Le directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Ibra Diène, a insisté mercredi sur la nécessité de former les hommes de métier pour "une insertion durable".
‘’Ces hommes de métier ont plus besoin d’accès à la technologie et au cadre d’exercice que de financement’’, a dit M. Diène à l’ouverture d’un atelier de validation du document de planification stratégique 2001-2014 de l’Agence nationale des maisons de l’outil (ANAMO).
Il a souligné l’importance de ce plan stratégique dans le pilotage et la réalisation ultérieure des actions planifiées de l’ANAMO. Dans ce genre de situation, on évoque souvent la nécessité d’un engagement des acteurs et la possibilité de planifier les actions, a-t-il indiqué.
‘’Cela permet de mieux se rapprocher des attentes des populations car il arrive que ces attentes soient soit non justifiées ou simplement pas suffisamment éclairées’’, a estimé M. Diène.
Selon lui, la maison de l’outil occupe une place importante dans le combat contre le sous-emploi, mais surtout dans la lutte contre le chômage.
La lutte contre le chômage et le sous-emploi, a-t-il signalé, restent un combat difficile à porter, relevant que plusieurs acteurs se sont confrontés à ce même problème et n’ont pas manqué d’en mesurer les difficultés.
‘’Dans nos plus grandes aspirations et nos rêves, il figure la forte volonté d’éradiquer le chômage ou de le diminuer pour parvenir à une insertion durable’’, a expliqué le directeur de cabinet du ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle.
Pour lui, l’ANAMO a un ancrage social et doit fonctionner de par des acteurs qui sont parmi les populations. Ainsi doit-il utiliser des moyens assez légers pour permettre des formations allant dans le sens des besoins des populations.
Pour sa part, le Directeur général de l’ANAMO, Mor Seck, a souligné que beaucoup de jeunes évoluant dans le secteur non-structuré n’étaient pas appuyés par les pouvoirs publics. Ce sont, a-t-il dit, des jeunes qui entreprennent dans le cadre de l’emploi non-salarié, mais qui ont des cadres d’exercice de leur métier.
‘’C’est pourquoi, a-t-il noté, les maisons de l’outil viendront combler et rectifier cette carence’’. M. Seck a relevé que les jeunes artisans ont des compétences sur le tas, mais qui ne sont pas suffisamment mises à jour et adaptées pour suivre l’évolution des technologies et des sciences.
‘’Ils souffrent souvent d’inadaptation de leur connaissance par rapport à l’évolution de leur environnement. Nous voulons que les maisons de l’outil soient des centres multifonctionnels où on renforce les capacités, où on met à niveau les connaissances’’, a ajouté le DG de l’ANAMO.
Il a également confié qu’il est important, voire nécessaire de doter ces personnes qui sont formées sur le tas, de diplômes permettant de valoriser leurs actions et activités par la voie de la Validation des acquis de l’expérience (VAE).
L’ANAMO a été créée en avril 2008 et placée sous la tutelle du ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, avec la mission de mettre à la disposition des populations urbaines et rurales des centres de ressources multifonctionnelles.
LTF/SAB
2 Commentaires
Volai414
En Décembre, 2011 (23:42 PM)On parle de formation professionnelle et avenir d’une jeunesse mais cela semble la dernière chose à intéresser les sénégalais. Je vous rappelle que l’article sur la liste des sélectionnés pour la CAN a été visité plus de 45000 fois et commenté près de 500 fois.
Pour un sujet de cette importance, il y a tout juste deux commentaires complètement hors sujet. Les sénégalais diront que leurs malheurs leur viennent des autres.
Un Citoyen
En Janvier, 2012 (20:51 PM)Participer à la Discussion