Face aux accusations portées sur le recrutement des 5 000 enseignants qui n’aurait pas été fait dans les règles de l’art, le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, a profité du vote du budget 2022 de son département, à l’Assemblée nationale, samedi dernier, pour y apporter des explications.
Le ministre Mamadou Talla a botté en touche les accusations faites au gouvernement et à son département, tout en affirmant qu’il n’y a pas de politisation dans le recrutement des 5 000 enseignants. Porter de telles accusations, dit-il, c’est totalement ignorer la rigueur avec laquelle le processus a été fait.
«Ce n’est pas connaître le processus qui a été mis en place. On peut se tromper de bonne foi. C’est possible, mais ce qui se faisait avant, recruter à partir d’un bureau ou quelque part, ça n’existe plus dans l’Education nationale. On ne veut même pas le faire, parce que nous voulons avoir des enseignants de qualité pour notre système éducatif», a rétorqué le ministre de l’Education nationale.
Avant de réfuter la thèse selon laquelle ce sont les évènements de mars 2021 qui ont conduit au recrutement massif de jeunes dans le corps enseignant.
Hormis la question du «recrutement des 5 000 enseignants» d’autres points ont été évoqués par le ministre de l’Education nationale. Entre autres, la question des abris provisoires, le respect des accords signés avec les syndicats d’enseignants, les prêts Dmc ou l’alignement des salaires à diplôme égal dans l’Administration.
Une occasion aussi pour Mamadou Talla d’annoncer la création de lycées d’intégration pour l’équité et la qualité, tout comme un programme de classes préparatoires dans les matières scientifiques.
Le ministre de l’Education nationale s’est exprimé aussi sur la question du budget de son département qui a doublé en 10 ans. Il affirme qu’un plan quinquennal avait déjà été établi dès janvier, avant les mouvements de protestations dans les rues et ruelles du pays. Lequel plan, selon lui, faisait état d’un besoin évalué à 4 722 enseignants dans les inspections de l’éducation et de la formation (Ief) et les inspections d’académie (la).
«Ce ne sont pas les évènements du mois de mars qui nous ont amenés vers le recrutement des 5 000 enseignants. Le président de la République est un scientifique et fonctionne en se projetant. C’était dès le mois de janvier que nous avons fait un point sous son impulsion et des instructions ont été données pour un plan d’urgence de résorption du déficit d’enseignants et de salles de classe à travers le pays», a réagi Mamadou Talla.
S’agissant des résultats attendus de l’éducation, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, affirme : «La question de l'éducation est essentielle et capitale. On est en train d’impulser une autre dynamique. Dans ce souci de résultats, la transparence joue un rôle capital. C’est pourquoi nous mettons plus de 63 milliards dans le secteur avec, pour l’exercice en cours, une hausse de 65 milliards», a-t-il expliqué.
Le ministre Mamadou Talla a botté en touche les accusations faites au gouvernement et à son département, tout en affirmant qu’il n’y a pas de politisation dans le recrutement des 5 000 enseignants. Porter de telles accusations, dit-il, c’est totalement ignorer la rigueur avec laquelle le processus a été fait.
«Ce n’est pas connaître le processus qui a été mis en place. On peut se tromper de bonne foi. C’est possible, mais ce qui se faisait avant, recruter à partir d’un bureau ou quelque part, ça n’existe plus dans l’Education nationale. On ne veut même pas le faire, parce que nous voulons avoir des enseignants de qualité pour notre système éducatif», a rétorqué le ministre de l’Education nationale.
Avant de réfuter la thèse selon laquelle ce sont les évènements de mars 2021 qui ont conduit au recrutement massif de jeunes dans le corps enseignant.
Hormis la question du «recrutement des 5 000 enseignants» d’autres points ont été évoqués par le ministre de l’Education nationale. Entre autres, la question des abris provisoires, le respect des accords signés avec les syndicats d’enseignants, les prêts Dmc ou l’alignement des salaires à diplôme égal dans l’Administration.
Une occasion aussi pour Mamadou Talla d’annoncer la création de lycées d’intégration pour l’équité et la qualité, tout comme un programme de classes préparatoires dans les matières scientifiques.
Le ministre de l’Education nationale s’est exprimé aussi sur la question du budget de son département qui a doublé en 10 ans. Il affirme qu’un plan quinquennal avait déjà été établi dès janvier, avant les mouvements de protestations dans les rues et ruelles du pays. Lequel plan, selon lui, faisait état d’un besoin évalué à 4 722 enseignants dans les inspections de l’éducation et de la formation (Ief) et les inspections d’académie (la).
«Ce ne sont pas les évènements du mois de mars qui nous ont amenés vers le recrutement des 5 000 enseignants. Le président de la République est un scientifique et fonctionne en se projetant. C’était dès le mois de janvier que nous avons fait un point sous son impulsion et des instructions ont été données pour un plan d’urgence de résorption du déficit d’enseignants et de salles de classe à travers le pays», a réagi Mamadou Talla.
S’agissant des résultats attendus de l’éducation, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, affirme : «La question de l'éducation est essentielle et capitale. On est en train d’impulser une autre dynamique. Dans ce souci de résultats, la transparence joue un rôle capital. C’est pourquoi nous mettons plus de 63 milliards dans le secteur avec, pour l’exercice en cours, une hausse de 65 milliards», a-t-il expliqué.
2 Commentaires
Wakh Katou Degeu
En Décembre, 2021 (16:03 PM)Participer à la Discussion