Au Sénégal, la Journée mondiale de l’environnement a été célébrée, hier, à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis avec comme thème : « Mangez, pensez et préservez ». Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Ali Haïdar, qui a présidé la cérémonie, a prôné le dialogue pour trouver une solution consensuelle qui permettrait de régler les problèmes environnementaux. À l’instar du monde entier, le Sénégal a célébré, hier, la Journée mondiale de l’environnement. Pour cette 41e édition, les activités ont été délocalisées à Saint-Louis.
À cet effet, le ministre de l’Environnement et du Développement durable est revenu sur les enjeux environnementaux et la nécessité d’intégrer les préoccupations environnementales dans la conscience collective. Selon Ali Haïdar, le président de la République, Macky Sall, a donné un signal fort de son engagement pour l’environnement et la préservation des ressources. D’abord, en choisissant un écologiste pour diriger le département de l’Environnement, ensuite en transformant le Conseil économique et social en Conseil économique, social et environnemental, mais aussi en donnant à Tambacounda une dynamique très forte et très marquée sur l’environnement avec la gouvernance verte. Selon M. Haïdar, il ne sert à rien de mettre des lois si elles ne sont pas appliquées ou si nous n’avons pas les moyens de les appliquer. Il a aussi déploré les nombreuses dérives enregistrées dans notre pays en matière de gestion des ressources. « Il faut discuter, dialoguer jusqu’à trouver, de manière consensuelle, la possibilité d’établir une règle consensuelle qui nous permet de dépasser des étapes et de changer les comportements », a-t-il soutenu.
Il demande aux populations d’être des éco-citoyens avec un comportement responsable. Le ministre a, en outre, salué la disponibilité des étudiants de l’Ugb qui ont mis en place une brigade verte, soucieuse de préserver et de donner l’exemple à travers des actions concrètes. Ces initiatives, a-t-il dit, méritent d’être accompagnées et renforcées. Le recteur de l’Ugb, Lamine Guèye, a, Pour sa part, fait savoir que « la problématique de l’environnement et du développement durable est centrale dans une bonne partie de notre projet pédagogique. Presque toutes les Ufr de l’Ugb ont un programme de recherche ou de formation concernant ces thèmes ».
Il a salué la pertinence du sujet « pensez, mangez et préservez » qui, selon lui, interpelle la conscience de tout un chacun. De l’avis du recteur, le défi de la protection de l’environnement et des déséquilibres alimentaires est à relever. « Nous y arriverons en parvenant, ensemble, à préserver la biodiversité et notre cadre de vie, si nous gagnons le pari de la conservation des productions végétales et animales qui pourrissent entre les mains de nos producteurs », a-t-il soutenu.
5 Commentaires
Ndiaye
En Juin, 2013 (10:19 AM)Jip
En Juin, 2013 (11:12 AM)Loi
En Juin, 2013 (11:31 AM)Kane
En Juin, 2013 (12:57 PM)Atypico
En Juin, 2013 (15:15 PM)Je voudrais croire que la question environnementale sera systématiquement prise en compte. Mais déjà ce gouvernement s'est déconsidéré en n'opérant pas la rupture du mode de gouvernance attendu. Cela le dsiqualifie fortement pour prôner efficacement une nouvelle morale et de nouveaux comportements aux citoyens et aux entreprenenurs. Il fut un temps où au Sénégal existait pour chaque quartier et donc pour chaque maison un contrôleur de la propreté et de l'hygiène, avec amende pour tout manquement constaté. Redonner au chefs de quartier ce rôle en lien avec la créations d'association d'habitants veillant par le geste et par la parole à la propreté et à la tranquillité de chaque lieu habité, de chaque plage fréquentée ce serait pas mal. Quand je vois que les citoyensles mieux instruits jettent les mégots, les emballages divers sur la voie publique et même dans leur cours estimant que c'est à la bonne ou à sa femme, à sa soeur de les ramasser et de néttoyer je reste tristement septique que la capacité de ce gouvernement , quand je vois que quiconque disposant d'une sono impose quand et autant de temps qu'il le veut à son voisinage un bruit infernal au prétexte de prières, de fêtes religeuses ou familiales diverses je redoute que la bonne volonté du ministre écolgiste ne se heurte à un mur de bêtise et d'individualisme...forcené.
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