
Le Directeur de l'enseignement catholique du Diocèse de Kaolack (Centre), frère Henri Biram Ndong, a appelé lundi à une augmentation substantielle de la subvention accordée par l'Etat à l'enseignement privé catholique, pour permettre à ce secteur de s'acquitter davantage de sa mission de formation des enfants. "L'Etat a le devoir régalien d'assurer l'éducation des enfants et devrait (donc) revoir à la hausse la subvention destinée à l'enseignement privé catholique qui s'emploie, tant bien que mal, à remplir son rôle dans le secteur de l'éducation", a-t-il déclaré à des journalistes. "En plus de l'urgence d'augmenter la subvention à l'école catholique, qui peine à faire face à ses nombreuses charges, l'Etat doit aider à faciliter l'intégration des enseignants du privé catholique dans des écoles de formation telle la FASTEF (Faculté des sciences et technologies de l'éducation et de la formation) pour renforcer leurs capacités", a relevé frère Henri Biram Ndong. Le Directeur de l'enseignement privé catholique du Diocèse de Kaolack s'exprimait au cours d'une rencontre avec la presse, en prélude aux festivités devant marquer la célébration de la fête patronale de l'école Saint-Joseph de Ndiébél, située à 18 km de Sibassor (Kaolack), les 11 et 12 mai prochains. Fondé en 1966 par le Père Joseph Forêt, missionnaire du Sacré-Cœur, l'école de Ndiébél, dotée d'un internat, est ouverte à des jeunes des régions et de la sous-région. La gestion de cet établissement à cycle complet est confiée aux frères de Saint-Gabriel. L'école élémentaire de Ndiébél enregistre chaque année 100 % de réussite au CFEE (Certificat de fin d’études élémentaires) et à l'entrée en sixième. Elle est construite pour pallier le manque d'infrastructures d'accueil dédiées aux enfants défavorisés en milieu rural, a indiqué l'abbé Aloise Sitor Ndour, son Directeur. Cette école, qui reçoit des élèves venus de tous horizons, applique des tarifs scolaires allant de 7.000 francs CFA par mois pour les mieux lotis à la gratuité pour les plus pauvres, en passant par "un forfait paysan" de 50.000 francs CFA l'an pour d'autres, a précisé l'abbé Aloise Sitor Ndour. L'animateur, Michael Soumah de la Radiotélévision sénégalaise (RTS, publique), a été choisi pour parrainer cette fête patronale, a-t-il indiqué. L'internat, totalement lié à l'école, est conçu pour faire face à la pauvreté et à la vulnérabilité économique en milieu rural, pour améliorer les conditions de vie et d'études, le suivi et l'encadrement pour un parfait épanouissement des jeunes villageois, a retenu son responsable, Abbé Aloise Sène. Cette école, qui a contribué à la formation de l'ancien Commissaire central Arona Sy, entre autres ex-pensionnaires, est en train de faire le recensement exhaustif de ses anciens avant l'organisation de son cinquantenaire, a souligné Abbé Aloise Sène. PON/BK/DND
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