«Nous ne buvons plus de lait, nous ne consommons plus de la viande et nous n’avons plus rien à vendre à cause du vol de bétail», avait déclaré Mamadou Diatta, ancien maire de Samine (Goudomp). En effet, de 2011 à 2013, ce sont au total 437 têtes de bétail qui ont été portées disparues, selon les statistiques des différentes déclarations de vol.
Cette ampleur du phénomène a amené les éleveurs à tenir un sit-in suivi d’une marche de protestation contre l’impunité. Cela a provoqué un comité département de développement (Cdd) à l’issue duquel d’importes mesures ont été prises pour endiguer le mal.
Désormais, a retenu le Cdd, avant tout abattage, il faut que l’inspecteur de l’élevage soit présent, que le comité local de surveillance du cheptel archive les photos de la bête à abattre. Sans quoi, considère le Cdd, on parlera d’abattage clandestin et cela pourrait conduire à des poursuites judiciaires.
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