
Les autorités de la Banque mondiale ont donné un coup de pied dans la fourmilière, en préconisant la réduction des dépenses dans certains secteurs d’activité, dont l’Enseignement supérieur. « Le Sénégal a besoin de créer 150 000 emplois par an, et les professeurs d’université Sénégalais gagnent cinq fois plus que ceux des États-Unis », a soutenu Saran Kebet-Koulibaly,
la Directrice régionale de la Société financière internationale (Sfi), la branche de la Banque mondiale chargée du secteur privé. Ce clin d’œil, comme il fallait s’y attendre, a bien frustré les syndicalistes qui ont été nombreux à monter au créneau pour dénoncer non seulement des propos erronés qui ne correspondraient pas à la réalité, mais aussi une intrusion dans la politique intérieure d’un pays.
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