu’il faut multiplier ces genres d’initiative pour ne laisser aucun déficient en rade.
"Ce projet qui vient d’être lancé va couvrir Dakar, Louga et Kaolack", a indiqué le directeur général de Sightsavers, Bakary Marone, affichant sa volonté de l’étendre progressivement à d’autres régions du pays.
Durant une période d’intervention de cinq ans, l’ONG prévoit d’injecter 384 millions de francs CFA pour l’éducation inclusive en ciblant les handicapés et leurs familles, les collectivités locales, les associations de parents d’élèves, etc.
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