
Quatorze (14) enseignants du lycée John Fitzgerald Kennedy sont victimes de suspension de salaire. Quarante-neuf (49) de ces enseignants avaient été victimes de ces suspensions au mois de mars dernier, informe La Tribune.
Selon les membres du Cusems de cet établissement, ces enseignants étaient en mouvement de soutien à trois (3) de leurs camarades syndicaux "arbitrairement mutés". Ils dénonçaient les "déploiements abusifs" et à grande échelle de certains professeurs , nous dit-on.
On reprocherait à ces enseignants qui ont subi cette sanction pécuniaire d'aller en grève "sans couverture syndicale", ce qui constitue une fausse allégation, d'après le Cusems local.
En effet, « Le Cusems ayant déposé un préavis de grève couvrant la période du 5 décembre au 5 janvier, tous ses membres sont en principe couverts et par delà, tous les membres du syndicat du même ordre d’enseignants. Ceci est un principe élémentaire connu de tout syndicaliste imbu de bonne foi », nous renseigne-t-on.
Les syndicalistes déplorent cette situation : « La vérité est que tout dirigeant syndical responsable qui se respecte et respecte ses membres, se doit de les défendre envers et contre tout ; et s’il a des contradictions avec ces derniers, il les règle par la suite d'homme à homme ». La décision de soutenir les professeurs mutés était soumise au vote syndical. Dix (10) voix s'étaient prononcées pour ce soutien contre cinq (5).
Pour ces syndicalistes, « A une loi injuste, nul n'est tenu d'obéir ».
Ils appellent donc à l'arbitrage des plus hautes autorités avant que l'irréparable ne se produise dans cet établissement. « Cette situation inédite ne pouvant pas prospérer ; nous interpellons directement le président de la République et le Premier ministre pour qu’une solution juste et pérenne soit apportée au problème du lycée Kennedy qui couve comme un feu depuis trois mois ».
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