La production animale se porte bien dans la zone sylvo-pastorale. Et ce, en dépit des mauvaises conditions climatiques encore indispensables à la survie du cheptel.
Le chef du service départemental de l’élevage de Linguère, Mamadou Moustapha Cissé, révèle que «la filière viande se porte bien dans la mesure où dans le Département de Linguère, nous avons le plus grand marché du bétail de la sous-région constituée pour l’essentiel des pays frontaliers. Dahra en l’occurrence.
A cela s’ajoute un maillage correct du territoire départemental avec 11 postes vétérinaires où l’inspection quotidienne des abattages se fait normalement».
Selon les statistiques, en moyenne, quarante et une (41) tonnes de viande sont exploitées dans le Département de Linguère.
Se prononçant dans le cadre de l’abattage, «même si elles ne répondent pas aux normes internationales, les conditions d’hygiène et de propreté y sont. La Mairie a construit une aire d’abattage et un technicien de surface fait le nettoyage après chaque abattage.
M. Cissé de souligner que les carcasses de bêtes abattues clandestinement sont saisies par le service de l’élevage et les réfractaires encourent des mesures coercitives sévères».
«Les abattoirs de Dahra fonctionnent au ralenti. La remise à neuf des abattoirs de Dahra serait une manière de relancer la chaîne de valeur de la viande dans le Département; et cela commence par l’électrification.
C’est pourquoi, ces abattoirs produisent en deçà de leur capacité maximale de production», a-t-il conclu.
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