Le Syndicat autonome de l’enseignement Supérieur (Saes) a bouclé sa tournée nationale de sensibilisation et de mobilisation à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.
A l'issue de leur assemblée générale, la section Saes de l’Ugb a pris un certain nombre de décisions relatives aux infrastructures pédagogiques, aux textes de gouvernances, et aux conditions des enseignants et étudiants.
« Nous avons reçu aujourd’hui le bureau national du Saes qui dans sa campagne de sensibilisation fait le tour de tous les campus pour présenter l'état des lieux des discussions avec le gouvernement. Ces discussions sont liées aux textes de gouvernance parce que depuis le vote de la loi cadre en 2016, il y a pas eu de décret d’application », a déclaré le coordonnateur du Saes à l’UGB, Djicknoum Diouf.
L'autre point, ajoute-t-il, est lié aux infrastructures pédagogiques. « Nous constatons que dans toutes les universités, on a un déficit criard d’infrastructures pédagogiques. Ce qui fait qu’on note des tensions à Ziguinchor, Bambey, Kaolack et à Saint-Louis. Ce qui nous fait dire que le gouvernement, à ce niveau, doit tenir ses promesses. Et nous appelons vivement à la livraison des chantiers pour soulager les enseignants chercheurs ».
Pour ce qui est de l'orientation des bacheliers, le coordonnateur du Saes estime que cette année, ce processus a été vraiment chaotique. Personne ne sait déplore-t-il, sur quelle base les étudiants ont été orientés dans les universités, ce qui veut dire, selon Djicknoum, que l'audit du Campusen doit vraiment être fait pour éclairer la lanterne des enseignants, l'opinion, et les parents. Mais aussi pour le respect des choix des bacheliers.
S'agissant du respect du mot d'ordre de grève, à la fin du préavis (2 mars), le Saes UGB se dit prêt à aller au front : « Nous serons mobilisés pour respecter tous les mots d’ordre. Dans ce cadre nous appelons tous les militants à respecter leurs charges horaires, à faire les heures de cours dans des créneaux corrects. Et nous pensons que c’est la meilleure manière de trouver une solution durable pour nos universités. Pour que le gouvernement sache aussi que l’enseignement supérieur doit être une priorité. »
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