Le gouvernement du Sénégal a annoncé qu’il était en train de préparer un plan d’équilibre budgétaire destiné à apurer les arriérés et déficits des universités du pays, évalués à 14 milliards de francs CFA.
S’exprimant vendredi à Dakar, à l’issue d’un conseil ministériel de suivi de la situation financière des universités sénégalaises, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Serigne Mbaye Thiam, a précisé que l’exécution de ce plan d’équilibre projeté se fera entre 2013 et 2017.
Pour l’instant, les contraintes budgétaires auxquelles l’Etat sénégalais fait face ne permettent pas une prise en charge des urgences de 2012, a expliqué M. Thiam au sortir de ce conseil interministériel présidé par le Premier ministre Abdoul Mbaye.
''Après un audit de certification de ces dettes, les montants seront transférés au niveau central et seront apurés dans le cadre des mécanismes que l’Etat met généralement en place pour solder des arriérés’’, a-t-il déclaré.
M. Thiam a indiqué que dans le cadre de ce plan d’équilibre, des discussions seront menées avec les acteurs concernés pour décider de la meilleure allocation des ressources publiques aux universités sénégalaises.
A terme, il s’agit de parvenir à des solutions de nature à prévenir et à empêcher la reconstitution des arriérés et des dettes des universités, selon le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
6 Commentaires
Kit
En Octobre, 2012 (21:45 PM)Incompétents
En Octobre, 2012 (22:01 PM)[email protected]
En Octobre, 2012 (08:50 AM)Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l'enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l'UNESCO. Nos instituions d'enseignement supérieur ont surtout un problème de management (mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire (avantages indus, intimidations, etc.), des autorités étatiques qui, jusqu'à présent, feignent de ne rien savoir (n'ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.
Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s'évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d'existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l'inaction de l’État.
En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c'est le début du CHAOS.
A l’État de faire l'état de la gestion de ceux qu'il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d'étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.
L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d'enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je propose des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d'être juge et parti.
Il n'est jamais trop tard pour bien faire un devoir citoyen.
[email protected] (suite)
En Octobre, 2012 (08:51 AM)A l’État de faire l'état de la gestion de ceux qu'il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d'étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.
L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d'enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je propose des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d'être juge et parti.
Il n'est jamais trop tard pour bien faire un devoir citoyen.
Panafrik
En Octobre, 2012 (10:07 AM)Badou Mbodji
En Octobre, 2012 (14:44 PM)PRENEZ LE TEMPS DE Vérifier en ayant des arguments valable pour ensuite dire ce que l on sait .
A BON ENTENDEUR SALUT
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