
‘’[…] J’ai l’impression que dès que l’on parle d’amélioration des affaires, la question est renvoyée à l’Etat. Or, cette responsabilité incombe à chacun d’entre nous, bien que ce soit à l’Etat en premier, d’en créer les conditions’’, a-t-il dit dans un entretien accordé à l’hebdomadaire Nouvel Horizon.
Prenant l’exemple du tourisme, il a rappelé que le fait de faire du Sénégal ‘’un pays de destination n’est pas un simple problème de textes de loi ou de fiscalité’’.
‘’Notre comportement envers les touristes est à côté d’autres facilités, un facteur déterminant de promotion touristique. Maintenant, observez autour de vous et appréciez comment nous accueillons ces touristes. Il en est de même dans le domaine de l’investissement où la responsabilité est partagée avec nos partenaires sociaux concernant l’attractivité de notre pays’’, a-t-il expliqué.
Malgré les efforts qui restent à faire dans le domaine du climat des affaires, il a indiqué que ‘’le Sénégal a fait des avancées’’, dans le cas précis des réformes introduites dans le cadre du CPI.
Ces progrès, a indiqué Mor Talla Kane, ont été notés dans deux directions. ‘’La première qui est aussi la plus évidente est celle de la mise en place des réformes, notamment sur les procédures administratives’’, a-t-il précisé.
Selon lui, ‘’l’autre aspect que l’on voit moins’’, c’est +l’ajustement+ des mentalités qui a accompagné ce partenariat public-privé’’.
A l’en croire, les réflexes de méfiance voire de défiance qu’il y avait du côté des entreprises et de l’administration dans la réflexion et la conduite des différentes réformes, n’existent plus aujourd’hui.
‘’Pendant longtemps, a rappelé Mor Talla Kane, le secteur privé et l’Administration ont vécu dans une ambiance d’incompréhension, chacune des parties campant sur ses propres certitudes avec parfois des relations heurtées’’.
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