
Entre le Syndicat des enseignants libres du Sénégal/Authentique (Sels/A) de Ziguinchor et les autorités académiques de la région sud, ce n’est plus le parfait amour. Et ce sont les enseignants membres du Sels/A qui ne veulent plus fermer les salles de classes, en début d’année, pour courir derrière des indemnités de surveillances qui sont à l’origine de la rupture. «Nous avons constaté qu’à chaque fois, d’octobre à janvier, nous allons en grève pour réclamer des indemnités liées à ces examens. C’est pourquoi le Sels/A a décidé cette année de ne pas effectuer les surveillances du Bac et du Bfem pour plusieurs raisons. Il y a notamment le fait que les professeurs des collèges et des lycées sont suffisamment nombreux, ils n’ont qu’à les prendre pour surveiller et corriger leurs examens», a dit Moussa Sakho, secrétaire général du Sels/A section Ziguinchor. Les responsables du Sels/A n’ont pas manqué de pointer du doigt les autorités académiques de la région de Ziguinchor. «L’attitude des autorités est à déplorer. Parce que les autorités ne convoquent jamais les syndicats pour qu’on puisse discuter par rapport aux problèmes du système éducatif à Ziguinchor. Cela s’est vérifié à travers l’arrivée du ministre pour le Conseil interministériel. Nous avons adressé une correspondance à l’Inspecteur d’académique pour que le ministre de l’Education puisse nous recevoir, vu que nous sommes le premier mouvement syndical dans ce département de Ziguinchor avec plus de 500 membres, mais cela n’a pu se faire», a, en outre, regretté Moussa Sakho, en marge d’une conférence tenue samedi à Ziguinchor.
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