Dix ans de travaux forcés, c’est la sanction que la chambre criminelle de Dakar a infligée à Dieynaba Baldé, déclarée coupable du meurtre de son concubin, Fabrice Malou, à 12 jours de leur mariage.
D’après le quotidien national Le Soleil, les faits remontent au 6 juillet 2012. Le jour du meurtre, la dame qui subissait au quotidien la violence de son amoureux, a reçu un coup de fil. Mais au lieu que ce soit elle qui répond, c'est plutôt son copain. « Il a décroché, et est tombé sur un individu qui voulait des renseignements sur les compteurs Woyofal. Pris de jalousie, il s’en est pris à moi », a raconté Dieynaba à la barre de la chambre criminelle de Dakar.
Poursuivant sa narration, la dame livre plus de détails : « Fabrice a retiré sa ceinture, j’ai tenté de m’enfuir, mais il m’a attrapé et a commencé à me frapper. En me débattant, je l’ai poignardé avec le couteau que j’avais entre les mains ».
Selon ses dires, elle a voulu amener le blessé à l’hôpital mais ce dernier, lui a suggéré de s’enfuir car il allait mourir. A l’en croire, la victime lui a remis la somme de 10 000 FCFA en lui conseillant d’aller se cacher chez son marabout en Gambie.
Mais trois jours après les faits, la présumée meurtrière est revenue avant de se livrer à la police.
Le parquet avait requis la peine de 5 ans de travaux forcés. Alors que la chambre criminelle de Dakar avait remis l’affaire en délibéré. Elle avait rouvert les débats sur la demande de la famille de la victime qui disait ne pas être informée de la tenue du procès.
La partie civile réclamait 30 millions de FCFA de dommages et d’intérêts, mais elle devra se contenter de la somme de 15 millions de FCFA.
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