Au Sénégal, 45.000 ha de forêt sont déboisés par an. L’information a été donnée, hier, à Dakar, lors de l’atelier d’évaluation du Projet d’amélioration et de valorisation des services des écosystèmes forestiers (Pasef), 3 ans après son lancement.Le contexte environnemental sénégalais est caractérisé par un taux de déboisement élevé : 45.000 hectares par an. L’information est d’Alioune Badara Kaere, représentant du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), un des partenaires du Projet d’amélioration et de valorisation des services des écosystèmes forestiers (Pasef).Selon lui, cela induit une perte accélérée des terres arables, une érosion des sols dans les bassins versants et une réduction de leur capacité de rétention.
En raison de cette péjoration, on assiste à un déclin des écosystèmes forestiers dont la dégradation entraîne, dans beaucoup de communautés locales, la perte de l’accès à certains de ses services pourtant vitaux pour leur bien-être. M. Kaere a réaffirmé l’engagement du système des Nations unies, en général, et du Pnud, en particulier, à accompagner les politiques de développement durable du Sénégal, afin que les objectifs poursuivis soient atteints au bénéfice des populations les plus vulnérables. L’atelier sur le Pasef permettra aux participants d’échanger sur les résultats des études menées par différents acteurs sur les conditions et tendances des écosystèmes forestiers, leur valeur économique et leur contribution à l’économie locale et nationale. Ils évoqueront également les modèles pour l’élaboration d’un schéma d’éco-taxation et les mécanismes de compensation comme outils pour une gestion durable des écosystèmes forestiers et de leurs services dans un contexte de lutte contre la pauvreté. Cette rencontre a regroupé une centaine de participants constitués d’élus locaux, d’autorités administratives, de directeurs d’Agence régionale de développement (Ard), de techniciens du ministère de l’Environnement…
« La première phase de ce programme était essentiellement consacrée à des séances de renforcement de capacités, d’études et de recherches menées sur les sites du Pasef », rappelle le colonel Alioune Diouf, directeur adjoint des Eaux et forêts, représentant du ministre de l’Environnement et du Développement durable. Le Pasef, qui a bénéficié d’un financement de la Coopération espagnole d’un montant de 4 millions de dollars Us, soit 2 milliards de FCfa, s’est déroulé sur 3 ans (2009 - 2012).
6 Commentaires
Mor Ndiakhoum
En Août, 2013 (12:57 PM)le Sénégal a fait de grande avancée en matière de lutte contre le désert
depuis le Ps et cela s'est continué avec le Pds !
les pertes étaient de plus de 100.000 ha en 1985; 80.000 ha vers 1992;
50.000 ha en 2000 et 40.000 ha en 2010 (chiffres FAO) !
Avec les perdiems reçu, le journaleux essaie de plaire à Haydara ou quoi?
Si c'est cela, il aura parlé des améliorations au nord, au centre, et au Ferlo
en insistant sur les destructions en Casamance, Tamba et Kédougou
destruction allièe à baisse qualitative des forets
Maïmoune
En Août, 2013 (14:04 PM)Atypico
En Août, 2013 (15:08 PM)Lipo
En Août, 2013 (17:42 PM)Mossanne
En Août, 2013 (20:37 PM)Pdp
En Août, 2013 (09:44 AM)Participer à la Discussion