L'affaire Aïcha Diallo, du nom de la fille décédée aux urgences de l'hôpital de Pikine, n'a pas fini de faire couler beaucoup de salive et d'encre. Après le directeur de l'hôpital qui s'en est lavé à grande eau, c'est au tour du ministre de la Santé de réagir. Abdoulaye Diouf Sarr, qui s'est exprimé sur les ondes de la Rfm, annonce qu'"une enquête est ouverte pour situer les responsabilités".
Et quel que soit le résultat de cette enquête, dit-il, les dispositions qu'il faut seront prises. “Dans ce système là, il faut toujours se battre pour faire sortir les personnes qui n'ont pas la conscience de servir la santé", a soutenu Abdoulaye Diouf Sarr.
"Face à l'urgence, on ne peut pas mettre l'argent comme condition. La responsabilité de l'hôpital, c'est de prendre en charge le malade et de le soigner. Ce que je peux vous dire tout de suite, c'est que l'enquête est en cours. Elle va être conduite de la manière la plus responsable et la plus diligente possible", conclut Abdoulaye Diouf Sarr.
35 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2017 (18:57 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (19:05 PM)Hollandais
En Octobre, 2017 (19:10 PM)Senegalais.
Hollandais
En Octobre, 2017 (19:10 PM)Senegalais.
Anonyme
En Octobre, 2017 (19:18 PM)Dans ce pays so amoul khaaliss doo fadjou. Wassalam
Anonyme
En Octobre, 2017 (19:53 PM)Des industries de mensonges et surtout du médecin après le meurtre de cette petite fille qui n'est que victime de lâches.
Monsieur Le ministre parlez nous encore de la CMU?Moi j'ai honte
Piknikk
En Octobre, 2017 (19:55 PM)Samba Diouf
En Octobre, 2017 (20:18 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (20:21 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (20:23 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (20:42 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (21:12 PM)Mlkd
En Octobre, 2017 (23:12 PM)L'autre problème que nous connaissons tous est le problème de tous ces spécialistes des nos principaux hôpitaux qui ont ouvert leur propre clinique et qui demandent au malades de passer à leur cliniques pour une meilleure prise en charge créant ainsi une santé pour les riches et une pour les riches. Tous ces spécialistes oublient que pour la plupart d'entre eux ont été formé grâce à nos impôts et taxes. Et aujourd'hui aucun d'entre eux ne consacre entièrement son temps et ses heures de travail à nos structures de santé publique et pire encore les hôpitaux leur servent de rabattoir de clients avec la complicité de leurs secrétaires ou infirmiers.
M. le ministre si les sénégalais ont peur d'aller dans nos hôpitaux en voilà quelques raisons. Nous espérons que ce drame sera l'élément déclencheur d'une prise de conscience de spécialistes, médecins, infirmiers, sages-femmes, aide soignant et personnels de l'administrations de nos structures de santé et une meilleure organisation de notre système de santé.
Et n'oublions jamais que les 95% des sénégalais n'ont pas d'autres alternatives que les plateaux médicaux de notre pays alors donnez-nous le courage de les fréquenter en toute confiance au lieu d'en faire des mouroirs pour personnes démunies.
Anonyme
En Octobre, 2017 (00:12 AM)Anonyme
En Octobre, 2017 (00:36 AM)Ce n'est pas question de moyens mis en place par l'état non pas du tout ces gens daniou bone rek.
Anonyme
En Octobre, 2017 (01:10 AM)Anonyme
En Octobre, 2017 (01:10 AM)Anonyme
En Octobre, 2017 (07:34 AM)Anonyme
En Octobre, 2017 (08:22 AM)je ne sais pas si vous lirez mon commentaire mais un des grands chantiers de votre ministere esf l'accueil dans les services de santé du pays. Je crois qu'il faut une grande campagne de sensibilisation masi aussi de formation des personnels de santé pour qu'ils sachent que l'accueil est un element essentiel dans la prise en charge des malades. Les gens ne sont pas malades de leur propre gré et le role de l'agent de santé c'est de bien accueillir le malade (ce qui rassure) mais aussi de prendre soin de lui. Au lieu de cela' c'est avec mepris que l'on est accueilli dans les hopitaux du senegal. Ce qui fait ques les gens ne veulent meme plus se rendre dans ces structures, ce qui favorise l'automedication.
Anonyme
En Octobre, 2017 (08:47 AM)Faya
En Octobre, 2017 (09:11 AM)Anonyme
En Octobre, 2017 (09:25 AM)l’accueil dans les hôpitaux au Sénégal, c'est une catastrophe !!!! le personnel n'a aucune formation dans ce sens!!! tu as l'impression que c'est des gens qui nos jamais été formé dans la déontologie de leur metier.
Samu
En Octobre, 2017 (09:39 AM)ET que tous les politiciens et religieux en cas de santé défaillante vont se faire soigner à l étranger
il faut que le ministre clarifie l accueil pour tous dans le cadre de L URGENCE VITALE ;SIGNE I NDÉNIABLE D UNE DÉMOCRATIE MODERNE
Anonyme
En Octobre, 2017 (09:42 AM)pourtant c est la realité et meme dans d autres qui refusent carrément de prendre un patient urgence ou pas tant que la facture n est pas réglée ,des hopitaux et cliniques qui ne décrochent pas leur telephone pour les patients c est honteux ce systeme de santé qui n évoluent pas.
Anonyme
En Octobre, 2017 (10:07 AM)Anonyme
En Octobre, 2017 (10:08 AM)Anonyme
En Octobre, 2017 (10:09 AM)aitre à la hauteur
Anonyme
En Octobre, 2017 (10:51 AM)Kenenoken
En Octobre, 2017 (11:10 AM)Kenenoken
En Octobre, 2017 (11:10 AM)Anonyme
En Octobre, 2017 (12:11 PM)Ce qu'il faut d'abord comprendre c'est lorsque on a une plaie pénétrante , il ne faut jamais essayer d'ôter l'objet qui a causé la plaie.
J'adresse ce message à tous les sénégalais, vous recevez un coup de couteau, un objet dans le corps ne le retirer jamais car si vous le faites vous aggravez le saignement et la personne qui va vous consulter ne peut évaluer l'entendue des dégâts causés par l'objet pénétrant.
Pour ce qui concerne la prise en charge médicale d'une plaie pénétrante hémorragique, il s'agit d'une urgence chirurgicale.
Le patient doit être directement pris en charge au bloc avec voies veineuses, remplissage voir transfusion.
En aucun cas il ne doit pas attendre dans un lit pour attendre l'arrivée d'un médecin.
Au bloc on apprécie l'étendue des dégâts , on retire l'objet contondant et on répare les lésions si on peut les réparer.
La petite a commencé à perdre ses chances depuis qu'elle a retiré elle même l'objet pénétrant.
Merci
Anonyme
En Octobre, 2017 (13:20 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (13:42 PM)Je suis agent qualifié de la santé, je suis donc bien placée pour faire le constat d'échec de notre système de santé.
Maintenant au Sénégal quand on est malade et qu'on a besoin de soins au niveau des hôpitaux, il faut que toute la famille se cotise pour accéder à ces soins sans qualité, sans accueil, et qui au finish aboutit le plus souvent à la mort de l'individu.
Nous même agent de santé, quand nous nous présentons au niveau de ces structures, nous n'osons même plus nous présenter comme agent de santé, tellement l'accueil est défectueux, la rançon est de mise et l’indifférence et la négligence sont la règle. Même les médicaments de la PNA plus accessibles aux populations sont en rupture ou bien s'il existent ne sont pas prescrits, le personnel préfère les officines privées, pour faire débourser de l'argent aux populations que nous connaissons à 99% démunies.
A la place d'un cœur accueillant qui à prime à bord avant même l'examen, doit soulager 50% de la souffrance, l’anxiété et la souffrance, nous retrouvons des personnes sans cœur sans vergogne, uniquement motivées par l'argent, qui ne se soucie absolument pas du bien être des individus, et pourtant sont tous des personnes assermentées qui ont la charge de la santé des populations dans ce pays.
C'est avec beaucoup de regret que nous assistons à ces situations au niveau de l'étendu du territoire national.
Nous espérons Mr le Ministre de la Santé que vos actions vont aller dans le sens de permettre à cette population qui nous est chère de bénéficier de soins de qualité, au niveau de toutes les structures de santé du pays quelque soit le niveau, sans racket, ni négligence ni mauvais accueil. Que tous les médicaments soient disponibles de même que les examens complémentaires les plus élémentaires et leur accessibilité financière soit un combat éternel. Nous vous demandons Mr le Ministre de sanctionner négativement tout agent qui devant un patient lui accorde un mauvais accueil ou se permet de le racketter.
Nous agents de santé nous avons l'obligation d'offrir des soins de qualité, à tous les niveaux de la pyramide sanitaire pour un Sénégal émergeant.
Laminenar
En Octobre, 2017 (14:03 PM)le vrai problème c'est le renouvellement de ces directeurs conseillers et autres viveurs de séminaires voyages et la mise en place d'une nouvelle équipe aussi bien au ministère qu'à l'échelon regional, si vous voulez faire de la qualité faites du privé mais l'hopital public bureucratique et budgétivore est à l'agonie de meme que les projets sida tuberculose, palu et que sais je encore
Monsieur Diouf Sarr nous fondons beaucoup d'espoir sur vous qui comme Mamadou Diop ancien ministre de la santé sans etre issu du milieu a laissé un souvenir vivace et c'est votre voisin à Yoff
Anonyme Katy
En Octobre, 2017 (15:20 PM)Participer à la Discussion